Auteur/autrice : Mariepierre Aubin

La semaine promet d’être tout sauf tiède!

Le sentez-vous?

Déjà, la pleine lune de mercredi ( 24 octobre ) et ses influences se font sentir et nous aurons les pieds dedans jusqu’à la fin de la semaine.
Le ciel parle fort!

J’étais pour vous faire un résumé de mes impressions sur ces énergies et comme je finissais la deuxième moitié de ce billet (qui a dit qu’il fallait toujours commencer par le commencement? 😉 ) un courriel du Power Path School of Shamanism est entré avec leur Full Moon Update. Je me suis dit que j’irais le lire rapido voir si ça rejoignait mes impressions et wow! Non seulement ça les rejoint mais c’est exactement ce que je voulais écrire. Alors au lieu de réinventer la roue, je vous partage tel quel ma traduction de leur billet que vous pouvez trouver ici. D’ailleurs, si vous lisez l’anglais, ce site est un de mes chouchous pour ce qui est des prévisions énergétiques et en vous inscrivant à leur infolettre vous recevez directement dans votre boîte courriel tous ces updates ainsi qu’un bulletin mensuel très complet! (fin du picth publicitaire! 😛 )

Voici donc ce qu’ils ont écrit au sujet de cette pleine lune:

« Cela pourrait être de loin l’une des Pleines Lunes les plus difficiles de l’année. Il y a une chance que la résistance, les espoirs, les rêves, la colère, la déception, l’irritation, l’inspiration soient tous déclenchés. C’est un cirque à part entière, une crise de pensée, de choix et de volonté. Qu’allez-vous en faire? Nous disons toujours qu’il vaut beaucoup mieux aller vers quelque chose que vous voulez plutôt que contre quelque chose que vous ne voulez pas. La résistance qui s’infiltre en chacun de nous est forte et têtue et doit être transformée vers l’inspiration et le choix positif. Changez ce que vous pouvez et acceptez ce que vous ne pouvez pas. Nous vous suggérons également d’éviter les disputes et les rencontres négatives alimentées par la colère.

Le fondement sous-jacent de cette période est la puissante présence du féminin et de tout ce qui touche à notre rapport avec lui. Les questions relatives à l’éducation, au soutien, à savoir si nous avons été aimés de notre mère, si nous méritons d’être pleinement accueillis et nourris, si nous craignons le pouvoir de cette énergie, peuvent faire surface en chacun de nous, en fonction des zones qui nous rejoignent. Il est temps de mettre fin à cette relation amour / haine avec le féminin et de pénétrer pleinement dans le réservoir de soutien qu’elle peut fournir.

L’autre jour (parmi d’autres choses irritantes), mon lave-vaisselle a commencé à couler et mon broyeur à déchets s’est figé. Après quelques minutes de mots que je ne vais pas écrire ici, une idée m’a frappé. À quand remonte la dernière fois que j’ai «nourri» mes appareils? La tradition Huichol (indigène du Mexique) inclut une relation forte avec l’idée féminine de «nourrir ses outils» pour les garder heureux et fonctionnel. Je le sais! Ils ont donc tous les deux reçu une chanson et un peu de tabac (et un peu d’aide d’une clé à molette). Je suis passé de la colère et de l’irritation à la compassion et au nurturing. Tout va bien et fonctionne bien maintenant.

Ce temps lunaire nous encourage à faire face à la crise en transformant les défis en opportunités. Le cadeau de toute période difficile est la façon dont vous naviguez. Lors de crise énergétique, elle se manifestera souvent dans les aspects les plus solides de votre vie, de votre environnement physique et de votre corps, en particulier de vos os et de vos dents. Je vous encourage à passer un peu de temps en cette pleine lune pour être proactif dans le développement de votre propre relation avec le féminin, de «nourrir vos outils», et être dans la nature avec présence et concentration. Harnachez le pouvoir de cette lune pour nourrir vos propres objectifs et désirs. Regardez ce que vous souhaitez créer au lieu de ce à quoi vous résistez. » – Lena

J’ai envie de rajouter que cette pleine lune de courage et de vérité sera une occasion hors du commun pour accueillir le changement. De jour en jour (et ils passent de plus en plus vite!!!) la Vie nous inonde d’une force créatrice de plus en plus puissante. En fait, la Vie EST créatrice. Et si on semble stagner ou se vautrer dans nos habitudes et notre confort désuets mais sécuritaires, elle nous envoie immanquablement des petits ou grands rappels afin de nous sortir de notre torpeur.

La Vie = Créativité
Créativité = Changement

Ces changements peuvent être petits ou grands, doux ou plus féroces. La façon dont nous les percevrons et les traverserons sera de beaucoup influencée par notre capacité à danser avec le mouvement et le changement. Et notre capacité à oser être profondément honnête envers nous-même!!!!!

Mais concrètement, il arrive que lorsqu’on se fait secouer de la sorte, notre mental s’emballe et tente de prendre le contrôle des rênes. Se faisant, souvent le stress se pointe et avec lui nos différents patterns d’adaptation, plus ou moins désuets.

Plus que jamais l’intuition et le ressenti sont des alliés essentiels. Contrairement au mental qui prendra souvent ses décisions dans la peur et en fonction de notre survie primaire (et donc anti-changement généralement), l’intuition et le ressenti sont les messagers de notre Coeur et de notre puissance sacrée. Comme l’aigle qui peut s’élever pour voir plus loin, notre intuition et notre ressenti ont une vision beaucoup plus large que celle de notre mental, même quand il y met tout ce qu’il peut.

Notre intuition est celle qui sait. Celle qui sent.

Mais comment la suivre lorsque la peur du changement s’empare de nous? Lorsque le stress est si grand que nos épaules sont rendues à la hauteur de nos oreilles? Lorsque la Vie (et la Pleine Lune) nous brasse et nous secoue?

Voici sept outils qui pourraient être utiles cette semaine (et tout le temps!).

1- Respirer. Oui oui, s’arrêter même une minute, fermer les yeux, mettre une main sur notre coeur et l’autre sur notre bas ventre, et RES-PI-RER. Plusieurs fois, de plus en plus profondément. Sentez-vous vos épaules qui commence à reprendre leur place? 😉

2- Avoir Foi. Le changement fait partie intégrante de l’essence même de la Vie. Rien sur cette Terre est permanent. Se contracter face aux mouvement de la Vie est non seulement inutile, mais nous demande une somme d’énergie colossale qui en bout du compte ne changera rien, si ce n’est que de compliquer les choses.

3- Aller dehors. Là aussi, même si ce n’est que 5 minutes et que le seul arbre à moins de 5 minutes de vous se veut un palmier en pot dans un magasin 😉 , laissez vos yeux et votre âme aller vers lui. Sentez comment cet arbre et vous faites partie du même grand plan. Sentez son calme et laissez le vous apaiser. Naturellement, si vous avez accès à une forêt, si petite soit-elle, allez vous y réfugier et permettez lui de vous accueillir. Et si l’environnement s’y prête, marcher dans ce bois en lui parlant à voix haute. Parlez lui de ce qui vous tracasse, de votre situation, de vos peurs, de vos doutes. Permettez-vous de vous accoter sur un arbre. Ou de l’enlacer de vos bras. Déposez vos inquiétudes dans cette forêt ou ce sous-bois et laissez vos peurs se mêler à la terre et se transformer en humus riche et fertile. Sentez comment vous faites partie d’un tout.

4- Jouer. Jouez avec votre mental et ses peurs. Au lieu de faire place à ses scénarios catastrophiques et sa ribambelle de possibilités plus inquiétantes les unes que les autres, écoutez le BRIÈVEMENT, puis dites vous « Et si… » Et si tout se réglait pour le mieux? Et si au bout de ce qui me semble une épreuve se trouve la solution que je recherchais depuis des mois? Et si j’étais capable de traverser ce changement avec fluidité? Et si je suis plus forte et outillée que je ne le pensais? Et si, et si, et si….. La clé ici est de se créer des scénarios POSITIFS et empowering. Lâchez vous lousse et permettez vous de créer des scénarios magnifiques!

5- Se reposer. En écrivant ces deux mots je revois mes enfants lever les yeux vers le ciel en me disant « Oui maman, je sais: dormir plus, boire de l’eau et passer moins de temps sur mon iPhone! » 😀 Mais reste que se reposer et se détendre est primordial. De un, le manque de sommeil donne des signaux au cerveau qui AMPLIFIENT le niveau d’hormones de stress, ce qui est à l’opposé de ce que nous avons besoin…  De deux, dans ces moments de sommeil et/ou de détente, c’est aussi là que l’invisible peut travailler le plus facilement avec nous. Essayez de démêler les cheveux d’un enfant de 4 ans qui court partout et vous me direz ce qui est le plus facile… l’enfant qui court ou l’enfant qui s’assoit tranquillement pour lire un livre durant qu’on le peigne?

6- Demander de l’aide. Vous. N’êtes. Pas. Seule. ♥
Souvent, notre impression de ne pouvoir se fier que sur nous vient de fausses croyances achetées au fil des années. Permettez-vous d’être soutenue et réalisez que vous n’êtes pas seule. Osez demander. Osez vous ouvrir. À quelqu’un de bienfaisant, à un organisme d’aide, etc.  Et si malgré tout vous vous sentez seule, retourner au point 3 et allez prendre un arbre dans vos bras en lui demandant son aide. Vous n’êtes pas seule. L’Univers est de votre bord et travaille pour et avec vous. Sentez cette puissance bienveillante qui veille sur vous. Faites confiance à cette force de Vie. Vous n’êtes pas seule.

7- Bouger. Notre humanitude ayant peur du changement, vous avez tout à gagner de poser des gestes, aussi petits soient-ils, pour avancer par en avant. Ma grand-mère avait un conseil super efficace pour les moments où le cerveau spin et les émotions s’emballent: prendre une douche et se laver les cheveux. Sérieux, aussi déplaisant que ça peut être de se faire donner ce conseil quand on a l’impression qu’on ne verra plus jamais clair et que ce qu’on vit est énorme, ça fonctionne à tout coup. La preuve, ce conseil se transmet maintenant de génération en génération. 😉
En fait, nettoyer ou ranger quelque chose fonctionne aussi. Faire la vaisselle, passer le balais, désherber une plate-bande, nettoyer un tiroir, classer ses crayons par couleur, peu importe, chaque geste aide. Il aide parce qu’il nous fait bouger, et parce qu’en nettoyant/triant/plaçant, on aide nos énergies, notre cerveau et nos émotions à se nettoyer, à trier le bavardage et à placer les idées à leur place.
Rien à nettoyer/classer/ranger, alors ouste! Allez prendre une marche, même si c’est seulement jusqu’au coin de la rue. Pas envie de marcher? Habillez vous et allez vous asseoir dehors ou au bord d’une fenêtre ouverte. Regardez le ciel. Sentez à quel point vous faites partie d’un tout beaucoup plus grand. (voir le point 3)

Rappelons-nous que l’Univers, et donc les énergies de la Pleine Lune, travaillent pour le plus grand bien, et non contre nous. Comme un parent bienveillant, il y a des moments où les énergies s’intensifient afin de nous secouer les puces pour que nous nous mettions à regarder notre vie et nos choix avec de nouveaux yeux.

Laissons partir les tensions et les inquiétudes et faisons équipe avec notre ressenti et notre intuition, messagers de notre Âme et de notre espace du Coeur. Passons à l’action selon cette guidance afin d’agir à partir de notre centre (et non de réagir à partir de notre peur et notre tête). Mettons les mains à la pâte avec foi.

L’humanité traverse de grandes périodes qui, malgré leurs tempêtes, sont pour notre plus grand bien. Trussssst!

Avec Amour, Lumière et Gratitude

Mariepierre

 

 

Danser avec l’invisible

Bien que je sentais depuis un petit bout de temps que j’écrirais un billet au sujet de ma relation avec les animaux totems et de comment je travaille avec eux, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aujourd’hui ni à ce que ce titre me saute aux yeux.

Danser avec l’invisible…

Effectivement, c’est à la base de tout ce qu’est La Déesse Joyeuse et aussi une grande partie de moi depuis très longtemps.

Mais de là à l’écrire aussi directement, ça me fait réaliser à quel point je l’assume de plus en plus ouvertement, particulièrement depuis un an. Yé!

J’ai longtemps gardé mon côté « weird et wild » un peu caché, n’en parlant qu’à celles et ceux qui pataugeaient déjà dans ces sphères ou qui demandaient clairement à en savoir plus à ce sujet. Le partageant ici aussi bien sûr, mais pas partout. Me gardant une p’tite gêne comme on dit.

Mais les temps ont changé. Et moi aussi j’ai changé.

Il y a une nouvelle solidité qui s’est installée. M’assumer et oser encore davantage montrer mes couleurs est devenue un jeu que j’aime beaucoup. Plus qu’un jeu en fait, une façon d’être.

À date, non seulement personne ne m’a lapidé, 😛 mais ça a même donné lieu à des conversations vraiment chouettes, même à des endroits où j’aurais habituellement mis mon spirit un peu de côté.

Dans une de ces plus récentes occasions, j’ai même pu expliquer ce que je faisais (et surtout pourquoi) à une personne qui, ayant vu une photo de mes crânes de coyote passer sur Facebook, se demandait si je n’étais pas dans une secte. 😀 Notre discussion a donné lieu à de beaux échanges et c’est avec joie que j’ai senti qu’en aucun moment je ne m’étais questionnée à savoir si j’expliquais tout ça en diluant ou non, sachant que mes interlocuteurs n’étaient peut-être pas aussi flyés que moi.

Aussi flyés que moi….. C’est ça l’affaire! Ce n’est pas une question d’être flyée ou pas, mais plutôt une question d’être intègre, transparente, et de tout d’abord honorer qui je suis vraiment (je parle au je mais ça vaut pour tout le monde! 😉 ), même au risque que certaines personnes prennent leurs distances. Parce que de toute façon, si elles reculent c’est surement que nos chemins sont bien différents et que je n’aimerais pas plus marcher sur leur sentier que eux sur le mien! Et tout ça peut se faire dans un très grand respect! Un respect qui commence par se respecter soi!

Le vent tourne et le temps est à sortir de l’ombrage de ce que nous avons été pour devenir pleinement ce que nous sommes. De le rayonner. De l’assumer.

Pour moi, ça signifie entre autre partager et parler d’avantage de mon alliance avec le monde animal et sa médecine. De comment je travaille avec l’alliance de certains animaux, comment ils se présentent à moi, comment je collabore avec eux pour répandre leur message, l’aide qu’ils veulent apporter à notre humanité et à celle qu’elle devient.

Ce matin, entre deux sessions d’écriture, j’ai eu envie de photographier ma table d’atelier. La lumière et l’énergie qui en émanaient me touchaient. J’ai eu envie de le partager sur Instagram et Facebook. Partager ce qu’est en partie mon environnement actuel.

Ce faisant, j’ai aussi senti que cette médecine invisible qui est déjà à l’oeuvre dans ces trois nouvelles cuvées de pochettes sacrées, en gestation sur ma table d’atelier, voulait que je parle d’elle, que je commence à livrer des petits morceaux de son message.

Nous voici donc.

Trois pochettes…

Pochette Féminin Sacré
Pochette Femme Sauvage
Pochette La Louve

Et un trio puissant!!!!

La dernière fois que trois pochettes ont demandé à naître en même temps remonte à novembre 2012! Habituellement, elles me viennent une cuvée à la fois, parfois deux.

Et encore plus particulier, c’est que ces trois essences forment un trio vraiment spécial et que leurs médecines dansent déjà ensemble alors qu’elles sont toutes les trois qu’au tout début de leur manifestation physique.

Mon atelier est donc présentement habité par les médecines de la louve, de l’outarde (bernache du Canada), de la biche, de la bisonne, de la coyote, du phoque et du balbuzard. Ça ne passe pas inaperçu! 😀

Sept alliés, de ciel, de terre et de mer.

Et trois de ces sept alliés font partie de ma roue totémique personnelle. Wow!

En acceptant d’aider à mettre au monde ces trois cuvées de pochettes sacrées, je me trouve automatiquement à cohabiter avec leurs médecines, dont celles de ces sept animaux qui en font partie. À eux viendront se rajouter l’aide et l’alliance de plantes, d’huiles essentielles et de pierres. À eux se rajouteront également des guides, des déesses et des archétypes bien précis.

La création de pochettes sacrées est également une occasion pour moi d’approfondir ma relation avec ces essences et influences éthériques. Je mets donc les pieds dans une nouvelle étape et ça me réjouie!

Je partagerai sûrement certaines de mes découvertes et apprentissages ici, ainsi que sur Instagram et Facebook. Bien sûr, les abonnées aux Nouvelles Hebdomadaires (l’infolettre) auront toujours un petit partage supplémentaire à ce sujet (en plus de tous les autres plus 🙂 ).

Je vous souhaite une merveilleuse fin de journée et, sur ce, je retourne danser avec l’invisible!

Avec Amour et Lumière,

Mariepierre

Joyeux carrés aux amandes, noix et lucuma

Il y a (déjà) deux semaines, je partageais ces délicieux et soutenants carrés aux amandes, noix et lucuma avec un groupe merveilleux de femmes venues participer à l’atelier La Coyote et la Femme Sauvage que j’animais à Bromont.

Je leur avais alors promis de leur partager la recette, et j’ai décidé d’en profiter pour la partager ici aussi. ♥

Ces carrés sont adaptés en très grande partie d’une recette de Sandi Bruner. Vous pouvez trouver la recette originale (en anglais) ici.

Naturellement, je n’ai pu m’empêcher d’y ajouter un étage chocolaté! 😉

J’aime bien le fait que ces carrés nourrissants et délicieux soient vraiment hyper faciles à faire et qu’ils puissent se conserver 2 à 3 semaines au frigo. Mais gageons que vous les mangerai avant (c’est du moins ce qui arrive par chez-nous! 😀 ).

À noter que leur contenu en huile de coco fait qu’ils préfèrent une température plus fraîche afin de garder leur fermeté.

JOYEUX CARRÉS AUX AMANDES, NOIX ET LUCUMA

Rendement: 16 carrés

Ingrédients

Pour la base aux noix:
1 tasse de noix de Grenoble
1/4 de tasse d’amandes
1/4 de tasse de graines de lin moulues
1/4 de tasse de poudre de lucuma
1/4 de tasse d’huile de coco
1/4 de tasse de beurre d’amandes
2 cuillères à soupe de sirop d’érable
1/4 de cuillère à thé de cannelle moulue
une pincée de sel

Pour le nappage au chocolat:
30 grammes de beurre de cacao
2 cuillères à thé d’huile de coco
2 cuillères à soupe de sirop d’érable
3 cuillères à soupe de cacao de bonne qualité

Préparer un moule carré de 8 x 8 pouces (ou son équivalent) en le recouvrant de papier parchemin (ou de papier ciré) que vous laisserez dépasser des deux côtés. Le papier sert principalement à pouvoir retirer facilement la préparation refroidie afin de la couper en morceaux.

Passer les noix et les amandes au robot culinaire afin de les moudre grossièrement.

Dans un grand bol, mélanger les graines de lin moulues, la poudre de lucuma, la cannelle, le sel et les amandes et noix moulues. Bien mélanger.

Dans un petit chaudron ou une petite poêle, réchauffer doucement l’huile de coco, le beurre d’amandes et le sirop d’érable jusqu’à ce que l’huile de coco ait fondu et que vous puissiez bien mélanger le tout.

Verser le mélange fondu sur les ingrédients secs se trouvant dans le bol et bien mélanger.

Mettre cette préparation dans le moule recouvert de papier et bien presser la pâte avec les doigts ou avec une fourchette.

Mettre au frigo ou au congélateur puis préparer le nappage au chocolat.

Pour le nappage, mettre dans un chaudron à feu doux, le beurre de cacao, les 2 cuillères à soupe d’huile de coco et les 2 cuillères à soupe de sirop d’érable. Laisser fondre doucement, retirer du feu et y incorporer la poudre de cacao.

Une fois le nappage bien lisse, retirer les carrés du frigo (ou congélo) et napper de la préparation au chocolat.

Remettre au réfrigérateur jusqu’à ce que les deux étages soient complètement fermes, soit au moins une heure et idéalement 5 à 6 heures.

Lorsque les carrés sont bien durcis, les sortir du moule à l’aide du papier parchemin (ou ciré) puis les couper en 16 morceaux.

Déguster et conserver les carrés non mangés au froid! ♥

Bon appétit!

 

Comme toutes les recettes et photos, merci de respecter les droits d’auteur et de création!
©ladeessejoyeuse.com
Octobre 2018

Vénus rétrograde, la Nouvelle Lune, le Vent du Porteur de feu et autres influences

J’aime bien suivre de près certains sites de prévisions énergétiques et bulletins astrologiques. Sans tout décider de ma vie en fonction d’eux, je trouve souvent que certains d’entre eux me donnent de bons outils pour tirer partie de ces influences astrales, planétaires et autre et de travailler AVEC leur alliance.

Mais depuis deux mois j’ai l’impression que tout passe vite et que je réussis seulement à en survoler quelques uns, et encore là, ce survol est souvent plutôt fait en diagonale.

Sauf que là…..

Vénus rétrograde!!!! ♥ ♥ ♥

Je le savais et je SENTAIS avec toutes mes cellules que cette alliance était précieuse. Mais je n’avais pas beaucoup de temps pour éplucher tous les sites que je consulte habituellement.

Heureusement, dimanche dernier, une jeune Sorciesse de la Côte Ouest ♥ m’a parlé de Natalia Benson qui, sur son site, se présente comme « mystique moderne, astrologue et coach d’empuissancement pour femmes » (traduction très libre…). Ce qui m’a tout de suite plu est la clarté de ses textes. Direct au but. Et dans des périodes comme celle que je traverse présentement, c’est exactement ce dont j’avais besoin.

Bref, grâce à elle, j’ai pris le temps de lire sur Vénus rétrograde et l’influence qu’elle a sur nous présentement. Et wow! J’ai tout de suite compris pourquoi je sentais cette urgence de trouver de l’information à son sujet! (Je vous en parle davantage un peu plus bas.)

Puis hier, une amie m’a parlé du Vent que nous a apporté la nouvelle lune, le Vent du Porteur de Feu. Tout de suite j’ouvre la page Roue de Médecine de Nadeije Athlan et me dirige vers sa page « Sous le vent de… » pour rafraîchir mes notions au sujet des rôles et des vents. (Je vous parle aussi de ce vent un peu plus bas.)

C’est là qu’un déclic s’est fait et que j’ai senti que c’était important que je vienne vous partager mes observations et surtout, ce que toutes ces infos (parce que ça m’a encouragé à prendre un peu de temps pour fouiner davantage) me donnent comme feeling.

J’ai donc décidé (ben non…. en fait j’ai clairement senti que c’était ce que mes guides me suggéraient de faire ♥ ) de vous partager un très bref résumé de mon interprétation et de plutôt vous laisser mes liens préférés ainsi qu’une brève description de leur auteur et/ou du site et du pourquoi j’y retourne souvent.

Alors donc…. ce ciel!

Tout d’abord:
Vénus est rétrograde du 5 octobre au 16 novembre
Le Vent du Porteur de feu est avec nous du 8 octobre au 7 novembre
Déjà là, moi j’y vois un clin d’oeil! ♥

Vénus rétrograde (rétrograde = retour vers l’intérieur)
Elle nous invite, nous encourage et nous pousse à assainir et réviser notre rapport à nos relations, à notre valeur personnelle et à nos finances. À être douce avec soi, à être notre meilleure amie.

Elle nous invite à plonger profondément en nous, à toucher à ces zones d’ombre que nous n’avons pas encore touchées, à oser regarder en face ce qui est important pour nous et ce qui a besoin d’être délesté afin de faire de la place. Elle nous pousse à oser se dire qui sont nos alliés, quels sont nos besoins, à prendre le temps de nettoyer et guérir nos vieilles blessures relationnelles, à faire la paix, à prendre le temps de se déposer et d’être harmonisée avec notre coeur et notre intuition.

Le Vent du Porteur de Feu
À chaque nouvelle lune, le vent change (il y en a huit) et chaque vent nous influence à sa façon. Le Vent du Porteur de feu est un vent féminin qui nous vient du Nord-Est. Il nous demande à être ultra présente. À être une gardienne engagée de notre feu intérieur, de notre énergie. Tout comme le feu invite à la présence, le Porteur de feu nous invite à être présente à soi, présente aux messages, présente au feu.

Je vous invite fortement à lire dans son entier le billet de Nadeije Athlan au sujet du Vent du porteur de Feu que vous pouvez retrouver ici.

Pour en savoir davantage sur Vénus rétrograde et surtout pour lire le texte (en anglais) d’où j’ai pris la majorité de mes informations à ce sujet, je vous invite à suivre ce lien qui vous emmènera directement sur la page du Venus Retrograde Report de Natalia Benson. Elle a aussi mis en ligne aujourd’hui un billet au sujet de la nouvelle lune qui comprend une méditation guidée. Ce billet est ici.

Et pour en lire davantage sur Vénus rétrograde mais cette fois en français, il y a cet excellent billet de Sofia Barao que vous pouvez retrouver ici.

Et pour en savoir plus sur la nouvelle lune (qui était hier soir ou tôt ce matin tout dépendant de votre fuseau horaire) il y a ce billet du site The Power Path (en anglais) où vous pouvez également retrouver un survol très complet des énergies du mois.
Il y a aussi ce billet (en français) de Sofia Barao (qui inclut une courte vidéo).

Et, une fois partie dans les suggestions de lien, si vous avez envie de lire le journal astrologique de la semaine (The NorthPoint Astrology Journal), il y a ce site de Pam Younghans. Vous pouvez y lire les prévisions directement sur le site ou vous abonner à son infolettre et les recevoir une fois par semaine.

Alors voilà!

Je vous souhaite une bonne lecture et une belle rencontre avec vous-même, bien guidée par Vénus rétrograde et par le Vent du Porteur de Feu! Que ces pistes vous aident à demeurer calme et en équilibre, même au milieu des bouleversements que peut nous apporter la Vie.

Avec Amour et Lumière,

Mariepierre

 

 

 

Un solstice, un portail, un passage, une mort et un hommage


décembre 2015

Mon gros bébé, ça fait deux jours que tu me pousses dans le dos pour que j’écrive enfin ce billet de blogue. Je ne sais pas trop comment le commencer ni la forme qu’il prendra, mais je m’y mets, simplement parce que je sens que c’est le temps et que c’est important.

Ce matin une guidance m’a doucement amenée à fouiller dans nos photos pour sélectionner celles qui feront partie de ce billet. J’ai trouvé l’idée bonne et m’y suis mise sans y réfléchir davantage, sentant que les mots me viendraient en temps et lieu.

Ce n’est qu’en reprenant les photos sélectionnées pour les traiter une à la fois que les émotions sont réapparues en force. À cette photo j’ai craquée…


mars 2010 – 11 mois

J’ai l’impression que je retardais l’écriture de ce billet parce que je ne savais pas trop s’il fallait que j’en fasse un récit de ton passage, un hommage au 9 ans que tu as passé à nos côtés ou mettre plutôt l’accent sur les leçons de vie et de cheminement derrière tout ce qui a entouré tes dernières semaines.  Cet après-midi je sens bien que tous ces questionnements sont une tentative à rester au-dessus des émotions en lien avec ton absence. Pourquoi? Parce que je suis surprise de leur ampleur compte tenu que je savais depuis longtemps que cette fin approchait. J’ai l’impression que dans les deux derniers mois, j’ai tellement rationalisé ton éventuel départ. Pourtant, ma peine était tellement vive dans les jours qui ont entouré ta mort. Une intensité plus grande que nature qui me visite encore par vagues, sans crier gare.

Tu as été le plus fort de nous deux dans ce grand passage.

Il faut dire aussi que tu étais celui qui était prisonnier de ce corps malade qui te restreignait de plus en plus à chaque jour.

À la fin mai j’ai su que tu venais d’amorcer ta descente. Je sentais à ce moment que tu étais en harmonie avec ton état et que le temps des décisions n’était pas encore venu. Que tout s’éclaircirait en temps et lieu.

Mais plus les semaines passaient, plus tu étais restreint dans tes déplacements. Fini les balades en auto pour aller explorer d’autres forêts. Fini les trop longues marches. Tu passais de plus en plus de temps couché et avais de moins en moins d’endurance quand tu t’excitais. Quelques minutes et tu retournais te coucher. Tout ça en plus de tes muqueuses et de ta peau qui avaient de plus en plus de problèmes.

J’ai demandé des signes.

Et j’en ai eu plusieurs.

Parmi les plus clairs et les plus frappants, il y a eu ce moment où, me sentant impuissante face à tout l’inconfort que tu semblais vivre, je me suis agenouillée près de toi et t’ai expliqué que je voyais 3 options pour que tu sois mieux. Une de ces possibilités étaient l’euthanasie. C’est seulement lorsque j’ai mentionné cette option que tu m’as spontanément donné la patte. Et c’est là que j’ai su, jusqu’au plus profond de mon être, que la fin de ton corps physique approchait à grand pas. La mort rodait.

D’autres signes se sont ajoutés au fil des jours jusqu’à ce que jeudi soir le 20 septembre, je comprenne hors de tout doute que le temps était venu, que tu n’en pouvais plus. Que tu étais prêt à te libérer de ton corps physique si mal en point. En regardant le calendrier ce soir là, j’ai réalisé que le lendemain j’avais une rencontre de travail avec une grande alliée. Je sentais que tu voulais ou devais partir rapidement, et qu’il y avait un lien entre ton départ imminent, la visite de cette alliée et l’Équinoxe qui approchait.

Le lendemain, j’ai donc profité du support que m’apportait la présence de cette belle amie pour téléphoner au vétérinaire. Il ne leur restait que deux places de disponibles. Une le jour même en fin d’après-midi (je n’étais pas prête à ce que se soit si rapide) et une le lendemain à 13:30.

Le lendemain.

Samedi le 22 septembre 2018.

Jour de l’Équinoxe…

Quand je t’ai laissé sortir ce matin là, tu as fait quelque chose que je ne t’avais jamais vu faire auparavant. Après t’être soulagé, tu as marché tranquillement, tout le long de la cour, comme si tu faisais une dernière fois le tour de ton territoire. Puis tu t’es arrêté presqu’au centre de la cour, tu as levé légèrement le nez vers le ciel et tu es resté longtemps comme ça, comme si tu t’imprégnais une dernière fois de cet endroit.

Une fois arrivé au vétérinaire, tu as semblé avoir un regain d’énergie. Tu es entré sans hésiter dans la clinique, toi qui s’y rebutais tant habituellement. Puis tu es monté sur la balance. Ton poids ce jour là? 88.8 (livres). Quand j’ai vu ce chiffre, la première chose qui m’est venu à l’esprit a été « Ça fait beaucoup de 8! » et j’ai senti que c’était aussi un message et qu’on était soutenu.

Une employée nous a reconduits jusqu’à leur petit « salon de fin de vie » et a installé une grosse couverture par terre où tu t’es couché. Je me suis assise à tes côtés, collée contre toi, ta grosse tête face à moi. On a eu un long moment ensemble avant que la technicienne vienne nous voir. Un long moment pour te flatter, te dire à quel point tu étais un chien extraordinaire, combien je t’aimais, ce qu’on faisait là, etc. Tout au long de la procédure tu as mis et remis ta patte sur moi. Puis, quand les relaxants ont commencé à faire effet, tu as simplement accoté ta grosse tête sur mes cuisses. C’est dans cette position que tu as reçu la dernière injection et que tu as rendu ton dernier souffle. Ça s’est fait tout en douceur, avec une vétérinaire et une technicienne calmes et discrètes, et avec plein de temps pour rester avec toi avant et après la procédure.

J’ai suivi ma guidance tout au long de ce processus, et t’ai accompagné jusqu’au bout, jusqu’aux portes de la mort, de ta libération. Même si je savais que c’était la meilleure chose pour toi, que c’était ce que tu désirais et que le timing était le bon, ton départ m’a déchirée d’une façon brutale. Je suis repartie de là sonnée.

Quand j’ai quitté la clinique, en ouvrant la porte, j’ai senti que ce geste, ce seuil de porte, symbolisait un grand passage.

Je me suis permise de toucher au vide, à la profonde tristesse tout en sentant que ce départ était aussi une porte importante pour moi. Un passage, une renaissance.

Je n’ai pas encore tout à fait compris en quoi consiste ce passage , mais je sens comment cette déchirure est bien plus qu’une douleur et un deuil. Mon gros Bouddha, tu m’as offert une grande occasion de guérison à travers tous mes pleurs.

Une occasion entre autre d’accepter cette vulnérabilité dans laquelle j’avais les pieds et de permettre à la petite fille en moi de pleurer tout ce qu’elle avait à pleurer.

2018 aura été une année intense pour mon lien avec mes animaux. Tes « soeurs » minettes t’ont toutes les deux précédé dans cette traversée vers les Grandes Plaines de Lumière. Lili en janvier et Lulu, un mois jour pour jour avant toi (les récits de leurs départs sont ici et ici). Je sais que vos départs ont leur raison d’être. Ce n’est pas un hasard, j’en suis certaine.

J’ai choisi de permettre à la Lumière de s’infiltrer dans ce passage et dans mes questionnements. Je continue d’avancer ma vie, me permettant de m’arrêter quand une vague monte, et continuant d’avancer lorsqu’elle se calme.


juin 2013 – 4 ans

Je sens la petite Mariepierre en moi dévastée par ce départ.

Peut-être a-t-elle peur que je redevienne sérieuse? Ne crains rien ma chouette, avec la Coyote à nos côtés, être sérieuse n’est plus une option. Enlignée et concentrée oui, mais avec équilibre et puissance. La Vie veille.


avril 2012 – 3 ans

Mon gros Bouddha, je t’aime. Merci d’avoir rejoint notre tribu en juin 2009.


juin 2009 – 2 mois

Tu n’as pas été un chien comme les autres. De un, j’ai toujours eu l’impression, surtout dans les 5 premières années de ta vie, que tu étais persuadé que tu étais un petit garçon-humain et non un chien.


Tu ADORAIS te faire brosser les dents – décembre 2011 – 1 an

Tu demandais à te faire déguiser quand les enfants sortaient les coffres de déguisements. Tu insistais également pour te faire orner toi aussi lorsqu’on sortait la peinture à maquillage.


Ça nous avait pris quelques minutes à réaliser que tu nous demandais d’être toi aussi maquillé! ♥

Tu as été le seul chien que j’ai connu à qui on a dû apprendre (et soutenir émotionnellement dans ton apprentissage) à ronger un os de chez le boucher. Tu étais un chien pas trop alpha de nature mais qui donnait TOUT ce qu’il avait quand venait le temps de protéger sa famille.

Le frère de mes enfants, mon deuxième fils.

Le copain yang de mon plus jeune.

Ta joie de vivre! Tes yeux pétillants, ton coeur grand comme le monde, ton énergie souriante et enthousiaste, et ce jusqu’à la fin.


Juillet 2015 – 6 ans – Un allié dans un déménagement initiatique

À tes yeux autant qu’aux nôtres, tu faisais entièrement partie de notre tribu de fous.

Tu es arrivé dans ma vie alors que mon quotidien était rempli d’enfants 24h/24 puisque nous faisions l’école à la maison. Une tribu bien vivante et débordante de créativité et de vie, quatre enfants de 4 à 18 ans, une maman (moi!), une vieille chienne malade et notre vieille minette qui avait alors 11 ans.


Août 2009 – 4 mois


Août 2013 – 4 ans


Août 2015 – 6 ans

Tu étais un chien au coeur souriant qui remplissait un grand espace dans notre famille et notre maison. Ton départ a laissé un grand vide.

Je me console en me disant que maintenant tu peux galoper joyeusement dans Les Grandes Plaines de Lumière, libre de tes douleurs et restrictions.


Nos escapades me manqueront! ♥


Février 2015 – presque 6 ans


Avril 2018 – 9 ans
Avec ton « neveu » venu passer 5 mois chez-nous,
t’apportant une grosse dose de bonheur et de soutien! ♥


février 2010 – 10 mois

22 septembre 2018.

Cette date restera gravée dans ma mémoire.

Ce jour là, je suis revenue à la maison sans toi. Rapportant une laisse et un collier qui ne serviront plus.

Ce jour là, tu es parti et on m’a redonné la responsabilité de ma joie et de mon expansion.
On m’a aussi offert de traverser un passage, un portail.

J’ai saisi cette offre.

Que me réserve la suite? Je ne saurais le dire.

Mais je sais qu’un jour je comprendrai pourquoi en 2018 tous mes animaux sont partis, chacun d’une façon bien différente.

Merci mon gros chien pour ces neuf années bien remplies!
Tu auras toujours une gigantesque place dans mon coeur! ♥

Mariepierre

 

 

Le top 5 des pensées positives de septembre

À chaque jour (ou presque), je partage une pensée positive sur la page Facebook de La Déesse Joyeuse. Je me suis souvent demandée comment vous en faire profiter à vous aussi sans toutefois envahir mon blogue d’extraits de la page FB. J’ai eu l’idée de vous partager, au début de chaque mois, quelques unes des pensées les plus vues/partagées/likées sur FB. Voici donc les 5 tops du mois de septembre. 🙂

En cinquième position:

En quatrième position:

En troisième position:

En deuxième position:

Et finalement, en première position de ce palmarès de septembre ♥

J’espère que ces pensées vous auront plu et inspiré! Peut-être aurez-vous envie d’en imprimer une (ou toutes!) pour mettre sur votre frigo ou dans votre espace de travail! Aussi, si vous sentez l’envie de les partager allez-y! Je vous demande alors simplement de les garder tel quel et surtout, ne pas enlever le logo de La Déesse Joyeuse. Beaucoup d’heures mensuelles passent à les créer. ♥

Et pour la page FB de La Déesse Joyeuse, c’est par ici!

Avec amour et lumière

Mariepierre

La guérison ne viendra pas du dehors, l’oiseau sait voler.

Le billet d’aujourd’hui est un texte de Nadeije Athlan, reproduit ici dans son intégralité avec la permission de l’auteure. Publié originellement sur sa page Facebook, vous pouvez aussi retrouver les perles de sagesse de Nadeije sur son site web.

Bonne lecture! ♥

La guérison ne viendra pas du dehors, de l’autre.
Le guérisseur, la guérisseuse, créent un espace sacré propice à l’émergence de la prise de conscience de ce qui vous sépare de vous-même.
Herbes, médicaments, interventions en tout genre, prières, rituels…tous ces outils, toutes ces pratiques, récentes ou millénaires, sont là pour vous soutenir pendant que vous faites le chemin du retour.
Retour vers soi, retour vers Soi, retournements de situations, retour à l’origine de la blessure ou du mal que vous portez, retour à l’équilibre rompu…
Car même quand la blessure vient de l’autre, quand la maladie semble venir du dehors, quand le mal-être est causé par des événements extérieurs sur lesquels vous n’avez aucun contrôle, c’est encore vous qui êtes porteurs et porteuses de ce qui se vit en vous.

Qu’est-ce qui favorise la vie vivante en vous?
Qu’est-ce qui met gentiment à jour votre ombre?
Qu’est-ce qui est comme une bouffée d’air frais et de lumière dans une chambre sombre?

Entrez dans ces pièces encombrées que vous n’avez pas ouvertes depuis longtemps…
Écoutez les voix intérieures qui connaissent les meilleurs chemins pour vous.
N’ayez pas peur de ce qui habite en vous. C’est encore vous.

Soyez un foyer accueillant pour toutes les parties de vous exilées, oubliées, rejetées, silencieuses, cachées…

Respirez.

Laissez-vous être ce que vous êtes; non pas l’idée que vous vous faites de vous-même, ou les personnages que vous jouez ou dans lesquels vous êtes coincées.
L’oiseau sait voler.

La Mouffette, cette alliée discrète et odorante

La Mouffette est une alliée discrète, plutôt nocturne, préférant les moments où le calme règne. Animal paisible sauf si on la provoque, son odeur caractéristique nous rappelle l’efficacité de son jet odorant. Se faisant, elle inspire le respect et déambule avec confiance.


Crédit photo Chad Horwedel

La mouffette assume pleinement, simplement, entièrement qui elle est et émet cette odeur repoussante qui éloigne ses prédateurs et tous ceux qu’elle ne veut surtout pas avoir près d’elle tout en attirant irrésistiblement les siens.

Combien de fois émettons-nous une odeur qui n’était pas vraiment la notre pour nous retrouver entouré de prédateurs? Ces odeurs travesties nous semblent souvent une garantie que nous recevrons une attention alors que notre odeur véritable risque de ne pas toujours créer le même engouement.

Mais quand nous nous couchons dans notre terrier le soir, de qui voulons-nous être entourée? De celui qui s’apprête à nous bouffer? De l’autre qui va d’une seconde à l’autre se rendre compte que nous ne sommes pas celle que nous annoncions? Ou de quelques êtres compatibles à notre espèce, plus rares, mais tellement dans la même fréquence que nous, avec qui nous pouvons simplement nous détendre et être?

Exprimer pleinement qui nous sommes est la seule façon d’être reconnue par les siens!


Crédit photo Pat Gaines

La Mouffette nous rappelle que c’est en se respectant soi-même d’abord, en nous assumant pleinement, que nous nous attirerons le respect d’autrui. Certains choisiront de faire un grand détour afin de nous éviter tandis que nos semblables nous reconnaîtront facilement. Elle nous encourage et nous soutient afin que nous affichions fièrement et solidement nos couleurs.

Sa médecine est merveilleuse et la Mouffette nous assistera dans tout ce qui a trait à la confiance en soi, au calme et au respect. Se respecter soi-même. Respecter les autres. S’attendre à être respectée. L’exiger lorsque nécessaire…

Laissons la mouffette éveiller en nous cette médecine si importante.

 

Pour aller plus loin:
SAMS, Jamie & CARSON, David. (2010). Les Cartes Médecines. Montréal: Éditions Octave Inc, pp 73-76.
BOUCHARD, Serge. (2006). Confessions animales – Bestiaire. Montréal: Éditions du Passage, pp 48-51

 

 

Montrer les crocs et faire un choix

Hier midi, assise sous un arbre, entourée de joueurs de soccer de 13 et 14 ans qui attendaient que leur dernier match de la saison ait lieu, je poursuivais ma lecture de Croc-Blanc de Jack London.

La semaine dernière, alors que j’avais environ une centaine de page de lues, j’en glissais un mot dans la section Coup de Coeur de l’infolettre de La Déesse Joyeuse. Je partageais comment ces cent pages m’avaient séduite et que j’avais l’impression de me souvenir pourquoi ce roman m’avait tant plu à l’adolescence.

Mais hier après-midi, rendu à la page 134, j’ai arrêté ma lecture, dégoûtée. À la énième description de comment les hommes utilisaient la force démesurée pour frapper la liberté et l’instinct hors du loup j’ai eu l’impression que mes babines se retroussaient et que j’aurais pu mordre.

Je suis Femme-Louve et je l’assume de plus en plus alors qu’à l’adolescence je n’en étais pas aussi consciente. Je sentais l’appel de la forêt et de la nature mais, probablement parce que de passer d’enfant à jeune femme était déjà assez intense en soi, toucher la femme-louve en moi était simplement hors de portée.

Mais maintenant, 35 ans plus tard, j’en suis à un point dans ma vie où ma Femme Sauvage a une énorme place en moi. Et où je me donne de plus en plus le droit de l’entendre et de l’écouter.

Et c’est elle qui montrait les crocs hier midi. C’est elle qui m’urgeait de refermer ce livre. À quoi me servirait de plonger dans ces détails et descriptions de méchanceté humaine et de domination envers ce qu’il y a de sauvage dans l’animal?

J’ai donc décidé que je passais à ma prochaine lecture et que Croc-Blanc resterait un souvenir vague de mon adolescence. J’ai entrepris (et là, lecteur amoureux des livres soit conciliant) d’arracher les pages du roman qui avaient des illustrations de loup qui me plaisaient pour les intégrer éventuellement à des collages. J’y ai été en ordre, commençant ma collecte d’images à partir de la première page et, rendu environ au 2/3 du livre, le titre d’un chapitre a attiré mon attention. « Le maître d’Amour ».

Par curiosité j’ai lu les premières lignes de ce chapitre et ai eu l’impression que l’histoire était rendue à un tout autre endroit, peut-être de l’autre côté des descriptions de méchancetés et de brutalités dominantes qui avaient arrêté ma lecture. J’ai rapidement feuilleté en diagonale les pages précédant ce chapitre et me suis dit que j’y jetterais un oeil plus attentif de retour à la maison et que je continuerais peut-être ma lecture à partir de cette page. Je déciderais ça le soir venu.

C’est ce qui est arrivé. J’ai finalement sauté la lecture des pages 133 à 222, sautant ainsi les pages de cruautés et de souffrances pour n’y replonger que là où Weedon Scott entre dans la vie de Croc-Blanc et le sauve des mains de la vermine qui en avait fait un chien de combat.

J’étais heureuse d’avoir eu l’idée d’arracher les pages où les illustrations me plaisaient parce que si je ne l’avais pas fait, j’aurais arrêté à la page 134.
Et j’aurais manqué la beauté des liens entre Scott et Croc-Blanc.

Mais je n’écrivais pas ce billet pour vous faire un résumé de lecture. Mon but est plutôt de nous rappeler que nous avons toujours un CHOIX. Et que plus nos choix sont conséquent avec le chemin que nous choisissons de marcher, plus nous pouvons avancer d’un pas souple et sûr.

Nous sommes quotidiennement bombardés d’informations, de choix et d’options, certains faisant appels à nos désirs, nos besoins, nos valeurs et même nos souvenirs.

Hors, ce n’est pas parce qu’un choix semble répondre à une ou plusieurs de ces catégories qu’il faut l’adopter sans discernement. Ce n’est pas parce que je me souvenais avoir adoré ce roman de Jack London quand j’avais 16 ans que je me devais de le relire dans son entier. Je ne suis plus celle que j’étais alors, bien que cette belle ado intérieure me soit encore d’un grand soutien.

J’ai envie de livres qui me transportent et me font du bien.

Je n’ai jamais aimé les films et les livres d’horreur et plus le temps passe
plus ma définition d’horreur en ratisse large.

Je ne comprends toujours pas comment j’ai pu lire ce livre à mon adolescence et n’avoir aucun souvenir des brutalités et combats de chiens qui remplissent cette centaine de pages. Le cerveau est fascinant.

Heureusement, ma Femme Sauvage et ma Louve intérieure veillaient et m’ont, une fois de plus, aidée à reconnaître mes limites, mes frontières et les faire respecter.

Notre ressenti, notre guidance et notre lumière intérieure sont présents et prêts à nous aider à transformer notre expérience terrestre. Les choix que nous faisons facilitent ou nuisent à notre capacité de recevoir leur aide et leur soutien.

J’ai envie de conclure avec ceci: l’important est de faire des choix CONSCIENTS.
Et d’assumer ce qui découle de ces choix!

Qu’en pensez-vous? Que vous murmure (ou crie) votre intuition à propos de vos choix? Ou de vos non-choix?

Les non-choix…. je vous reviens à ce sujet dans un prochain billet!

Avec Amour et Lumière


crédit photo Arne von Brill

Mariepierre

 

Sagesse de Montagne

J’ai la chance d’habiter une région où les montagnes sont bien présentes, et à chaque fois que je me tourne vers elles, j’ai tout de suite un grand élan de gratitude pour ces solides, vieilles, sages et calmes grand-mères qui veillent sur nous.

La Montagne est une alliée merveilleuse.  Par sa force tranquille et solide elle nous rappelle la puissance et la majestuosité de notre Mère-Terre.

Saviez-vous qu’elles couvrent 24% de la superficie de la Terre?

Et que grimper une pente de 100 mètres en montagne peut offrir une variété climatique (et la biodiversité s’y rattachant) équivalant à marcher 100 km sur un terrain plat?

by Rachel Thecat on Flickr photo par Rachel The Cat

Selon Wikipedia, une montagne se forme toujours grâce à des forces qui modifient l’équilibre gravitaire (géoïde, ou champs d’égale pesanteur) en déplaçant (ou en ajoutant) des roches vers le haut. Le déséquilibre ainsi créé provoque un relief positif, et par compensation isostatique (flottaison de la croûte terrestre sur le manteau) un épaississement de la croûte (qui peut passer d’une épaisseur habituelle de 30 km à plus de 60 km).

Les premiers mots qui m’ont sauté aux yeux ont été: « Une montagne se forme toujours grâce à des forces qui modifient l’équilibre ».  Et en ouvrant la page web j’ai aussi été frappée par ceux-ci: « le déséquilibre ainsi créé provoque un relief positif ».

Les Montagnes nous parlent de force et d’enracinement.  Les épreuves, le squeezage de la vie et les déséquilibre ne sont-ils pas d’excellents accélérateurs d’évolution?  Des écartilleurs de conscience?  Des alliés d’évolution terrestre?

Une montagne se forme toujours grâce à des forces qui modifient l’équilibre.

Le déséquilibre ainsi créé provoque un relief positif.

Rocheuses 1

La Montagne nous rappelle notre force intérieure.  Elle nous murmure de suivre son exemple et d’installer bien solidement notre base.  Notre base interne en tout premier lieu. Ces grand-mères Montagne nous aident à nous enraciner comme elles, avec force et puissance.  Elles nous murmurent également de nous tenir la tête haute, comme la montagne qui élève son sommet vers le ciel.  Entre ciel et terre nous trouvons notre équilibre.  Dans cet équilibre nous touchons à notre calme, à notre force tranquille.  Dans cet équilibre nous voyons plus clairement.  Nous nous respectons davantage.

Tout part de soi.  Et tout est temporaire et finit par passer, tel les nuages semblant s’accrocher aux sommets des montagnes.

Rocheuses 2

Honorons notre grande force.  Honorons qui nous sommes actuellement.  Et soyons ouverts à ce que les vents souffleront vers nous.  Honorons qui nous sommes vraiment.

Rappelons nous.  Grand-mère Montagne.  Sa force.  Notre force, si semblable à la sienne, même quand, l’espace d’un long ou d’un court moment, nous l’oublions…

Si vous avez la chance d’avoir une (ou des), petite ou grande montagne dans votre région, je vous invite à prendre contact avec elle cette semaine.  Si de la parcourir est impossible, laissez votre regard caresser sa puissance et sa sagesse.  Laissez-la vous guider…

Une montagne se forme toujours grâce à des forces qui modifient l’équilibre.
Le déséquilibre ainsi créé provoque un relief positif.

Avec Amour et Lumière

Mariepierre