Auteur/autrice : Mariepierre Aubin

Est-ce que deux grippes signifient double guérison ou nécessité d’une double intensité pour passer un message?

J’écris ces lignes avec les sinus et la tête en compote, mon énergie vitale à un taux ridiculement fluctuant et un phénoménal lâcher-prise qui n’a rien de valeureux puisque même si je n’avais pas voulu le faire, mon corps s’est assuré que je n’en aurais pas le choix. Merci mon corps pour ta sagesse et ta perfection!

J’ai souvent eu des grippes ou autres pépins de santé badass, me clouant dans l’immobilité quasi totale juste assez longtemps pour bien sûr me permettre un reset , mais aussi juste assez longtemps pour que je puisse réaliser POURQUOI je m’étais rendu là et quel était le message qui s’y cachait. À quoi bon être malade si ça ne nous aide pas à grandir? (Oui, je suis également consciente que cette croissance peut tellement se faire sans maladie…) Mais DEUX FOIS la MÊME grippe en trois mois??? Ça, c’est une première pour moi! En fait, et c’est ce qui m’a poussé à écrire cet article, j’ai entendu plusieurs personnes avoir eu à faire cette double traversée de la grippe cet hiver. Jusqu’à 2018 j’étais sous l’impression qu’avoir la grippe était un one-shot deal annuel… Leçon apprise!

Et ce n’est pas tout ce que j’ai appris!

Depuis quelques semaines mes rêves sont devenus de plus en plus puissants et clairs (peut-être est-ce moi qui suis devenue de plus en plus présente?) et il m’est arrivé plusieurs fois de me faire sortir d’une fin de rêve par une voix qui m’encourageait fortement à me réveiller pour écrire ce qui venait de m’être livré par la voie onirique. J’ai donc accepté ce nouveau rôle avec joie et désormais, cahier et plume sont à côté de mon lit à chaque soir, prêts à saisir l’essentiel de ces messages et enseignements. Noter ces derniers à la lumière de ma lampe de poche, et me rendormir profondément tout de suite après, a quelque chose de sacré et merveilleux pour moi. Et de plus est, les cadeaux sont grands, comme celui reçu cette nuit de la mi-avril où tout le contenu d’un prochain atelier qui sera trippant m’a été livré!

Bien sûr, les nuits de grippes peuvent être remplies de rêves étranges, cadeaux entre autre de la fièvre qui s’empare du corps, mais au jour deux de cette deuxième visite de la grippe 2018, alors qu’en me couchant je me disais que malheureusement ça commençait à ressembler pas mal plus à une grippe qu’à un rhume (ben quoi, on a le droit d’espérer!), j’ai fait un autre de ces rêves-messagers. J’ai clairement entendu qu’on me confirmait que oui c’était une grippe, la même qu’à la fin janvier, que les deux étaient reliées, qu’elles formaient un début et une fin, et d’aller explorer un peu plus loin ce qui m’avait mener à la grippe #1 et de comparer mes réponses avec ce qui avait précéder la grippe #2. Que dans cette compréhension se trouvait une occasion de boucler un très long cycle.

Wow!

Bien sûr j’ai noté le message! Une chance parce que j’ai passé le 48 heures suivant à plat, ne faisant rien d’autre qu’un lavage de mouchoir (y’a rien comme la douceur des mouchoirs en flanalette pour un nez enrhumé), nourrir mes poilus deux fois par jour et me trainer sur le bord de ma galerie pour les surveiller faire leurs besoins dehors. J’en profite d’ailleurs pour exprimer à quel point je suis remplie de gratitude pour la flexibilité de mes compagnons à quatre pattes! ♥

Une fois sortie de cette torpeur, j’ai repensé à ce rêve-messager. J’ai sorti mon journal intime de janvier-février et me suis mise à relire les semaines ayant précédé ma première rencontre avec la grippe. Et, Wow!  Paf!  Vlan dans les dents! tout était là, noir sur blanc (techniquement bleu sur coquille d’oeuf mais ça sonne moins bien hahaha!).
Mais sérieux! L’état dans lequel je me trouvais lorsque j’ai ouvert la porte à la grippe à la fin janvier et les raisons m’ayant mis dans cet état, étaient quasiment identiques à ceux ayant conduit à ce deuxième épisode grippal!

Je ne rentrerai pas dans les détails des événements m’ayant mené là parce qu’ils concernent des tiers et SURTOUT parce que l’élément majeur qui a fait que je me sois ramassée dans cet état n’a pas été les événements comme tel mais plutôt comment j’ai dealé avec ce qui se passait. Oui ce fut des temps hyper demandant pour moi et le facteur stress était à son plus haut (et avec raison) mais j’ai négligé un point important. MOI.

Pour ma défense je dois dire que je me suis grandement améliorée et que je vois comment ma cohabitation avec La Coyote m’a beaucoup aidé dans cette traversée. Si je regarde tout ça froidement et que je m’imagine traversé le dernier mois sans son alliance, je n’ai aucune difficulté à croire qu’au lieu d’une grippe et sa médecine plutôt douce, j’aurais pu facilement avoir le dos barré ou un autre fuck physique du genre. Et ça, pour l’avoir expérimenté plusieurs fois ces dernières années, c’est l’enfer! Un enfer initiatique qui m’a appris énormément à chaque fois et grâce auquel je peux apprécier cette double (et douce en comparaison) visite grippale!

Avant hier je suis sortie légèrement de ma brume, du moins assez pour pouvoir conduire ma voiture et sortir un peu de chez moi (question entre autre de nous réapprovisionner en nourriture) et j’en ai profité pour aller prendre une marche à pas de tortue dans la forêt avec mes deux canidés préférés qui avaient tellement besoin de courir. Ils ont donc pu s’en donner à coeur joie alors que je suivais en marchant doucement, en passant de longs moments appuyée sur mes arbres préférés, à admirer ce paysage emmitouflé par une bordée tardive de neige paisible. Je sais que 6 pouces de neige un 20 avril ce n’est pas cool, mais ça me convenait tout à fait. J’avais besoin de la lenteur et de l’enveloppement que la forêt enneigée m’offrait. C’était parfait!

J’ai longuement murmuré aux arbres mes réflexions et observations, énonçant à voix haute ce qui pourrait être des pistes pour traverser de façon différente ces périodes tumultueuses (parce que je me doute bien qu’elles ne sont pas finies), nommant comment je m’étais sentie, puis laissant l’alliance de ce peuple des arbres qui m’est si précieux, m’apporter paix et davantage de clarté.

Et maintenant? Au jour 5 de cette aventure initiatique grippale? Je vais un peu mieux, mais pas assez pour mettre en action tout le redressement de milieu de vie que me chuchote le printemps (il fait un soleil magnifique avec 11 degrés aujourd’hui!). J’ai mis le doigt sur le pourquoi de ma grippe mais n’ai pas fini de trouver les « comments » à mettre en place pour ne plus en arriver là. Toutefois une chose est claire. J’ai fait un choix. Un nouveau choix. Et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de le mettre en pratique dans le même genre de situation hier soir.

Choisir d’être bien.

Choisir de me garder dans un état de paix et d’harmonie, peu importe les tempêtes qui ragent à l’extérieur.


Photo par Tom Gill

Je sens bien que ce ne sera pas toujours facile mais ma mini expérience d’hier soir m’a donné l’élan pour continuer.

Et quitte à avoir l’air de sauter du coq à l’âne, tout ce nouveau processus m’amène également à me pencher à nouveau sur une question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse adéquate: quels sont mes loisirs…

Parce que j’ai le feeling qu’une des clés importantes de ma gestion du stress se trouvent dans la réponse à cette question. C’est une bénédiction d’avoir un travail qui me ressemble et me passionne autant que La Déesse Joyeuse mais le danger est de ne plus avoir prendre de temps off. Et La Déesse Joyeuse colle tellement bien à tout ce que j’aime (forêt, sacré, rituels, art, créativité, alimentation saine, etc) que j’ai parfois l’impression d’avoir continuellement les deux pieds dedans et qu’entre elle et mon rôle de mère monoparentale d’ados il ne reste plus grand chose pour recharger mes batteries.

J’ai donc besoin de me trouver des raisons pour « m’obliger » à sortir occasionnellement de ces deux univers.

Comment?

C’est là que m’est venu l’idée d’un loisir.

Pour l’instant je considère de plus en plus commencer par un abonnement d’un mois au centre de yoga du village, question de jumeler loisir avec baisse du stress et coup de pouce physique (dès que je ne tousserai plus). Je vais aussi réactiver les journées hebdomadaires on-sort-Mp. Elles seront clairement salvatrices!

Mais ce billet s’éternise. Déjà plus de mille mots.

Je vous reviens dans les prochains jours (avec assurément plus de clarté) et je vous parlerai davantage des journées « on-sort-Mp » et du comment elles sont nées!

D’ici là, si vous en avez envie, j’aimerais bien entendre quels sont vos loisirs, questions de m’inspirer dans ma démarche! 🙂

Au plaisir de vous lire!

Avec amour et lumière
(et un peu plus de mucus que d’habitude)

Mariepierre

 

 

Délicieux muffins salés, parce qu’il n’y a pas juste le sucré qui est douceur

Il y a presque trois ans j’ai décidé de limiter énormément ma consommation de gluten afin de pouvoir observer l’influence que ce changement aurait (ou non) sur ma santé et mon bien-être. La façon qui a été la plus facile pour moi pour aborder ce sevrage fut de commencer par me permettre deux repas par jour (incluant les collations) contenant du gluten puis quelques mois plus tard, de descendre à un seul par jour. La prochaine étape fut naturellement d’en arriver à ne plus en consommer sauf quelques rares exceptions. Oui ça laisse sous-entendre que plus souvent qu’autrement je devais faire deux repas puisque mes deux ados ont choisi de ne pas embarquer dans le processus, mais ça m’a permis de voir vraiment l’impact négatif que cette protéine avait sur mon corps et donc sur mon quotidien. À partir de là, en plus de prendre conscience que je me sentais beaucoup mieux si je n’incluais pas le gluten dans mon alimentation, j’ai joyeusement réalisé que ça ne me manquait plus (ou presque plus 😉 ) et que ma nouvelle alimentation était maintenant une habitude saine, facile à gérer.


Photo par Theo Crazzolara

Et depuis janvier 2018 je caressais l’idée de limiter non seulement le gluten mais tous les produits céréaliers, du moins l’expérimenter. Forte de mon expérience de sevrage graduel du gluten, j’ai entrepris la semaine dernière de commencer à limiter mes repas contenant des produits céréaliers à seulement un par jour (incluant les collations bien sûr).

Dans un premier temps ça m’a permis d’observer mon alimentation et où des changements pourraient être bénéfiques. Comme c’est souvent le soir où c’est carrément plus pratique pour moi d’inclure une céréale, je me suis mise à le recherche de recettes faciles et rapides d’aliments qui peuvent être mangés sur le pouce par une déesse joyeuse à la grille horaire assez chargée. Quelque chose qui se mange tel quel, qui se congèle bien pour pouvoir en avoir en réserve et, of course, qui goûte le ciel et qui réjouit les yeux et les sens.

Lundi dernier je me suis donc mis à la recherche d’une recette de muffins salés (pour pouvoir faire office de diner et pas uniquement de gâterie). Épinards et feta furent les mots clés de ma recherche puisque je savais qu’il y en avait au frigo et que c’est une combinaison qui ne déçoit pas! 🙂 Cette recherche mit sur mon chemin (entre autre) le site de Primaly Paleo et ses Savoury Spinach And Feta Muffins desquels je me suis grandement inspiré pour cette recette de muffins que je vous partage aujourd’hui.

Oeufs et fromage assurent la partie protéinique alors qu’une (toute petite) quantité de farine de coco leur permet de se différencier de l’omelette ou de la frittata.

De plus, ces muffins se conservent plusieurs jours au frigo, encore plus longtemps au congélo et sont délicieux avec une salade ou une soupe, avec une compote, seul sur le pouce, etc.

Personnellement je les préfères complètement refroidis car fraîchement sortis du four je trouve que la texture de la farine de coco est davantage présente mais en les laissant reposer un peu (ce qui n’a pas été facile parce qu’ils sont vrrrrraiment appétissants!) la magie fait son oeuvre et le résultat est merveilleux.

Voici donc, la recette:

MUFFINS SANS GRAIN AUX ÉPINARDS ET AUX DEUX FROMAGES

Rendement: 12 muffins

Ingrédients

6 oeufs
1/4 de tasse d’huile d’olive
1/3 de tasse d’eau
1 tasse de jeunes épinards frais, hachés
1/2 tasse de farine de coco
3/4 cuillère à thé de poudre à pâte
1 cuillère à thé de thym séché
1/2 cuillère à thé de cumin en poudre
Poivre au goût
100 gr de feta émietté
100 gr de cheddar mi-fort râpé

Dans un premier temps, préchauffer le four à 400F (placer la grille au centre du four) et chemiser 12 moules à muffins de caissettes en papier.

Si ce n’est déjà fait, émietter le feta et râper le cheddar puis mettre de côté.

Dans un grand bol bien mélanger les oeufs, l’huile, l’eau et les épinards. Réserver.

Dans un deuxième bol bien mélanger la farine de coco, la poudre à pâte, le thym, le cumin et le poivre. Verser cette préparation dans le mélange liquide et doucement mélanger afin que les ingrédients secs soient bien incorporés. Ajouter les fromages, brasser tout juste pour bien répartir et verser la préparation dans les moules à muffins.

Mettre au four et cuire 20-25 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dents inséré au centre d’un des muffins en ressorte propre. Démouler doucement et laisser refroidir sur une grille.

Si vous êtes capable de patienter, laisser les muffins refroidir complètement avant de déguster. ♥

Petite suggestion de mon ado carnivore, ce serait délicieux avec des petits morceaux de jambon ou de bacon rajoutés à la pâte! 😉

Bon appétit!

 

Comme toutes les recettes et photos, merci de respecter les droits d’auteur et de création!©ladeessejoyeuse.com
Avril 2018

 

 

L’alliance des éléments ou quand la météo est de notre bord!

Billet spontané suite aux grands vents de la nuit dernière, grands vents grâce auxquels les arbres ont chanté.♥


Photo par Raul Lieberwirth

Cette nuit la température a fait une chute phénoménale. Hier à l’heure du souper, j’ai été promener mes chiens dans le bois à une température ressentie de +7 Celsius alors que ce matin c’était un ressenti de -24 qui nous attendait…

Oui, j’avoue qu’hier soir en regardant la météo du prochain 24 heures je me suis dit que Mère Nature était « virée su l’top », tout en sachant très bien que ce n’était surement pas le cas.

Ce n’est que ce matin, en écrivant mon journal, que les morceaux se sont emboîtés et que j’ai compris. Compris la perfection de cette température qui nous fait danser sans gêne entre nos grands foulards et nos manteaux de printemps.


Photo par Andrew Vargas

Voici un survol de ce qui me parle là-dedans.

Tout d’abord, samedi dernier on a eu le droit à une pleine lune, une lune bleue parce qu’elle était la deuxième pleine lune du mois, et une lune bien spéciale parce qu’elle bouclait une épopée lunaire qui a débuté avec l’arrivée de 2018.

Effectivement, ce premier trimestre de 2018 nous a offert: une super pleine lune le 2 janvier, une super pleine lune bleue jumelée à une éclipse lunaire totale le 31 janvier, zéro pleine lune en février mais une éclipse solaire partielle lors de la nouvelle lune du 15 février, puis une pleine lune le 1er mars, une nouvelle lune le 17 mars, l’équinoxe de printemps le 20 mars et finalement, cette pleine lune bleue de samedi dernier, 31 mars. Je suis essoufflée juste à relire cette dernière phrase hahaha! Vous vous doutez bien que toutes ces énergies nous ont influencés pour le plus grand bien de tous, même si parfois on a pu avoir l’impression d’être plutôt dans le cycle « essorage » de notre laveuse! 😉

J’ai peut-être l’air de me plaindre comme ça mais ce n’est pas du tout le cas. Oui ça brasse mais il y a de grands moments magiques dans tout ça! La vie sur Terre est grandiose et je suis heureuse d’y cheminer même si je n’ai pas de misère à m’imaginer que ça pourrait être beaucoup plus smooth si toute notre humanitude relaxait et se mettait à profiter de la ride au lieu de se raidir et de ruer dans les brancards.


Photo par Marlon Malabanan

Bref, pour revenir à notre pleine lune bleue du week-end pascal, sa fulgurante énergie nous a happés et son influence se faisait sentir au moins 3 jours avant et 3 jours après son apogée, ce qui nous amène au 4 avril, à hier… Hier soir particulièrement, avec son impressionnante chute de température et ses vents à écorner les boeufs.

Dailleurs (quitte à écrire un article de 1040 mots pour dire quelque chose qui aurait pu tenir dans 6 phrases) savez-vous d’où vient l’expression venter à écorner les boeufs? D’après le site de La Parlurejadis, cette expression faisait allusion au fait que, s’il ventait fort, c’était le moment propice pour écorner un boeuf. Une fois le boeuf écorné, ils l’envoyaient à l’extérieur de l’étable afin que ses plaies cicatrisent rapidement grâce au vent. De plus, les grands vents empêchaient les mouches et les guêpes de se coller aux plaies (et d’y pondre leurs oeufs), ce qui favorisait bien sûr, une guérison sans infections.

En fait, cette anecdote fitte super bien avec où je veux en venir.

Mais avant, deux dernières précisions énergétiques.

Tout d’abord, avec la nouvelle lune du 17 mars, nous sommes entré dans le Vent de l’Initiateur, un vent qui souvent nous teste et nous confronte à ce qui n’est pas résolu en nous.

« L’Initiateur n’est pas complaisant. Il va nous tester et voir si nous sommes à la hauteur. Ce n’est pas toujours plaisant d’être confronté(e) à nos ombres, nos failles, nos erreurs. En même temps, cette rigueur fait de nous de meilleures personnes; nous rend humbles et nous permet de réactualiser nos forces honnêtement. » – Nadeije Athlan

Alors peut-être avez-vous l’impression que « ça brasse en ta » ou peut-être est-ce des membres de votre entourage qui explosent et vous éclaboussent? D’une façon ou de l’autre, rien n’est anodin sous le Vent de l’Initiateur.

Et, depuis la super pleine lune de samedi dernier, nous sommes également entrés dans la lune de Celle-Qui-Devient-Une-Vision, une influence qui nous guidera jusqu’à la prochaine pleine lune. Celle-Qui-Devient-Une -Vision est une lune qui nous demande si nous sommes prêts à accueillir cette vision qui est nôtre, à lui faire de la place, à lui ouvrir les bras. Dire oui à sa vision peut parfois sous-entendre un renoncement à quelque chose ou à quelqu’un, un élan à sortir de notre zone de confort et faire de la place à la courageuse en nous qui peut dépasser la peur et le confort (même si nous nous y sentons à l’étroit) de rester sur place. Parfois un petit changement, un petit mouvement suffira à déloger le vieux et à accueillir ce qui veut naître

« Une vision est une grâce qui descend sur nous, nous emplit, nous guide vers notre avenir. Elle nous pousse à agir là où nous serions paresseux/se, indolent(e) ou indifférent(e). Quand la vision nous prend, nous ne pouvons y échapper. Cela, tous les prophètes le savent… »
– Nadeije Athlan

Et, voici donc enfin où je veux en venir…

Et si ces grands vents violents étaient passés par notre coin de pays pour nous aider à laisser partir le vieux stock? C’est clair qu’un vent qui est assez fort pour faire chanter les arbres l’est assez pour aider les humains à laisser partir un peu de leurs vieilleries énergétiques (et parfois physiques)…

Et si ces vents à écorner les boeufs chassaient les mouches et les guêpes des plaies bovines et favorisaient une bonne guérison, imaginez ce qu’ils peuvent faire pour nous et nos blessures!

Pour ce qui est de ce froid de fou qui s’est installé temporairement cette nuit… et si il était là pour nous inviter à ralentir, le temps d’une journée ou de quelques heures, afin de donner à nos corps et notre énergie le temps de se stabiliser dans cette nouvelle étape? De se donner le temps d’installer cet énième upgrade? De prendre le temps d’accueillir cette vision qui est nôtre?

Vous en pensez quoi?

Avec amour et lumière,

Mariepierre

 

 

Mettre du sacré dans sa vie, un geste (et parfois une douceur) à la fois!

C’est aujourd’hui que je mets en ligne officiellement un nouvel onglet sur le site, un onglet « Recettes » pour, entre autre, partager avec vous mes coups de coeur gourmands et sacrés. Pourquoi sacrés? Parce que plus que jamais, nous gagnons à rajouter du sacré et de la pleine conscience dans notre quotidien et dans chacun de nos gestes. On pense facilement à méditer, à bouger et à manger équilibré et santé. Mais pourquoi ne pas, en plus, prendre le temps d’infuser notre alimentation et notre vie d’intentions bénéfiques et lumineuses? Et quel endroit parfait que la préparation de nos repas pour pratiquer cette présence, pour mettre des parcelles de divinité dans tout ce que nous touchons!


Crédit photo: Mari Francille

Cette recette de chocolat chaud Spécial Déesse avec laquelle je lance le bal est née d’une envie de douceur, de magie et, of course, de sacré.  Développée dans les dernières semaines et ayant déjà fait plusieurs heureuses, c’est en fait un peu grâce à elle que j’ai compris que cet onglet Recettes devait voir le jour.

En quoi ce chocolat chaud diffère-t-il des autres recettes? Tout d’abord parce qu’il ne contient aucun sucre, aucun produit laitier et aucun lait végétal. Je ne prétends pas avoir ré-inventé la roue mais j’avais besoin d’un breuvage sacré, nourrissant et inspirant. Mon amour du chocolat et des tasses chaudes m’a mis à la recherche d’une boisson chaude qui serait assez facile à faire pour que je puisse m’en préparer une batch sans trop de préparatifs où d’ingrédients farfelus.

Règle générale, je démarre mes journée en me préparant une grande quantité de tisane (plus ou moins 12 tasses) que je bois tout au long de la journée. En principe je passe à travers avant l’heure du souper mais parfois, la journée se termine et il m’en reste quelques tasses que je mets au frigo jusqu’au lendemain.

C’est un de ces lendemains matins où j’avais un restant de tisane, que l’idée m’est venue de pimper ma tisane et, puisque le maca est mon allié et le cacao ma médecine, ce sont les premiers qui me sont venus à l’esprit. Question de rajouter de l’onctuosité (et en bonus ses merveilleuses propriétés qui n’ont plus besoin d’être énumérées) l’ajout de quelques cuillères d’huile de coco allait de soi. La suite a été un party d’expérimentations et de dégustations (it’s a dirty job but someone has to do it hahaha!) et au fil des jours une recette de base est née.

Recette de base parce que je dois avouer que d’une fois à l’autre je ne le fais jamais exactement de la même façon. Il y a des jours comme aujourd’hui ou j’ai un sérieux besoin d’une bonne dose de cacao et d’onctuosité et où je double facilement la quantité de cacao, de maca (pour me donner bonne conscience!) et d’huile de coco.

Il y a d’autres matins où je n’ai pas trop envie de déjeuner et c’est un de ces matins-là que le beurre d’amandes s’est infiltré dans la recette. Un délice à refaire et donc un ingrédient « de base » qui s’est rajouté.

Côté sucrant, je tente de garder le sucre au minimum d’où l’ajout de poudre de mesquite qui, avec son léger goût caramélisé et son faible index glycémique, adoucit l’amertume du cacao sans envoyer notre glycémie au plafond!

Voici donc, sans plus de préambule, cette recette!

Bonne expérimentation et bonne dégustation!

CHOCOLAT CHAUD « SPÉCIAL DÉESSE »

Rendement : environ 2 tasses

Tout d’abord, préparez 500ml de tisane bien chaude et assez concentrée.
Mes plantes coup de coeur comme base de chocolat chaud sont une combinaison de menthe douce, menthe poivrée, anis étoilée et cardamone. N’hésitez pas à laisser votre tisane infuser plus longuement qu’à l’habitude!

Une fois votre tisane bien infusée (il vous sera peut-être nécessaire de la réchauffer légèrement à cette étape afin de ne pas vous ramasser avec un chocolat tiède!) mettre au mélangeur

2 cuillères à soupe d’huile de coco
2 cuillères à soupe de beurre d’amandes
2 cuillères à soupe de cacao
2 cuillères à soupe de poudre de maca
1 cuillère à soupe de poudre de mesquite
½ cuillère à thé de cannelle
¼ cuillère à thé de muscade
¼ cuillère à thé de poudre de gingembre
1 pincée de cayenne
1 pincée de sel de mer

Rajoutez la tisane chaude et bien mélanger à haute vitesse afin que tout soit mousseux et onctueux à souhait. Plus votre mélangeur est puissant (style Vitamix), plus votre chocolat chaud sera mousseux.

Servir immédiatement afin de profiter de l’onctuosité. ♥

Pour un chocolat chaud plus sucré rajouter un petit filet de sirop d’érable mais allez-y avec parcimonie car le mesquite adoucit déjà beaucoup! ☺

ENJOY!!!!!

 

Comme toutes les recettes et photos, merci de respecter les droits d’auteur et de création! ©ladeessejoyeuse.com
Mars 2018

Équinoxe du printemps

Depuis quelques jours, malgré le froid persistant, on sent bien que le soleil est plus près de notre planète et qu’il redouble de vigueur pour nous réchauffer et réveiller son amante, la Terre, et la nature qui l’habite.

C’est demain, jour d’Équinoxe, qu’on met enfin les deux pieds dans le printemps. Ça ne sera peut-être pas une journée où on enlèvera notre manteau (sûrement pas dans mon coin en tout cas) mais l’Équinoxe de printemps est une célébration remplie d’espoir et de possible, peu importe la météo extérieure.

Cet équinoxe, que l’on célèbre aussi sous le nom d’Ostara, est un des deux temps de l’année, avec l’équinoxe d’automne, où le jour et la nuit sont en équilibre. À partir de demain, midi quinze (HAE), la lumière prendra progressivement le dessus sur la noirceur et ce, jusqu’au solstice d’été, le 21 juin 2018 où le jour durera plus de 16 heures! 🙂

Et pour nous, chers humaines et humains de l’hémisphère Nord, qu’est-ce que le solstice nous apporte énergétiquement et dans l’invisible? Et surtout, comment profiter au maximum de ces magnifiques énergies?

Je me trouve privilégiée d’habiter dans un coin du monde où les quatre saisons sont bien définies, donnant un rythme différent à nos vies, nous aidant davantage (si on se le permet) à profiter de ces quatre momentum bien différents. Comme une façon physique et incarnée d’expérimenter les enseignements de la roue de médecine, ses quatre directions et ses quatre saisons.

On se prépare donc à quitter l’Hiver (le Nord dans la roue de médecine) pour entrer dans le Printemps (l’Est). L’Est de la roue de médecine représente aussi le matin, le renouveau, la naissance, la manifestation des possibles qui ont été rêvés au Nord et portés au Nord-Est. N’est-ce pas au printemps que le Soleil se rapproche de la Terre, la réchauffant de ses puissants rayons, la libérant de la neige et de la glace et lui permettant, en temps opportuns, de donner vie à ce qui semble inerte, de dévoiler un peu partout ces promesses de résurrection, de vie et de transformation?


Crédit photo: Hal Yamagucci

Le printemps nous invite à observer la nature qui se réveillera de plus en plus à chaque jour. Laissons-la nous émerveiller et nous inspirer. Permettons-nous de nous ouvrir nous aussi au soleil, comme la Terre le fait. Permettons à ses chauds rayons de faire fondre nos résistances et nos vieilles plaques de « glace » désuète.

L’arrivée du printemps se fait graduellement. Bien que l’Équinoxe annonce officiellement son entrée, comme toutes les saisons cette première de l’année prend sa place tranquillement. Parfois elle nous réserve des surprises, comme quelques jours de grands froids, une tempête de neige tardive, ou encore des jours et des jours de pluie.

Il y aura des moments où cette saison de magie et de possibles nous invitera à profiter de ses soubresauts, ces ralentisseurs imprévus, pour peaufiner nos façon de faire et re-visiter ce que nous avions mis en terre ces derniers mois.

En ces premiers jours de printemps, forts des énergies de la nouvelle lune du 17 mars et de l’élan de l’équinoxe, le temps sera au bilan et à l’observation. Ces idées et intentions que nous avons peut-être portées tout l’hiver prendront-elles vie sous les chauds rayons du printemps? Qu’est-ce qui aura survécu à l’hiver et qu’est-ce qui n’aura plus sa raison d’être? Quel semi sera assez vigoureux pour parvenir à maturité?

Peut-être le printemps sera-t-il tardif, nous invitant à mûrir encore un peu nos projets tout en étant prêtes et prêts à passer à l’action lorsque notre terreau dégèlera complètement et que les chauds rayons du soleil nous offriront leur alliance.

L’Équinoxe de printemps donne donc le coup d’envoi aux commencements. Il est le « Nouvel An » de la nature, des astres et de leur danse. Ce jour, où lumière et ombre dansent en parfait équilibre, où le cycle reprend vie.


Crédit photo: David Marvin 

Joyeux équinoxe et je vous souhaite de prendre un temps pour marquer cette transition, pour ressentir la fébrilité et le calme qui précède une naissance.

Êtes-vous prêtes et prêts? Dans quelques heures nous y seront!

Mariepierre

 

 

Alliance avec La Coyote – Ça bouge et ça décoiffe joyeusement!

Dans mon dernier billet (qui date du 7 janvier *soupir*) j’écrivais que j’avais un petit feeling que jusqu’au début mars, 2018 allait être une alliée puissante (et pas nécessairement toujours douce) pour nous aider à voir clairement et à transmuter ce qui nous alourdit, nous ralentit ou qui est désuet. Le temps parfait pour processer des blessures, patterns, alouette! Mais le bon côté c’est que le moindrement qu’on y met du sien, le processus est rapide et efficace comme jamais il ne l’a été avant!

Ouf! J’avais vu juste mais sous estimé la magie que cette période offrait!

À la fin novembre j’ai officiellement pris la décision de ne pas m’inscrire à la session d’hiver de mon bac en beaux-arts mais de plutôt mettre toute cette énergie sur La Déesse Joyeuse et les nombreux projets qu’elle me susurrait depuis de trop nombreuses semaines.

Décembre a été dédié à réaménager mon atelier (et donc une partie de mon salon que j’ai réquisitionné pour agrandir mon espace de travail) et à revisiter les matériaux et idées que j’avais accumulés en me disant qu’en janvier je m’enlignerais.

Et pourtant, janvier a passé sans que rien ne sorte de l’atelier si ce n’est qu’un (vraiment cool) test pour un éventuel produit mais qui a besoin d’encore beaucoup de peaufinage. Mon passage vers février s’est fait en mode grippe, fièvre et tout le kit puis, un matin de février, la clarté m’a semblé s’installer. Un peu en mode tâtonnement j’ai tout d’abord décidé que je serais physiquement, mentalement, émotionnellement et spirituellement disponible pour La Déesse Joyeuse un nombre fixe d’heures par jour.

Les premiers jours j’avais l’impression de tourner en rond et passais le plus clair de mon temps à écrire, peindre un peu et observer ce qui montait.

Je suis convaincue que c’est cet espace-temps et ma décision de me mettre en état/situation de disponibilité qui a fait qu’une nouvelle alliée s’est infiltrée chez La Déesse Joyeuse et donc dans ma vie. Je ne l’ai pas remarqué sur le coup mais maintenant, avec un peu de recul et beaucoup plus de connivence avec elle, j’ai eu envie de vous parler d’elle et de son impact.

Tout a commencé lorsque neuf crânes de coyote (accompagnés d’un crâne de renard et un de castor) ont demandé à être préparés afin de pouvoir rejoindre leurs humains. Il s’agissait du premier gros projet que j’entreprenais depuis la fin prématurée de mes études et, même si je ne savais pas trop si j’étais assez présente dans mes bottines pour être fluide à cette demande de l’Univers, j’ai dit oui, je me suis mise à installer tout le nécessaire et, à raison de quelques heures par jour, j’ai avancé ce projet. Je me sentais rouillée mais en même temps je me savais plus focusée que jamais!

Au fil des jours je me suis sentie renouer avec cette magie qui habite chez la Déesse Joyeuse mais ce n’est que vers la fin de la deuxième semaine de travail avec les crânes de coyote que j’ai compris. Compris que je m’étais fait aspirer par la médecine du coyote, et qui dit coyote dit aussi surprises, imprévus, sorties hors des sentiers battus et tout le dépeignage qui s’en suit.

La Coyote (parce que oui, c’est bien une coyote qui me guide dans ce processus de création et tout ce qui l’entoure) m’a secouée, allégée, inspirée et motivée et après quelques moments de soupirs et de grincements de dents, me voici son ambassadrice et sa facilitatrice afin qu’elle puisse vous rejoindre et vous partager sa médecine.

Pour l’instant, bien que mon travail avec elle me semble loin d’être terminé, elle me chuchotait de vous présenter ici les trois premières façons qu’elle a choisies pour vous rejoindre:

  • Premièrement, ceux qui ont été la porte d’entrée de la Coyote, les Crânes!. C’est leur processus de création qui m’a ramenée à moi, qui m’a dépoussiérée le plus et qui m’a aidée à remonter en selle. Chaque crâne a sa personnalité bien à lui, personnalité qui se dévoilait peu à peu au fil du temps et qui s’est montrée clairement lorsque, à la fin du processus, je les ai repris un à la fois, les ai purifiés et me suis connecté avec chacun d’entre-eux individuellement pour recevoir leur nom et le message que chacun voulait livrer (et même leur prix!).  Bien sûr leur message est disponible ainsi que leur description plus complète ici. Plusieurs ont trouvé leur humain mais cinq sont encore disponible dont celui-ci, Le Shamane (qui est aussi un de mes préférés!).

  • Deuxièmement, il allait de soi que cette médecine désirait être expliquée davantage. J’ai donc rajouté une page Coyote dans l’onglet Animaux Totems où je vous parle un peu plus de ma compréhension de la médecine du coyote et de l’influence que cette dernière peut avoir dans nos vies.

  • Puis, alors que je continuais à m’occuper des crânes, une idée s’est imposée ultra clairement et solidement, une idée livrée directement par la Coyote: il y aurait un atelier d’offert bientôt, un atelier en lien avec la coyote et les ossements. Après quelques jours, je recevais les grandes lignes de cet atelier pour Femmes qui, entre autre, permettra d’aller à la rencontre de la médecine du coyote. Et la date était aussi clair que la forme et le contenu. Ce serait le 17 mars. Après une vérification rapide à l’agenda j’ai réalisé que le 17 était également jour de nouvelle lune! Yé!!! 🙂  Inutile de vous dire que j’ai extrêmement hâte de partager ce moment avec les femmes qui y seront! (Psst! Il reste quelques places de disponibles si vous sentez l’appel!)

Et aujourd’hui? Où en suis-je avec ma belle alliée? Au moment où je m’apprête à publier ce billet, la neige tombe doucement depuis près de vingt heures et s’accumule avec insistance, me donnant l’envie de profiter du cocon qu’elle m’offre. Aujourd’hui sera une journée différente. Peut-être mettrai-je le doigt sur cette émotion qui m’habite depuis hier soir et qui semble être d’une façon ou d’une autre reliée à la tempête de neige. Une émotion présente sans vraiment se révélée davantage, ce qui est étrange car il m’est habituellement beaucoup plus aisé d’identifier ce qui se pointe en moi. . Peut-être un rappel que la roue de la Vie comprend aussi son Nord, représentant entre autre l’hiver et le temps de repos… Repos que j’ai un peu négligé depuis le début de cette enivrante aventure et qui me semble prématuré puisqu’il reste tant à faire! Et en écrivant cette dernière phrase j’entend la Coyote qui rigole et me chuchote qu’elle n’a jamais dit que j’avais besoin d’un long repos, mais juste d’un repos…

Ok. Je termine ce billet et je vais siester un peu.

Merci belle alliée! Comme je t’aime! <3

Ainsi la Coyote me rappelle qu’elle est toujours à mes côtés et elle continue de me révéler d’autre pans de sa médecine. L’aventure continue!

Mariepierre

 

Ce moment où mon coeur s’est émietté sur le bord du trottoir

À chaque matin où j’ouvre les yeux, une journée de plus commence, une journée de plus où je suis en vie. Une journée de plus où la danse de la vie et de la mort aura lieu dans la vie de chacune et chacun d’entre-nous. Je n’ai pas de maladie grave ni de verdict sombre qui me plane au-dessus de la tête si ce n’est qu’une garantie, celle qu’un jour mon corps arrivera à son dernier souffle. Depuis plusieurs années je me sens en paix avec ce fait, avec la certitude qu’un jour ma mort physique viendra et que je ne sais pas du tout quand je laisserai mon enveloppe physique retourner à la terre. La grande faucheuse me fascine et lorsque la Vie m’amène à soutenir un être dans ce moment de passage, j’y suis totalement, avec présence, compassion et respect.

Bien que formée en accompagnement de fin de vie humaine, c’est souvent auprès des animaux vivant leurs derniers moments que la Vie me place. Si vous en avez envie, vous pouvez d’ailleurs lire deux récits d’accompagnements ici et ici.

Toujours est-il que le 25 janvier, la Vie a urgemment réquisitionnée ma présence auprès de ma petite dernière alliée poilue, la seule de ma tribu dont je ne m’étais jamais imaginée la disparition.


crédit photo Zoé Parenteau

En 2016 je croyais ma famille complète, avec deux grandes filles volant de leurs propres ailes, deux ados à la maison, un gros Labernois (Bouddha) alors âgé de 7 ans, aux hanches et genoux capricieux, ainsi que Lulu, une grosse minette tigrée, âgée de 3 ans, gourmande et thugh, rescapée de la rue quelques années plus tôt. Mais la Vie avait une surprise pour moi. Contre toutes attentes, en juin 2016 ma tribu familiale s’agrandissait en accueillant Lili (oui oui, c’était vraiment son nom), une petite chatte tigrée de trois ans dont la propriétaire déménageait aux États-Unis. Cette petite minette élancée et timide au poil doux comme du velour et aux grands yeux verts m’a tout de suite séduite et en quelques mois s’était tissé entre elle et moi un lien très très particulier. Elle est entre autre devenue mon chat artiste, s’asseyant sur mes toiles, jouant avec mes fusains ou léchant le lait que j’appliquais en guise de glaçure sur mes sculptures de plâtre.

Même si elle avait le même âge que notre grosse Lulu que pas grand chose impressionnait, Lili a toujours été pour moi le « bébé » de la famille, ma plus petite, la petite soeur des autres.

C’est encore très irréel de parler d’elle au passé… Depuis quelques années je me suis préparée au départ éventuel de mon gros chien étant donné ses problèmes de santé. Je me suis aussi préparée à la possibilité que ma Lulu ne revienne pas d’une de ses escapades nocturnes estivales, la région étant reconnu pour sa population de pékans, prédateurs des chats domestiques. Mais Lili???

Bien sûr en la laissant aller dehors je savais que j’augmentais le facteur risque mais comment aurais-je pu lui imposer de demeurer une petite chatte uniquement de maison alors qu’elle voyait tout le reste de la maisonnée profiter de ce qui se trouvait de l’autre côté de la porte d’entrée?  Après 10 mois à l’intérieur à se familiariser avec la maison et tout le reste de la tribu, surtout avec notre chien, je lui ai donné accès à dehors, non pas sans inquiétudes maternelles et avec plusieurs précautions! Je me souviens de cette première fois où elle est sortie, sa première heure dehors où j’ai dû aller cent fois à la fenêtre en me rongeant les sangs et espérant l’apercevoir, demandant à l’Univers de veiller sur elle et de la faire rentrer rapidement. Au bout de cette heure, elle est rentrée en galopant dans la maison et est directement venue me voir pour me « raconter » tout ce qu’elle avait vu, se frottant sur mes jambes et sur ma table en faisant une multitude de miaulements que je n’avais jamais entendus auparavant. J’avais vraiment le sentiment qu’elle était comme une petite fille émerveillée et excitée de fouiner dans son nouvel environnement et qu’elle me partageait ses découvertes.

À partir de ce jour, aller dehors est devenu essentiel pour elle. Au fil des semaines elle s’est transformée et est passée de petite fille de maison à chasseuse aguerrie et experte de la grimpe, dépassant de loin notre Lulu qui avait pourtant beaucoup plus d’ancienneté qu’elle dans ces domaines! C’est aussi à partir de ce moment qu’elle et sa « soeur » se sont mis à non plus uniquement se tolérer mais à réellement jouer ensemble. Lili était ici chez-elle et régnait sur son territoire en chasseresse redoutable.  Elle était une naturelle et la nature et l’air frais sont devenus ses terrains de jeu. Elle rentrait à tous les soirs et était prête à recommencer à tous les matins. J’ai su que j’avais fait le bon choix en lui permettant de sortir dehors.

Avec l’arrivée de l’automne et des temps froids je pensais que la petite Lili élancée préférerait, tout comme la grosse Lulu qui en a vu d’autre, passer l’hiver au chaud en mode pro-confort, réservant ses sorties extérieures pour les journées moins froides. Eh bien non. Bien sûr elle passait beaucoup moins de temps dehors que durant l’été et allait beaucoup moins loin, mais elle ne pouvait s’en passer.  Même à des températures de -30 Lili demandait à sortir, même si ce n’était que pour quelques minutes assise sur le bord de la galerie.

Jeudi dernier, le 25 janvier, n’y fit pas exception. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient et, même si le maximum atteint n’était que -12, Lili jubilait! Elle a passé l’avant-midi à sortir et rentrer, venant se frotter sur mes jambes, se réchauffer un brin et retournant en trottinant s’amuser sur son territoire. Avec le recul, j’ai l’impression qu’elle a fait ses in and out  beaucoup plus souvent qu’à l’habitude et que ses moments à l’intérieur étaient encore plus « avec nous » qu’à l’habitude. Peut-être savait-elle ce qui l’attendait… 🙁

Vers midi, aux prises avec la grippe depuis plusieurs jours, je suis montée faire une petite sieste. Une dizaine de minutes plus tard les chiens (mon gros Bouddha et Spike, le petit chihuahua de ma fille) se sont mis à japper. Je suis descendue voir ce qui se passait et j’ai remarqué cette voiture stationnée devant chez-moi. Les chiens obéissaient à mon ordre de ne plus japper mais étaient aux aguets et nerveux. J’ai vu la dame de l’auto courir chez ma voisine d’en face. Elle avait l’air très agitée et je me demandais bien ce qui se passait et qui elle était. C’est lorsqu’elle est revenue à sa voiture et s’est dirigée du côté passager que le questionnement qui m’habitait m’a poussé à m’approcher de la fenêtre.

Et c’est là que j’ai vu.

J’ai vu un chat tigré couché sur le côté dans la rue, derrière la voiture. J’ai immédiatement su que c’était une de mes minettes.  J’ai immédiatement compris ce qui se passait.

Je suis sortie en courant et dès que j’ai été assez proche et que j’ai vu les rayures plus rousses et le regard vert, mon coeur s’est émietté. C’était Lili, mon bébé, ma petite poulette, ma petite minette qui avait une place si spéciale dans mon coeur.

Elle était couchée sur le flan, les yeux en panique, la bouche ouverte, la langue sortie et le souffle étrange. Immédiatement j’ai su qu’elle ne s’en sortirait pas et que la Mort rodait. J’ai retiré le grand foulard que j’avais au cou et l’ai abrillée doucement en mettant ma main sur elle, en lui parlant et en lui disant que je restais avec elle, qu’elle n’était pas seule, que j’étais là. Elle s’est calmée un tout petit peu.

Je l’ai délicatement pris dans mes bras, ai échangé quelques mots avec la conductrice qui pleurait autant que moi puis suis rentrée avec mon petit paquet d’amour abîmé dans les bras. Je l’ai déposé sur leur grosse serviette moelleuse sur la table et me suis assise près de sa tête et lui ai parlé tout doucement, sans arrêt, en gardant une main sur elle, la rassurant, lui expliquant ce qui se passait, la remerciant d’avoir été une compagne si précieuse, lui disant avec ma voix qui brisait, qu’elle était libre de partir, que je resterais à ses côtés jusqu’à la fin, que j’étais là pour elle. Tout était tellement silencieux dans la maison. Les deux chiens ne faisaient plus aucun bruits et il m’a semblé que la Vie elle même retenait son souffle.

Même si ses blessures externes étaient très minimes, il m’était évident qu’à l’interne c’était beaucoup plus grave, que ça n’allait pas du tout. J’aurais aimé qu’elle quitte rapidement son corps dans le confort et la sécurité de sa maison. Ma grande était dans sa douche et j’ai décidé que le temps qu’elle sorte, je n’essayais pas de prendre de décision. Que pour les prochaines minutes mon seul rôle était d’être présente pour ma petite poulette.


crédit photo Andrea Dube

Ma grande Andrea est descendue et je l’ai mis au courant. Elle a passé un rapide coup de fil à sa soeur qui est technicienne animale et qui nous a envoyé, sans plus tarder, à la clinique la plus proche pour ne pas laisser Lili souffrir pour rien. Ça me brisait le coeur de devoir la déplacer et surtout de l’apporter en auto rencontrer des gens qu’elle ne connaissait pas, elle qui se poussait le plus loin et le plus rapidement possible des étrangers. Mais je réalisais également que ce qu’elle vivait actuellement comme douleur et comme incapacité de réellement bouger devait être pour elle un facteur de stress beaucoup plus élevé que de rencontrer un nouveau visage.

Nous sommes donc partis pour la clinique vétérinaire. Andrea au volant, moi tenant Lili bien emmitouflée contre mon coeur et Spike, le chihuahua d’Andrea, qui a été comme le gardien de la vibe tout au long de cette éprouvante après-midi.

À la clinique on nous a tout de suite reconduit dans leur petit salon de fin de vie, le même où ma vieille compagne avait rendu son dernier souffle il y a cinq ans. Le temps que j’allonge Lili avec sa doudou sur la petite table moelleuse, la plus gentille, douce et compatissante vétérinaire est rentrée dans la pièce avec son assistante. D’un coup d’oeil rapide elle a confirmé que c’était majeur et qu’on allait même sauter l’étape du calmant pour la libérer au plus vite.

J’étais installé à la tête de Lili et elles ont préparé sa petite cuisse arrière pour l’injection. J’ai murmuré dans ses petites oreilles poilues combien je l’aimais, que dans quelques secondes elle ne souffrirait plus et que j’étais là, tout près d’elle. Elle a bougé un tout petit peu sa patte droite pour la déposer sur le bout de ma main et, avant même que toute l’injection ait été administré, elle est morte.

Nous avons rapporté son corps à la maison et je lui ai fait un petit cercueil en transformant rapidement une boite de chaussures puis l’ai installée avec une doudou étoilée et son jouet favori. Je devais me garder occupé avec ces quelques gestes tendres et concrets parce qu’une partie de moi avait juste le goût de se coucher en petite boule avec son corps contre moi, aussi longtemps que possible. Mais une grande vague calme et enveloppante me rappelait que Lili devait être installée dans sa boîte durant qu’il était encore facile de l’installer adéquatement et de façon à ce qu’elle ait l’air confortable.

Restait à attendre le retour de mon fils pour lui annoncer la triste nouvelle. Je vous assure qu’il n’y a pas de bonnes façons d’annoncer ça. Après l’avoir mis au courant, j’ai ouvert la boîte pour lui montrer Lili et, entre deux sanglots, il m’a dit « on dirait qu’elle dort ». Ça m’a confirmé que je l’avais installée exactement comme il le fallait.

Plus tard dans la soirée, alors qu’il ne restait plus que mon jeune guerrier et moi, j’ai décidé d’écouter le besoin qui me montait et de faire une veillée du corps, avec rituel, décoration de son cercueil, musique de circonstance et beaucoup d’écriture (et de larmes) dans mon journal.

Ces quelques heures m’ont beaucoup aidée à me faire à l’idée que je ne pourrais plus jamais la flatter. Une extension temporelle avant de descendre son cercueil bien enveloppé au congélateur de la cave, en attendant que la terre dégèle et que Lili puisse être enterrée dans la forêt, près de notre Fany qui l’a précédée il y a cinq ans.

Je ne comprends pas encore pourquoi j’ai ressenti le besoin de vous raconter tout ceci avec autant de détails. Chose certaine, ça m’y replonge et m’aide à l’assimiler, mais je sens qu’il y a plus que ça. De un, si vous connaissez la conductrice qui a frappé Lili bien malgré elle, faites lui un câlin de ma part et remerciez-là pour son humanitude. Je suis profondément reconnaissante qu’elle ait pris le temps de s’arrêter et de chercher frénétiquement à quelle maison appartenait ce chat. Car si elle avait continué son chemin comme trop de gens font, je n’aurais sûrement pas vu aussi rapidement Lili gisant dans la rue et n’aurais peut-être pas pu être à ses côtés pour la rassurer et l’accompagner. Son départ  laisse un trou béant mais la synchronicité dans tout ça me réchauffe le coeur.

Et parlant de synchronicité, le soir même j’ai sorti mes journaux intimes de l’été 2016 (été où Lili a rejoint notre famille) et j’ai été estomaquée de réaliser les questionnements majeurs qui m’habitaient au moment où elle est entrée dans mon coeur et le rôle qu’elle a joué comme facilitatrice de mes décisions. Suivant la petite voix qui me soufflait à l’oreille d’aller voir ce qui s’était passée l’an dernier au 25 janvier, j’ai été encore plus stupéfaite de réaliser que la date de son départ coïncidait jour pour jour à une autre décision majeure et que ce « un an de sevrage » avait été atteint le jour même du décès de Lili. J’ai alors senti et compris. Senti à quel point notre lien avait été sacré et important et combien son rôle dans ma guérison de femme avait été mené de main (ou de patte!) de maître.

Les morceaux de mon coeur se recollent doucement. Chaque soir je regarde le ciel et me dit qu’une étoile de plus brille là-haut et qu’elle continue d’être avec moi dans l’invisible.

Certain moments sont plus douloureux. Comme le lendemain matin où lorsque mon cadran a sonné, il n’y a pas eu de petite Lili qui est venue me tapotée le visage de sa patte pour que je me lève… 🙁

On a beau savoir que tout arrive pour une raison et que nous sommes beaucoup plus que nos enveloppes physiques, un deuil reste un deuil et prend le temps qu’il prend.

Un temps que je m’offre.

À ma couleur.

Repose en paix ma minette chérie! Merci pour ce merveilleux 19 mois ensemble.
Je ne t’oublierai jamais!

Et ne sème pas trop la terreur chez les tamias rayés des grandes plaines de lumière! 😉

Mariepierre

 

Une année mémorable et une alliée de taille!

Bonne année!!!!!!  J’espère que vous avez eu l’occasion de prendre soin de vous et vous êtes donné le temps de goûter à cette fin de 2017 et à ce grand passage vers 2018!

2017 aura été une année éprouvante, demandante et/ou métamorphosante pour plusieurs dont moi. Merci 2017! Ta médecine n’a pas toujours goûtée bon mais ses effets ont été plus que parfaits!

C’est donc avec gratitude que je l’ai laissé partir et avec excitation que j’ai ouvert tout grand les bras à 2018 qui déjà me donne un aperçu de son potentiel magique!

J’ai un petit feeling que jusqu’au début mars, 2018 va être une alliée puissante (et pas nécessairement toujours douce) pour nous aider à voir clairement et à transmuter ce qui nous alourdi, nous ralenti ou qui est désuet. Le temps parfait pour processer des blessures, patterns, alouette! Mais le bon côté c’est que le moindrement qu’on y met du sien, le processus est rapide et efficace comme jamais il ne l’a été avant!

Et afin de donner un petit coup de pouce à celles et ceux qui en sentent le besoin et l’appel, j’ai envie de vous offrir un prix spécial pour les quelques pochettes sacrées Vision Claire qui sont encore disponibles.

Ces pochettes sacrées se veulent des alliées qui vous aideront entre autre
à voir au-delà des apparences et des limites du mental;
à accueillir la transformation de soi, des autres et de votre quotidien;
à recevoir plus facilement la guidance de vos alliés;
à voir plus clairement les priorités de votre âme et
à honorer d’avantage votre vision.

À voir clair!

Quoi de mieux qu’une alliée comme ça pour bien démarrer l’année!

Habituellement 18$ plus les frais de postes, ces quatre pochettes sont disponibles à 15$ chacune, frais de poste en sus, jusqu’au 31 janvier 2018.  Et il n’en reste que 4!  En attendant que la page « boutique » soit enfin sur pied vous pouvez me contacter par courriel à ladeessejoyeuse@hotmail point ca pour réserver la votre (ou par message privé sur FB si c’est là que vous voyez ce billet)! Je vous ferai parvenir une facture via PayPal pour traiter la transaction de façon sécuritaire.

Je finis ce billet en vous partageant ma chanson fétiche pour ce passage de 2017 à 2018.
Les paroles sont parfaites pour plusieurs d’entre-nous!

Je vous souhaite une année remplie de paix, de joie, d’amour, de santé, de magie, de soutien et de douceur! Chose certaine, elle ne sera pas monotone!

Avec amour et lumière,

Mariepierre

Après trois mois d’absence…

Enfin de retour sur le blogue!!!!

J’aurai été trois mois sans rien écrire ici. Trois mois où mon site web ne filait pas et était inaccessible pour 70% des gens. Au moment où je m’en suis rendu compte, j’étais jusqu’au cou dans mes travaux universitaires et également avec quelques dossiers demandant sur les bras. Bref, ce n’est que cette semaine que tout s’est placé pour que je puisse enfin ouvrir et traiter ce dossier « bug de site web ».

Si tout est comme prévu, vous devriez être en mesure de lire ce billet! Yé! 🙂

Lorsque j’ai réussi à tout remettre en marche hier, j’étais vraiment surprise de réaliser que mon dernier billet datait du 19 septembre et que nous étions le 19 DÉCEMBRE!!!!! Trois mois jour pour jour sans y avoir mis les pieds!!! Du 19 septembre au 19 décembre…

Et 19, en numérologie, ça donne 1! Le chiffre du commencement (entre autre chose)! Tout ça me fait sourire et j’y vois un très beau présage!

Pour l’instant, je suis devant mon clavier, me demandant comment construire ce billet, comment y inclure les grands moments de ce trois mois qui a été haut en rebondissement!

Ma quête de l’Amour de Soi s’est terminé le 3 décembre, sans trombone ni trompette, mais avec plein de chaleur au coeur et de gratitude pour ce que j’y avais appris et surtout, pour où ça m’a amené. J’étais un peu déçue de ne pas vous avoir partagé la dernière section de ce défi mais partager des billets alors que le site web était malade me semblait un non sens. En même temps, ces trois mois sans trop de virtuel ont été un cadeau que je n’aurais osé m’offrir volontairement.

Toujours est-il que ces douze semaines ont aussi coïncidé avec ma dernière session universitaire au Campus de Knowlton, session haute en émotions de toute sorte. Même que la dernière semaine de ma quête de l’Amour de Soi  a aussi été ma dernière semaine de session! Fin de session qui voulait aussi dire la fermeture définitive du campus où je suivais ma formation. L’université a décidé qu’elle mettait la clé dans la porte, prétextant de faux obstacles et laissant à ces dernières semaines de cours un goût très amer. Bien sûr je pourrais continuer mon bac au Campus principal à Lennoxville, ce qui rajouterait au défi d’étudier à temps plein, deux heures de voyagement par jour + des frais de cours plus élevés que ceux que nous avions au campus de Knowlton. J’ai pris toutes les options en considération puis me suis tournée vers mon GPS intérieur, vers ma petite voix juste et claire, le coeur et les bras grands ouverts, lui demandant ce qui était le mieux pour la suite des choses. Et là, avec une grande clarté, j’ai senti qu’elle me suggérait fortement de m’octroyer une session sabbatique côté université et de focuser tout ce temps et cette énergie sur La Déesse Joyeuse qui regorgeait d’idées, d’alliés et de besoins non nommés.

Alors voilà! J’aurais plein de trucs à vous raconter mais ça ira à un ou d’autres billets, question de ne pas trop vous saouler avec un billet de retour trop long

Pour l’instant j’observe comment j’ai traversé cette période, comment j’ai cohabité avec les émotions qui montaient, comment j’ai su dire non à d’autres pour me dire oui à moi, comment j’ai été capable de complètement me choisir et d’avancer encore plus sur ce chemin de qui je suis vraiment, même si mon ego le trouve parfois un peu plus insécurisant.  J’observe et je constate avec joie que mon lien de moi à moi est encore plus fort et que mon amour de soi s’est fait une belle grande place. Et ça, ben ça me rend heureuse! 🙂 Je suis également très heureuse d’être de retour, heureuse de vous retrouver, heureuse que mon site se porte mieux et heureuse que 2017 achève!!!! Quelle année intense!!!!

La Vie est définitivement mouvement et changement!

Avec Amour et Lumière,

Mariepierre

 

 

Quand les éléments s’en mêlent – Amour de Soi, semaines 27, 28 et 29

Vingt-septième, vingt-huitième et vingt-neuvième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Trois semaines… Je commence à avoir l’impression que mon billet hebdomadaire ne sera plus aussi hebdomadaire que je l’aurais aimé! Entre les travaux et (nombreuses) lectures pour mes cours, les responsabilités familiales d’une chef de famille monoparentale d’ados, les créations, la transformation alimentaire et tout le reste, les semaines passent en coup de vent!

J’ai depuis longtemps le fantasme qu’à chaque jour, deux heures me soient rajoutées et que durant ces 120 minutes le temps et les gens qui m’entourent se figent, me permettant ainsi de rajouter deux heures hyper productives à ma journée! Mais bon, je ne retiendrai pas ma respiration et je sais discerner le fantasme de la réalité!  😉

Je lâche donc prise, j’accepte que la cadence des billets sera bien différente de celle que j’aurais préférée et je continue d’avancer par en avant. De toute façon, mon observation de l’amour de soi se poursuit quotidiennement même si je ne réussis pas toujours à écrire mes billets à temps!

Toujours est-il qu’il y a un peu plus d’une semaine, j’ai commencé à vous écrire un billet qui faisait suite au tremblement de terre majeur qui a touché le Mexique (ironiquement un deuxième tremblement de terre a frappé aujourd’hui, cette fois à Mexico 🙁 ), aux ouragans Harvey et Irma (suivis depuis par Jose, Katia et Maria qui fait présentement rage), et aux feux de forêt de la Côte Ouest. Ce midi je me questionnais à savoir si je le publiais quand même ou si l’info était maintenant désuète. Tout me souffle de vous le partager avec quelques modifications mineures. Voici donc:

Dans le billet des semaine 25 et 26, je vous parlais de changements et de bousculades. Les choses bougent. Les éléments nous brassent et brassent notre planète. La terre tremble et nous secoue, l’air et l’eau s’allient en de féroces ouragans destructeurs, les irruptions solaires nous bombardent énergétiquement et le feu ravage de grands pans de forêt.

Je sais que je n’ai pas besoin de vous rappeler que plusieurs humains sont directement touchés et ont vu leur quotidien, leur ville, leur maison, leur relations lourdement abîmés, détruits ou complètement renversés par ces forces naturelles. Et à plus grande échelle, à un niveau d’évolution planétaire, l’impact de ces grandes turbulences météorologiques se fait sentir sur l’ensemble de l’humanité et sur chacun de nous. Tout brasse et se replacera différemment. Le processus est en cours.

Mais en attendant, même si nous sommes loin du coeur de ces tragédies, nous sommes tous et chacun, consciemment ou non, affectés par ces grandes perturbations.

Et si on essayait de voir la symbolique et les messages derrière tout ça? Surement qu’il y a plus qu’une bonne réponse puisque la symbolique est à interpréter selon notre système de croyance et de valeur, mais je me risque à vous partager mes réflexions sur le sujet.

Tout d’abord, force est de constater que tous les éléments se sont alliés dans ce brassage d’humanité. L’eau, l’air, le feu et la terre font partie de la danse chaotique au coeur de laquelle nous nous trouvons et qui nous ballotte, nous brasse et nous transforme.

L’EAU représente l’inconscient et les émotions. Elle est aussi source de vie, étant profondément reliée à l’origine de l’existence. Sa puissance et son adaptabilité sont bien connues. L’eau peut contourner tous les obstacles, tout comme elle peut trancher la pierre. Elle nous parle d’adaptabilité et aussi de force, de lâcher prise et de souplesse.
Nous sentons-nous submergés?
Avons-nous l’impression que des émotions que nous croyions réglées refont surface et exigent d’être reconnues?
Avons-nous l’impression de se faire emporter par le courant?
Qu’avons-nous refoulé au plus profond de soi et qui demande maintenant à être adressé?


©NOAA

L’AIR – ici le VENT – est un grand maître du nettoyage et du changement. Un guide qui a la capacité de faire voyager nos paroles, nos sentiments, nos intentions. Il a la force de nous brasser et de nous ballotter. Il peut être la brise douce qui nous rafraîchit, le vent qui gonfle les voiles des navires et alimente nos éoliennes, tout comme il peut, dans son extrême, déchaîner sa force titanesque et devenir destruction.

La TERRE qui tremble nous rappelle les changements difficiles qui secouent nos vies. Certains de ces changements donnent parfois l’impression d’être des tremblements de terre qui laissent nos vies sans dessus dessous suite à leur passage. Elle nous rappelle aussi que notre stabilité tant appréciée est illusoire et que la seule constance est le changement et notre capacité à s’y adapter.


©Alex Indigo

Le FEU, fils du Soleil, nous réchauffe et nous éclaire, nous permet de travailler le métal et de donner de la puissance à nos célébrations tout comme il peut être un destructeur impitoyable. L’alliance du feu nous permet, tel le Phoenix, cet oiseau de feu qui renaît de ses cendres, de re-naître, de s’alléger de ce que nous ne voulons plus.  Lorsqu’un feu de forêt se déclenche par cause naturelle (et non de main d’homme) on peut y voir l’équilibre du monde de la forêt. Puissant brazier, il laissera derrière lui un terreau riche et fertile d’où la forêt renaîtra. Bien sûr, en tant qu’humain dont l’incarnation terrestre est relativement brève, la perte est grande à nos yeux. Mais pour la Terre qui est vivante depuis des centaines de millions d’années, les quelques dizaines d’années nécessaires pour que la forêt renaisse sont minimes.
Le feu nous rappelle de nourrir notre feu intérieur et de veiller à notre flamme. Il nous invite à laisser partir ce qui n’a plus sa place dans nos vies et à renaître de nos cendres. Puissions nous laisser les grandes forêts nous inspirer à faire preuve de patience et à s’octroyer le temps nécessaire à notre régénération.

Voilà donc ce que j’avais écrit pour les deux premières semaines couvertes par la première version de ce billet.

Depuis, au Québec, on goûte à des chaleurs très estivales, avec certaines journées où la température ressentie a grimpé jusqu’à 33 degré! On est aussi bien de ne pas se plaindre puisque les grands froids viendront bien assez vite! L’automne est ma saison préférée et j’ai hâte d’y goûter mais ce matin je réalisais très égoïstement que ce 10 jours de grandes chaleurs avait un avantage non négligeable pour moi. Grâce à ce sursis je pourrai récolter davantage de fleurs et d’herbes dans mon jardin! Parce que oui, là aussi j’ai pris du retard!

Le rapport dans tout ça et l’amour de soi? Tout! Parce que choisir d’écouter les messages que la Vie nous offre c’est ouvrir les bras à son alliance, c’est s’offrir la possibilité d’avancer encore plus vers qui nous sommes vraiment, c’est collaborer à plus grand, et c’est reprendre son pouvoir et nourrir sa souplesse et sa résilience. Et à mes yeux, tout ça fait partie de s’aimer et de se choisir!

Avec amour et lumière,

Mariepierre