Vingt-et-unième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).
Conclusion de la semaine:
S’aimer s’est choisir de faire de la place au bonheur.
Et le bonheur c’est pas compliqué! C’est en chacun de nous et on peut l’amplifier à chaque instant, même dans les gestes quotidiens.
J’ai réalisé cette semaine qu’une des façons dont je nourris mon indice personnel de bonheur c’est en prenant soin.
Prendre soin. Prendre soin de moi, des autres, de ma maison, de mon jardin, de ce qui s’offre à moi, etc.
Il y a eu une époque de ma vie où prendre soin m’a presque amené au bout du rouleau. Je réalise maintenant que c’était surtout parce que le « prendre soin de moi » était très loin en fin de liste et n’existait que si le temps et les moyens y étaient. À l’époque j’étais maman monoparentale avec plusieurs poussins et à travers les nombreux remous que la Vie m’envoyait je m’assurais avant tout que mes enfants aient tout ce dont ils avaient besoin comme présence et support. C’était ma priorité. Au risque de m’y perdre.
Sauf que cet été je réalise que j’aurais pu couper certains coins un peu plus ronds et ainsi avoir le temps et l’énergie de vraiment prendre soin de moi. Du coup, j’aurais probablement été plus disponible et plus légère! Je m’en suis demandé beaucoup. Même si cette époque est maintenant de l’histoire ancienne, j’observais cette semaine que quelque chose en moi était encore en alerte quand j’envisageais de rajouter du « prendre soin de » dans ma vie. Un espèce d’alarme qui date probablement de cette époque.
J’ai beaucoup jonglé avec tout ça ces derniers jours et j’avoue que la phrase clé qui a été le déclencheur de tout ce processus m’est apparue à un moment où je ne m’y attendais pas, soit en lisant la fiche de quelqu’un sur un site de rencontre… Il y avait écrit, noir sur blanc: « Dans le fond le bonheur se résume à deux mots: prendre soin; de soi, de l’autre, de l’environnement. » Bon, ça n’a peut-être rien de révolutionnaire comme déclaration mais elle m’a frappé de plein fouet et s’est infiltrée profondément en moi. Je me suis soudainement mise à voir les gestes que je posais avec des yeux différents. Ainsi j’ai pu observer comment je prenais soin de moi et comment j’aimais prendre soin de l’autre et de ce qui m’entoure.
Prendre soin est dans les petits et grands gestes. Je l’ai reconnu en préparant un feu de camp pour une amie et moi, en désherbant mon jardin, en y ajoutant d’autres plantes et décorations et en y récoltant certaines herbes; en concoctant de nouvelles recettes santé; en prenant le temps de préparer les repas avec amour et présence; en prenant le temps d’écouter l’autre; en donnant un massage; en nettoyant ma maison; en guidant un monsieur aveugle; en encourageant une jeune femme inconnue croisée au marché; en prenant le temps de flâner un peu au lit; etc.
Plein de petits gestes de présence qui se sont faits tout seul et qui m’ont fait du bien. En fait, je réalise que prendre soin de est très relié au moment présent et à la plein conscience. Quel beau cadeau! Merci SauleDuLac pour cette phrase qui a donné le ton à quelque chose de très important cette semaine!
Et à travers toutes ces réflexions et observations de ma relation au Prendre Soin, une paix s’est installée. L’alarme s’est tue. Mon discernement veille. Tout est parfait!
Et j’ose rajouter:
S’aimer c’est prendre soin de.
Bonne semaine!
Mariepierre
Merci pour ce texte aussi vrai qu’inspirant. Et ce qui ne gâte rien, c’est formidablement bien écrit.
Oh! Merci pour ce doux commentaire! 🙂