Visite à l’animalerie cet après-midi pour refaire le plein de nourriture à chien.
Toujours un plaisir de partager ce moment avec mes deux plus jeunes. Ce qui pourrait être un achat efficace prenant 5 minutes de mon temps devient une expédition de près d’une heure. Chats et chiens sont toujours adorables et nous captivent. De plus, très souvent nous avons le grand plaisir de pouvoir les prendre et/ou jouer avec eux.
Ce soir, en finissant la vaisselle, je pense à cette rencontre, je pense à cet hérisson.
Je pense aussi à mes peurs, à mes habitudes et programmations. Je vois bien qu’au fil des ans et du cheminement je suis de plus en plus solide dans qui je suis. Je me met moins en boule, tout piquants sortis ! Mais l’image qui me frappe c’est ce hérisson qui se met en boule instinctivement pour ne pas se faire manger par des prédateurs, et ce même si la main qui le soulève ne lui veut que du bien. Son conditionnement, son mode de survie lui dicte d’abord de se mettre en boule, de grogner, de piquer. Et par la suite, peut-être se permettra-t-il de relaxer, de respirer et se rendra-t-il alors compte qu’on lui veut du bien.
Et je vois les fois où la vie nous apporte de nouvelles situations et où la première réaction en est une de survie. Se mettre en boule, tout pics dehors. Grogner et avoir l’impression d’être bien protégé.