Auteur/autrice : Mariepierre Aubin

Le top 5 des pensées positives d’août

À chaque jour (ou presque), je partage une pensée positive sur la page Facebook de La Déesse Joyeuse. Je me suis souvent demandée comment vous en faire profiter à vous aussi sans toutefois envahir mon blogue d’extraits de la page Facebook. J’ai eu l’idée de vous partager, au début de chaque mois, quelques unes des pensées les plus vues/partagées/likées sur FB. Voici donc les 5 tops du mois d’août. 🙂

En cinquième position:

En quatrième position:

En troisième position:

En deuxième position:

Et finalement, en première position de ce palmarès d’août ♥

J’espère que ces pensées vous auront plu et inspiré! Peut-être aurez-vous envie d’en imprimer une (ou toutes!) pour mettre sur votre frigo ou dans votre espace de travail! Aussi, si vous sentez l’envie de les partager allez-y! Je vous demande alors simplement de les garder tel quel et surtout, ne pas enlever le logo de La Déesse Joyeuse. Beaucoup d’heures mensuelles passent à les créer. ♥

Et pour la page FB de La Déesse Joyeuse, c’est par ici!

Avec amour et lumière

Mariepierre

Le cycle de la Vie et de la Mort

Il y a presqu’une semaine, notre deuxième minette, notre Lulu dodue, a disparu. Je dis deuxième parce que notre autre minette (la mini Lili) est décédée à la fin janvier après s’être fait frapper par une voiture devant chez moi. (Vous pouvez lire ce récit en suivant ce lien.)

Depuis que nous sommes déménagés ici, avec la forêt qui n’est pas très loin et le caractère indépendant et « thug » de Lulu, je m’étais préparée à la possibilité que ma grosse minette rescapée de la rue ne revienne pas d’une de ses escapades nocturnes estivales, la région étant reconnue pour sa population de pékans, prédateurs des chats domestiques. Mais entre se préparer et le vivre…. ben c’est deux.

Le plus difficile a été d’espérer qu’elle ne souffrait pas et de ne pas savoir.

Ne pas savoir ce qui lui était arrivé puisqu’elle est simplement partie comme à l’habitude mais n’est jamais revenue.

Le premier 24 heures a été brutal et le vide grand.

Oui elle passait beaucoup de temps dehors l’été (la majorité de ses journées et de ses nuits) mais rentrait plusieurs fois par jour pour manger et pour se faire flatter quelques instants.

Ironiquement, durant le 48 heures qui a précédé son départ la température a beaucoup refroidi la nuit et elle ne s’est pas fait prier pour dormir au chaud.

Jeudi dernier, après presque 24 heures dans la maison, avec la température qui se réchauffait, elle est sortie.

Et n’est plus revenue.

Dès jeudi soir j’ai eu un mauvais feeling. Ce n’était pas normal qu’elle ne soit pas venue manger. C’était une minette bien gourmande. Je gardais espoir en me disant qu’une absence de 24 heures n’était pas automatiquement signe de fatalité. Vendredi j’ai arpenter les rues du voisinage au cas où elle se soit fait frapper, mais n’ai rien aperçu d’inhabituel.

Son bol est resté intact et à sa place jusqu’à dimanche. L’enlever voulait dire que j’avais perdu espoir et je n’étais pas encore rendue là…

Samedi pm j’ai été prendre une autre marche en m’assurant de bien me centrer et d’avoir les antennes et l’intuition à on et le volume au maximum. Ne sachant trop où regarder même si son territoire au niveau du quartier était assez restreint, mes pas m’ont amenée une fois de plus devant la forêt avoisinante. Mon regard allait de lui-même se perdre loin derrière les premiers arbres. Soudain j’ai su hors de tout doute. Lulu était dans cette forêt. Et je sentais profondément qu’elle n’était plus dans son corps physique et que je n’avais PAS à aller à sa recherche.

Je suis revenue chez-moi la tête perplexe devant le calme de mon cœur.

Une partie de moi disait let it go, que le cycle de la vie est parfait et sage alors qu’une autre partie aurait tellement aimé SAVOIR ce qui était arrivé, et surtout avoir une chance de boucler concrètement, d’honorer son corps si elle était morte. En écrivant ces mots à une amie au retour de ma marche j’ai entendu clairement « et si tout était parfait et qu’elle a mis son corps exactement à l’endroit où elle le voulait? »….

Samedi soir je me suis couchée tard, prenant le temps de faire mes demandes à l’Univers et à la pleine lune. Mes demandes à Lulu aussi.

Lui demander de venir me voir dans mes rêves ou du moins de m’envoyer un message clair de ce qui lui était arrivé et de ce qu’elle voulait que je fasse ou que je comprenne.

Le lendemain matin je me suis réveillée tôt et j’ai immédiatement senti à quel point j’étais totalement calme. Même ma tête. Pourtant je ne me souvenais pas d’avoir eu la visite de ma minette en rêve… Mais je sentais une grande paix émanant d’elle.

J’ai pris le temps de méditer et de faire le silence en moi et c’est dans cet espace que j’ai su, hors de tout doute, ce qui s’était passé.

Lulu n’était plus dans son corps et elle me disait qu’effectivement c’était dans cette forêt que son corps avait disparu, que oui elle avait été mangée par un pékan, qu’elle était totalement en paix avec ça, que ça avait été son choix de mode de départ, que ça ne servait à rien que j’aille arpenter la forêt parce que je ne la retrouverais pas physiquement, qu’elle avait adoré être notre minette mais que son temps sur terre était complété. Elle ajoutait également deux autres renseignements que je garde précieusement comme message personnel entre elle et moi mais qui m’ont surpris tout en me faisant un grand bien.

J’ai remercié l’Univers, ma belle Lulu, la perfection de cette ronde de la vie et de la mort, le libre arbitre que les chats à qui ont donne la liberté de sortir dehors ont, l’alliance avec le monde animal et les peuples invisibles. J’ai aussi remercié ce peuple des arbres que j’aime tant et qui a été le témoin silencieux de ce départ.

La boucle était bouclée, Lulu était maintenant traversée et elle pouvait chasser les écureuils des grandes plaines de lumières avec sa petite soeur Lili qui l’attendait depuis janvier dernier. Je sens qu’elle est bien et que tout ça est selon un plan beaucoup plus grand que moi et ça m’apaise.

Nous avons eu la chance de passer plusieurs années avec cette minette bien particulière au passé inconnu et à la personnalité calme et enracinée. Elle a choisi son départ et le moins que nous puissions faire est de respecter et d’honorer son choix. C’est donc dimanche que j’ai ramassé son bol de nourriture et son bol d’eau. C’était le geste de la fin.

Depuis, elle danse librement.

La maison n’est plus la même.

Il ne reste que mon gros chien, sa fidélité et ses problèmes de santé.
Dire que ça fait trois ans que je pense que c’est lui qui partirait le premier.

La Vie en sait beaucoup plus long que nous…
Mieux vaut lui faire confiance!

Merci ma belle Lulu d’avoir fait partie de notre tribu.
Tu auras toujours une place bien spéciale dans nos coeurs!♥

Mariepierre

 

 

Douceur glacée et gourmande pour temps de canicule mais tout aussi délicieuse par temps plus frais

Il y a quelques semaines, je partageais aux abonnées de mon infolettre un de mes coups de coeur alimentaire, ma version pimpée d’une recette de nicecream que j’adorais déjà vraiment beaucoup! ♥

Mais avant tout de chose, qu’est-ce que la nicecream? C’est un délice glacé à base de bananes se rapprochant de la crème glacée. Plus crémeuse qu’un sorbet et moins qu’une crème glacée traditionnelle, la nicecream « nature » a le grand avantage de ne contenir ni gras, ni produits laitiers, si sucre ajouté (à part les sucres naturellement contenus dans la banane bien sûr!) ainsi que tous les bienfaits de la banane.

Étant donné que j’ai un faible pour le chocolat, il allait de soit que ma version soit chocolatée, avec un bonus protéiné sous forme de beurre d’amandes et un extra pour les papilles gustatives et le coeur d’enfant avec ses morceaux de fudge aux amandes (qui sont vraiment délicieux et cochons!). ♥

Les variantes de nicecream sont infinies et je vous invite fortement à vous amuser à explorer les possibilités. En soit, la nicecream se compose de bananes congelées passées au robot ou au mélangeur à haute vitesse). That’s it!

Voici donc, ma recette pimpée:

NICECREAM CHOCOLAT-AMANDES AVEC MORCEAUX DE FUDGE AU BEURRE D’AMANDES

Rendement: 4 portions

Ingrédients

Pour le fudge:
1/3 de tasse de beurre d’amandes
2 cuillères à soupe d’huile de coco fondue
2 cuillères à soupe de sirop d’érable

Pour la Nicecream:
6 bananes congelées
1/2 de tasse de poudre de cacao
1/2 de tasse de beurre d’amandes
4 cuillères à soupe de poudre de maca (optionnel)

Préparation du fudge aux amandes
Bien mélanger ensemble le beurre d’amandes, l’huile de coco et le sirop d’érable. Étendre sur une plaque ou dans un moule recouvert de papier parchemin et mettre au congélateur pour un minimum d’une heure. La grandeur du moule n’a pas d’importance puisque le fudge sera coupé en morceaux avant d’être incorporé à la nicecream.

Préparation de la nicecream
Dans un robot culinaire ou un mélangeur à haute vitesse (style Vitamix), mettre les bananes congelées coupées en tranches épaisses, le cacao, la poudre de maca si utilisée et le beurre d’amandes. Mélanger à haute vitesse, en raclant les parois si nécessaire, jusqu’à ce que le tout soit bien homogène.

Transvider dans un bol et mettre au frigo pendant que vous passez à l’étape suivante.

Retirer le fudge du congélateur et le couper en morceaux grossiers (ou plus petits si c’est ce que vous préférez dans vos crèmes glacées).

Retirer le bol de nicecream que vous aviez mis au frigo et y ajouter les morceaux de fudge aux beurre d’amandes. Brasser doucement pour bien répartir les morceaux.

La nicecream au chocolat et fudge aux amandes peut être dégustée immédiatement (elle aura une texture de crème glacée molle) ou mise au congélateur quelques temps afin qu’elle durcisse davantage.

Si elle est longtemps au congélateur elle deviendra assez dure et, comme le gelato, aura avantage à être laissée environ une heure ou deux au frigo pour qu’elle puisse se ramollir assez pour être servie à la cuillère.

Alors voilà! C’est simple comme ça!

Reste à la déguster! Vous m’en donnerez des nouvelles si le coeur vous en dit! ♥

Bon appétit!

Mariepierre

Comme toutes les recettes et photos, merci de respecter les droits d’auteur et de création!©ladeessejoyeuse.com
Août 2018

Quand la calendule se sacrifie pour le renouveau

Parfois on s’accroche à de vieilles choses/personnes/façons de faire parce qu’elles ont déjà été belles et utiles et que de les retirer nous donne l’impression de leur manquer de respect ou nous fait simplement peur.

On a beau le savoir, il est facile de se faire prendre.

Lundi matin, aux prises avec un mental en overload, j’ai laissé de côté ma to-do list de tout ce que je voulais faire en lien avec La Déesse Joyeuse puis suis sortie voir mon jardin qui m’appelait. Depuis une semaine je sentais son besoin de se faire quasi radicalement épurer mais je me sentais alors trop impétueuse pour accomplir la tâche avec discernement.

Lundi pm, alors que j’étais seule à la maison, je me suis déposée près de lui et me suis assurée d’être centrée et à l’écoute. J’étais un peu incrédule devant ce que je recevais comme message: un grand ménage dans les plants de calendule.

Je savais que ma forêt de calendule s’apprêtait à tirer sa révérence mais c’était quand même un mois plus tôt que les années précédentes et elle était encore parsemée de plusieurs fleurs en pleine santé!

J’ai donc approché mon jardin doucement, me suis penchée vers le premier plant qui m’appelait et me suis mise à l’ouvrage. Cueillir les fleurs qui n’étaient pas fanées ainsi que celles à peine ouvertes, les mettre sur le plateau en vu de les rentrer pour les mettre au déshydrateur, puis tirer doucement sur le plant (qui lâchait prise tellement facilement!) et le mettre dans la pile pour le compost.

J’y suis allé un plant à la fois. Un petit pincement de coeur à la fois mais sentant en même temps que c’était exactement ce que cet espace demandait.

Au fur et à mesure j’ai découvert des petits plants résilients de mélisse et de tabac qui poussaient sous cette forêt jaune et orangée. Et je vous jure que le terme forêt n’est pas utilisé à la légère ici. Cette année, au moins 50% de ma surface cultivable était recouverte de plants de calendule qui s’étaient resemés d’eux-même à partir des graines abondantes des plants de l’été dernier. Bien sûr j’avais éclaircit au printemps mais ils avaient pris des proportions gigantesque durant l’été!

Une fois le travail complété, je regardais le jardin en sentant combien il était heureux et près à continuer, et c’est en me retournant et en constatant que ma montagne de plants déracinés allait (sans farce) à la hauteur de mes hanches, que j’ai eu l’image.

L’image de comment on peut s’accrocher longtemps, avec souvent les meilleures intentions du monde, à des trucs qui ont fait leur temps et qui sont rendus au point où ils nous nuisent ou ralentissent notre croissance.

Et que derrière cet embourbement se cache parfois des trésors qui ne demandent pas mieux que d’avoir un peu plus d’espace et de lumière pour croître!

Je me disais (avant de commencer l’épuration des calendules) qu’elles n’avaient pas fini leur cycle, qu’il y avait une raison pourquoi j’en avais autant cette année (allo le besoin de douceur et de joie!) et que c’était de leur manquer de considération que de les arracher en plein mois d’août.

Et maintenant?

Ma vision a changé. Je sens bien comment ce nettoyage a allégé la vibe de mon jardin et comment les bébés tabac et mélisse sont heureux et prêts à donner tout ce qu’ils ont pour croître avant les grands froids.

Et ça m’inspire!

Et me donne du courage!

Parce que moi aussi j’ai du ménage à faire et j’hésitais.

Hésiter peut faire suffoquer ce qui croît courageusement sous l’encombrement!

Et ça, je ne veux pas le risquer!

Alors go! Je continue à désherber les sphères de ma vie!

Bon jardinage!

Mariepierre

Traverser sa tempête

À chaque jour ou presque, je partage une pensée inspirante sur la page Facebook de La Déesse Joyeuse.  Habituellement, quand je m’installe pour le montage de ces images/pensées, j’en fais plusieurs et je programme leur publication pour les prochains jours. Je les prépare rarement le jour même. Ainsi, c’est un peu une surprise quotidienne pour moi de découvrir qu’elle pensée apparaît en ligne le matin.

Ce n’était jamais encore arrivé qu’une de ces pensées se transforme au cours de la journée en billet de blogue. Pourtant, dans les dernières heures c’est ce que j’ai senti qui s’imposait suite à la publication de celle-ci ce matin:

« Une fois la tempête terminée, tu ne te rappelleras plus comment tu as fait pour la traverser, pour y survivre. Tu ne seras peut-être même pas certaine qu’elle est réellement terminée. Mais une chose est sûre, quand tu en sortiras, tu ne seras plus la même personne. C’est la raison d’être de cette tempête. » – Haruki Murakami

Son synchronisme m’a coupé le souffle.

Depuis 48 heures j’accompagne deux clientes qui, chacune de leur côté, traversent une tempête émotionnelle et physique de niveau tropical. Leur résilience tout comme leurs pleurs et leurs inquiétudes m’émeuvent. Leur courage aussi.

Je pense particulièrement à celle qui s’est rendue au cœur de sa tempête sans trop s’apercevoir de ces grands vents qui s’amplifiaient et des nuages menaçants qui commençaient à prendre de plus en plus de place en elle. Elle a avancé avec courage et détermination jusqu’à ce que sa tempête, dans toute son intensité, la fasse tomber à genoux et qu’elle peine à se relever. Ce n’est que là, à genoux devant la puissance sauvage de ce qui rageait en elle et dans sa vie, qu’elle a réalisé l’état dans lequel elle était, sans pour autant comprendre ce qui lui arrivait.


Photo par Donald Lee Pardue

La traversé d’une tempête n’est pas facile et chaque tempête a sa propre ampleur allant des grands vents d’orages jusqu’au plus puissant des tsunamis.

Cheveux mêlés et yeux plein de poussières
Branches cassées
Poubelles renversées
Parfois même, tout le connu se fait pulvériser au point d’être méconnaissable.

Certaines tempêtes n’affectent qu’une partie de notre vie et d’autre, comme celle de ma cliente, s’empare de presque tout sur leur passage.

Mais ce qu’ont en commun les tempêtes, peu importe leur intensité, c’est qu’elles finissent TOUJOURS par passer. Je vous le promets.

Et ce que j’ai remarqué, autant par mes expériences de tempêtes personnelles et familiales qu’en tant qu’accompagnante de passage, le plus important à se souvenir est qu’il y a de ces tempêtes que l’on réussit à traverser en solo mais d’autres (la majorité) où on aura besoin d’aide. Et cette aide peut faire toute la différence.

Oser demander de l’aide, peu importe notre besoin. Même si notre besoin du moment est d’avoir une épaule sur laquelle pleurer ou se reposer ou quelqu’un pour garder nos enfants et/ou prendre temporairement la relève de certaines de nos responsabilités, ou autre. Oser demander. Même si on peut s’auto-juger, se trouver pas assez bonne ou fine ou courageuse. Oser.

Oser aussi dire non (ou oui!) et se permettre de ralentir.

Oser, lorsqu’on se sent prête, regarder la tempête avec un nouveau regard, avec une curiosité, avec une attention aux messages, aux apprentissages et/ou aux transformations qu’elle exige de nous.

Oser justement se permettre d’être transformée par ce grand passage, même si on peut présentement avoir l’impression qu’on n’en viendra pas à bout.

Et prendre soin de soi. De la façon dont nous en avons envie à ce moment là.

Pour certaines ce sera de dormir ou de passer de longues heures en silence à contempler la nature, pour d’autre ce sera marcher ou écouter de la musique, ou encore écrire et pleurer, ou dessiner et colorier, etc. Autant de possibilités que d’individus. Personnellement, lors d’un sérieux burn out il y a une vingtaine d’années, ce qui m’avait alors été le plus salutaire (en plus d’avoir une psychologue qui fittait super bien avec mes valeurs) était d’aller me faire chauffer le corps quelques fois semaine en cabine de bronzage et de refaire au complet tous mes albums de photos. Sur le coup je ne comprenais pas pourquoi mais je sentais juste que ça me faisait beaucoup de bien. Et c’était le principal.

Ralentir.

Prendre soin de soi.

Aller chercher de l’aide.

Et garder foi que ce n’est qu’un passage, que la tempête passera.

Et je ne pourrais finir ce billet sans vous rappeler  que si la tempête vous semble insurmontable, si vous avez l’impression que vous perdez pied et que tout ça est rendu trop pour vous, ne restez pas isolé avec cette détresse. L’aide est là. Sous toute sorte de formes, autant en médecine conventionnelle qu’en une panoplie d’approches plus holistiques. Parlez de ce que vous vivez, reach out, et permettez-vous d’être aidé.

« Une fois la tempête terminée, tu ne te rappelleras plus comment tu as fait pour la traverser, pour y survivre. Tu ne seras peut-être même pas certaine qu’elle est réellement terminée. Mais une chose est sûre, quand tu en sortiras, tu ne seras plus la même personne. C’est la raison d’être de cette tempête. » – Haruki Murakami

C’est une tempête et les tempêtes finissent par passer.

Trusssssst.

Avec beaucoup d’amour et de lumière

Mariepierre

Le top 5 des pensées positives de juillet

À chaque jour (ou presque), je partage une pensée positive sur la page Facebook de La Déesse Joyeuse. Je me suis souvent demandée comment vous en faire profiter à vous aussi sans toutefois envahir mon blogue d’extraits de la page Facebook. La semaine dernière j’ai eu l’idée de vous partager, au début de chaque mois, quelques unes des pensées les plus vues/partagées/likées sur FB. Voici donc les 5 tops du mois de juillet. 🙂

En cinquième position:

 

En quatrième position:

 

En troisième position:

 

En deuxième position:

 

Et finalement, en première position de ce palmarès de juillet

 

J’espère que ces pensées vous auront plu et inspiré! Peut-être aurez-vous envie d’en imprimer une (ou toutes!) pour mettre sur votre frigo ou dans votre espace de travail! Aussi, si vous sentez l’envie de les partager allez-y! Je vous demande alors simplement de les garder tel quel et surtout, ne pas enlever le logo de La Déesse Joyeuse. Beaucoup d’heures mensuelles passent à les créer.

Et pour la page FB de La Déesse Joyeuse, c’est par ici!

 

10 choses que j’aimerais dire à la petite Mariepierre de 6 ans

Et si il était possible de traverser le voile et de voyager la ligne du temps afin d’aller à la rencontre de soi-même? Se rencontrer plus jeune pour soutenir l’enfant que nous avons été ou encore un soi plus âgée pour lui demander conseil?

Depuis quelques semaines je pense souvent à la petite Mariepierre que j’ai été dans cette incarnation. Cette enfant de 6-7 ans (qui en fait se nommait alors Marie-Pierre), aux yeux songeurs et à l’esprit vif. Cette petite fille courageuse qui a bravé de grandes tempêtes avec une lucidité qui m’étonne encore à ce jour.

Je nous imagine nous rencontrant sous un grand arbre, les orteils dans l’herbe folle et les cheveux se faisant ébouriffer par le vent. À toi ma petite chérie j’aimerais dire ceci:

1.  Les grandes personnes ne savent pas toujours ce qu’elles font. Souviens toi TOUJOURS de te fier à ton intuition, même si certains adultes essaieront de te faire croire autre chose.

2.  Sois forte et courageuse. Il y aura beaucoup de tempêtes dans ta vie mais tu seras toujours soutenue. Parfois tu verras par qui et parfois ce sera une aide invisible mais elle te fera du bien. Crois en ta magie et continue de rire! ♥

3.  Même si je viens de te dire d’être forte et courageuse, souviens toi aussi que tu as totalement le droit d’être vulnérable. Tu es une petite fille pleine d’étoiles et de lumière. Laisse les adultes prendre leurs responsabilités.

4.  N’arrête jamais de parler aux arbres, aux roches et aux animaux. Les grandes personnes ne comprendront pas tout le temps mais ce n’est pas vraiment important. La forêt et la nature sont tes alliés et le seront toujours.

5.  Les tempêtes que vivent les adultes qui t’entourent ne sont pas ta responsabilité. Tu auras parfois l’impression qu’ils t’abandonnent ou qu’ils ne te voient pas mais en AUCUN TEMPS ce ne sera parce que tu auras fait quelque chose pour mériter ça. Ils font du mieux qu’ils peuvent à chaque instant même si tu mériterais qu’il fassent beaucoup plus. Tu auras parfois tendance à croire que c’est ainsi parce que c’est tout ce que tu mérites. CE N’EST PAS VRAI! Tu es une petite fille merveilleuse et tu mérite ce que la vie a de plus beau à offrir. C’est vraiment important que tu te souviennes de ceci. ♥

6.  Tu sais cette force et cette magie que tu sens dans le vent? C’est un lien bien spécial qui sera toujours là pour toi. Écoute les chuchotements du vent. Tu peux lui faire confiance.

7.  D’ailleurs, ce que les adultes appellent une grande imagination est simplement leur façon de dire qu’ils ne comprennent pas ce que tu vois et/ou entends. L’important est que toi tu sentes ce qui est vrai pour toi et ce qui est là. Fais toi confiance! Parfois les adultes pensent que leur opinion est plus importante simplement parce qu’ils sont plus vieux. Ne les laisse pas briser tes rêves et tes intuitions. Tu as bien raison de croire qu’ils se prennent un peu trop au sérieux.

8.  N’arrête jamais de rire et de jouer. Les adultes que tu croiseras dans les prochaines années essaieront souvent de te montrer à être sérieuse et raisonnable. Oui tu peux être tout ça si tu en as envie mais s’il te plaît, continue à RIRE et à JOUER. Tu auras assez de ces tempêtes qui parfois te rendront triste sans qu’en plus tu aies à devenir une petite adulte pour faciliter la vie des grands qui ne veulent pas toujours voir leurs erreurs. Dans ces moments, plonge en toi et souviens toi de la magie qui t’habite, de ta facilité à voyager dans ces espaces qui te font du bien. Dessine et amuse toi, joue et découvre, ris et va gambader dehors. ♥

9.  Garde toujours cette curiosité et ce courage qui t’habitent.

10.  Et pour finir, sache que tu as et auras toujours une énorme place dans mon coeur. Parfois je me prendrai moi aussi trop au sérieux et j’aurai besoin que tu m’envoies un signe pour me rappeler de rire et d’avoir du plaisir afin de pouvoir mieux communiquer avec toi, mais même dans mes moments d’oubli, je serai là pour toi. Je t’aime!♥

Et maintenant, que dirais-tu de m’emmener visiter tes endroits préférés? Prends ma main, je te suis!  ♥

Avec amour et lumière,

Mariepierre

Ce jour où j’ai eu la visite et l’assitance d’un clan de coyotes

Il y a quelques semaines, j’ai senti qu’une nouvelle « fournée » de pochettes sacrées voulait voir le jour et que ce serait des pochettes « Coyote ». Par le passé, les pochettes portaient plutôt une qualité ou intention particulière (visions claire, joie expressive, clarté, etc) mais cette fois je sentais bien que ce serait différent. Au lieu d’une qualité particulière ces pochettes regrouperaient plusieurs caractéristiques de la médecine de la Coyote.

J’ai donc entamé le processus, installé l’espace pour recevoir ce qui voulait être matérialisé, me suis rendue disponible et j’ai patienté. Quelques jours plus tard, à ma plus grande joie et surprise, l’énergie d’un clan de coyotes au complet s’est infiltrée dans mon atelier sous l’œil de ma Coyote Shaman. Un à un, comme les fées marraines des contes de notre enfance, ils et elles ont ajouté leur alliance au contenu de ces pochettes, les imbibant entre autre de leur joie, de leur résilience et de leur légendaire adaptabilité. En plus de ces trois merveilleux attributs qui sont des alliés de taille pour avancer notre vie, ces pochettes faciliteront également l’expression de notre couleur et de notre individualité tout en nous mettant en lien avec la ruse et l’ingéniosité de la Coyote qui permet de contourner plus facilement les obstacles.

Travailler avec cette énergie est pour moi une expérience surprenante et remplie de découverte! Je suis très excitée de vous les présenter!

Les pochettes sacrées Coyote sont presque prêtes à partir vers les humains qui en sentiront l’appel et, pour la première fois depuis le début des pochettes sacrées de La Déesse Joyeuse, un deuxième outil, infusé de la même énergie, sera également disponible. Je laisse le mystère planer quelques jours, le temps de finir de le préparer, et je vous dévoile le tout d’ici la fin de la semaine!

Mariepierre

Quand la fête des mères ne rime pas avec licornes, fleurs et papillons

L’humanité avance par en avant et se faisant, nous nous allégeons et nous nettoyons nos blessures, nos mémoires et nos ancrages, chacun à notre vitesse et à notre degré de conscience (et tous les degrés sont bons) .

Nous le faisons tous, à tous les jours.

Mais il y a des jours où ce nettoyage éclabousse davantage.

Et cette Fête des Mères 2018 semble être un de ces jours éclaboussants.

Je n’ai jamais été une maman avec beaucoup d’attente en ce jour dédié aux mères. Un sourire, un « Bonne fête des mères maman! » et un bricolage fait à l’école m’ont toujours comblée. Les enfants grandissant, les bricolages ont cédé la place à des textos remplis de mots doux et de coeurs multicolores. Ça fait la job, même dans les tempêtes!

Sauf aujourd’hui.

Ça m’aura pris presque 12 heures pour comprendre ce que je traversais et j’ai décidé de vous le partager ici, me disant que je ne suis certainement pas la seule qui ait expérimenté ce que je vais vous partager, d’où ce billet tardif.

On le sait depuis belle lurette, nous sommes tous uns, nous sommes toutes et tous reliés. Et plus nous avançons dans notre nettoyage d’humanitude, plus nous nous rejoignons dans l’invisible, plus nous nous ressentons, que nous en ayons conscience ou non.

Le rapport avec la Fête des Mères?

Depuis ce matin j’étais aux prises avec un fuck émotionnel (comme je les appelle tendrement) et j’avais beau écrire, balancer mes chakras, nettoyer mon énergie (sans rien y trouver d’explicatif), épurer des bouts de ma maison, aller en forêt, relaxer au soleil, manger du chocolat (ben quoi!), RIEN n’y faisait! Toutes les pistes qui se pointaient le nez me semblaient confuses et plus la journée avançait, plus j’avais l’impression d’être au prise avec un mélange de ressentiment et de tristesse dont je ne comprenais pas la provenance. En fait, je ne la comprenais pas mais plus la journée avançais plus je m’appropriais cette peine et ce ressentiment avec en bonus de supers gros points d’interrogation.

Lorsque le soleil a commencé à descendre à l’horizon (mon moment préféré de la journée, cette lumière m’est si apaisante ♥ ) j’ai lâché prise, ai ramassé à l’épicerie les ingrédients pour un souper no-brainer, puis fiston et moi avons pris comme entrée un cornet de crème glacée double chocolat!

Et tout d’un coup j’ai senti. Senti comment cette journée de Fête des Mères était chargée émotionnellement. Oui il y a toutes ces mamans pour qui la journée fut parfaite mais il y a aussi plein d’autres sortes de situations, plein de variantes du rôle de mère. Il y a entre autre:

Des mamans épuisées qui se demandent comment elles y arriveront et même comment elles survivront.
Des mamans qui ont perdus un ou des enfants et des enfants qui ont perdu leur maman.
Des amoureux qui ont perdu leur partenaire et mère de leurs enfants.
Des maman monoparentale qui donnent leur 200% afin de remplir le rôle des deux parents, souvent dans des situations très précaires.
Des mamans qui ont perdu contact avec leurs enfants.
Des grand-mamans à qui on refuse l’accès à leurs petit-enfants.
Des mamans inquiètes parce que leur enfant traverse une période houleuse.
Des mamans dont l’enfant est très malade et des enfants dont la maman est très malade.
Des mamans dont l’enfant est en fin de vie et des enfants dont la maman est en fin de vie.
Des femmes qui auraient tant voulu avoir des enfants et qui n’en ont pas eu.
Des femmes qui voudraient un autre enfant et qui n’y arrivent pas.
Des femmes qui n’ont eu de choix que de laisser leur enfant en adoption.
Des enfants qui n’ont pas connu leur maman, ou pas assez longtemps.
Des femmes pour qui la solitude est un peu plus pesante aujourd’hui.
Des femmes, des mamans, des enfants, des humains et une tonne d’émotions.
Et cette tonne d’émotion est loin d’être toute rose et fleurie.

Et aujourd’hui tout particulièrement, ces énergies m’étaient super palpables.

Sûrement que je ne suis pas la seule.

Et en fait, ça m’émeut et me réchauffe de savoir qu’on peut tous se ressentir ainsi.

Ça m’émeut parce que toutes ces variantes d’histoire me touchent et que j’ai envie de faire un grand hug de lumière à toutes ces femmes qui de près ou de loin sont remuées par ce que réveille en nous la Fête des Mères.

Et ça me réchauffe parce que j’y vois un signe que notre humanitude se nettoie et laisse passer de plus en plus la lumière.

Nous guérissons ensemble, chacune de notre manière, chacune notre degré de blessures ou de mémoires.

C’est tout le féminin qui nous tend les bras ce soir.

J’ouvre les bras à cette tendresse, même celle qui naît du besoin créé par de grandes blessures.

Ce soir j’allume une chandelle pour la Mère.
La mère que nous sommes.
La mère que nous aurions aimé être.
La mère que nous aurions aimé avoir.
La mère que nous avons.
La mère que nous avions.
La mère que nous aimerions devenir.
La mère.
La maman.
Une maman reliée à toutes les autres et toutes leurs variantes.

Je nous souhaite une nuit douce et apaisante.

Avec amour et lumière.

Mariepierre

Une deuxième moitié de printemps nous tend les bras

Comment s’est passé votre première moitié de printemps? Parce que oui, nous sommes à mi-chemin entre le printemps et l’été, une période charnière qui nous invite à prendre quelques instants pour observer et choisir. Observer le chemin parcouru depuis le 20 mars, prendre conscience des expériences, apprentissages et guérisons que ce début de printemps très particulier nous a offert, et re-choisir dans quel état d’esprit nous voulons continuer le chemin.

Avez-vous senti ce passage du 5 mai, le 5 du 5? Cette nuit de vendredi à samedi (nuit de vents impressionnants dans ma région) où la porte s’est ouverte vers une autre étape de notre humanitude, une étape de découverte et d’écoute, une étape où nous avons l’opportunité d’agir en lien avec de nouvelles pistes, de nouvelles façons de faire. Comme si les anciennes croyances avaient été lavées par la pluie des dernières semaines et que les derniers résidus avaient été emportés par le vent.

Expansion, flexibilité et changement sont au rendez-vous. ♥

Un beau grand choix se présente à nous. Le choix entre mener notre vie comme nous l’avons toujours fait ou choisir d’ouvrir la porte -et notre coeur- à ces nouvelles énergies et de les laisser nous inspirer. Le temps est à la découverte. Découverte de soi, découverte d’un potentiel que nous ignorions possiblement jusqu’à aujourd’hui ou que nous avions peut-être enfermé à double tour car notre rationnel ne savait quoi en faire. Cette deuxième moitié de printemps éveille en nous une envie de découverte, de curiosité et de renouveau. Voir les choses sous un nouvel angle, oser faire différent, s’amuser dans l’expérimentation, être à l’écoute de ce qui chuchote en nous, et s’ouvrir, encore et encore.

Ce passage marque la fin des restrictions limitatives et le début d’une période où ouvrir grandes nos ailes est soutenu.

Plus que jamais la joie, la foi, l’expérimentation et le courage sont nos alliés!

Faire confiance au processus et choisir de l’expérimenter avec la curiosité et l’enthousiasme de notre coeur d’enfant.

D’ailleurs, entendez-vous votre petite fille (ou garçon) intérieure qui vous invite à aller à la rencontre de mère Nature avec vos sens grands ouverts? Sentir les rayons de soleil de plus en plus chauds, l’herbe entre vos orteils, la terre sous vos doigts; entendre les chants des oiseaux qui reviennent de leur voyage hivernal et les concerts nuptiaux des grenouilles qui replissent les silences nocturnes; humer les senteurs d’éveil de la forêt, des jardins, de la vie; observer tout ce vert qui nous revient et ces petites pousses qui font surface à travers les feuilles tombées à l’automne; goûter aux premières feuilles de pissenlit, aux mini pousses qui naissent au jardin; renouer avec le plaisir d’être unie à la nature. Nous le sommes 12 mois par année mais les longs hivers et les débuts de printemps trop gris finissent parfois par diluer ce sentiment d’unité et d’émerveillement.

Ouvrons nos fenêtres et laissons le passé et nos anciennes façons de faire sortir de nos vies. Ouvrons la porte et notre coeur à qui nous sommes vraiment, à une version améliorée de ce que nous pensions être. Une version enracinée et connectée.

Être. Un pas à la fois.

Avec amour et lumière,

Mariepierre