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De mort et de vie

Novembre.

Mois qui nous rappelle que l’hiver est à nos portes.

Mois des morts.  Mois des deuils, petits et grands.

Mois qui me rappelle aussi à quel point les mois se succèdent à une vitesse folle. D’ailleurs, je profite de ce billet pour vous offrir quelques unes des photos que j’ai prises dans un paisible et ressourçant petit cimetière que j’ai découvert lors d’une balade d’automne il y a quelques semaines.  J’avais l’intention d’y consacrer un billet complet mais aujourd’hui il me semble plus cohérent de les insérer ici. Qui sait, peut-être vous en reparlerai-je suite à une prochaine escapade photo!

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Toujours est-il que ce novembre 2015 me rentre dedans.   Il me fait penser à un parent exigeant mais bienveillant.  Un parent qui nous pousse sans répit à évoluer, à muter, tout en nous soutenant et nous offrant de puissants cadeaux.  L’été des indiens tardif qu’il nous offre n’est-il pas un de ces cadeaux significatifs?  Un rappel que la lumière et la chaleur peuvent se pointer le nez même au moments où on s’y attend le moins!

Ce novembre c’est comme si Dame Nature nous offrait une autre occasion de faire le plein de lumière, de soleil et de chaleur avant l’arrivée des journées plus courtes, de la grisaille et des températures plus froides.

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Dans la Roue de Médecine des traditions autochtones, le Nord représente l’hiver, l’esprit, le repos, la mort et le lien à nos ancêtres.  Un espace qui peut parfois faire peur parce qu’on ne se permet pas souvent d’y mettre les pieds mais un espace tellement nécessaire…

En cette période « fin d’automne » tout autour de nous nous inspire à imiter la nature qui, après un été rempli d’abondance, de richesses et de stimuli pour les sens, ramène sa vitalité vers l’intérieur en préparation pour l’hiver tout en continuant de nous gâter par la beauté de sa métamorphose.

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Le rythme de vie effréné que tente de nous imposer notre société ne nous permet pas vraiment de profiter pleinement de cette saison de préparatifs vers l’hibernation… Pourtant, les heures de lumière diminuent et les nuits s’allongent, qu’on le veuille ou non… À cette période où nous devrions pouvoir ralentir notre rythme ou du moins nous préparer en fonction de ce ralentissement imminent, nous ramons plutôt à contre courant, grognant contre les journées qui raccourcissent et la température qui baisse, essayant de continuer comme si de rien n’était, comme si les cycles de la nature ne nous concernaient pas.

D’ailleurs, il n’est pas surprenant que les rhumes reprennent du terrain à ce temps-ci de l’année, tentant tant bien que mal de nous ralentir, de nous AIDER à ajuster notre rythme personnel à celui de la nature.  D’arrêter de combattre et de forcer la cadence… automne-et-cimetiere-la-deesse-joyeuse

La fin de l’automne est également un moment propice pour évaluer si ce que nous transportons dans notre baluchon personnel nous convient encore.  Prendre le temps d’ouvrir notre baluchon et d’en faire l’inventaire avant de tout rentrer ce qu’il contient dans notre caverne.  Prendre contact et observer tous ces rêves, intentions, relations, engagements et changements de Vie que nous avons choisis dans les derniers mois/années et se permettre de vérifier s’ils nous conviennent encore.  Peut-être certains d’entre-eux peuvent être libérer et retourner à leur état sauvage?

Permettons-nous de ne garder que ce qui nous convient vraiment.  Uniquement ce qui nous nourrit et nous donne envie d’ouvrir notre coeur et nos bras encore un peu plus grands.

Peut-être aussi commencer à penser à ce qui fera de notre hiver un temps de ressourcement encore plus soutenant et nourrissant…

On s’en reparle.  Bonne réflexion!

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Hier j’ai fait un doigt d’honneur à quelqu’un.

En fait, ce n’est pas hier mais plutôt dimanche dernier que mon majeur s’est exprimé.

Je roulais sur l’autoroute lorsque j’ai dépassé par la voie de droite quelqu’un qui semblait avoir décidé de rester sur la gauche même si il n’avait personne à doubler.  Il n’a pas apprécié mon initiative et m’a flashé ses lumières alors que je reprenais place dans la voie de gauche, devant lui.

C’est alors que spontanément mon bras droit s’est levé vers mon rétroviseur et ma main a fait à ce conducteur un majestueux doigt d’honneur, solide et pausé.

Mon premier vrai « fuck you »!

Peut-être mon dernier!

doigt-dhonneur

Sur le coup, je me suis dit à voix haute  « euh…. ça va Mp? »  puis j’ai éclaté de rire devant le ridicule de la situation et ai continué mon chemin.

Mais mon geste m’a trotté dans la tête toute la soirée.  Pourquoi donc avais-je eu l’élan de faire ce doigt d’honneur à un automobiliste inconnu?

by Jessica Watkins on FlickrPhoto par Jessica Watkins

Ce n’est que le lendemain matin que j’ai réalisé que ce geste était directement relié à une déclaration que je m’étais faite une demi-heure avant l’incident.

Quelques heures avant de prendre la route j’avais senti que quelque chose grondait en moi.  J’ai donc profité du cocon que m’offrait ma voiture pour dialoguer avec moi-même. Certains sujets étaient plus lourds que d’autres mais en bout de ligne la conclusion fut frappante.  Sans m’en rendre compte j’avais, dans la dernière semaine, recommencé à jouer avec mon dimmer (variateur) intérieur .

C’était pourtant quelque chose que je m’étais promis de ne plus jamais faire.

by Jef Safi on Flickr
Photo par Jef Safi

Dans le passé j’ai observé à maintes reprises que j’avais pris l’habitude de baisser le dimmer de mon intensité lorsque j’étais avec certaines personnes très différentes de moi et que je voulais fitter.  J’ai même failli m’éteindre complètement à force d’utiliser cette méthode.  C’est pourquoi j’avais alors décider de ne plus y avoir recours.

Sauf que là, dimanche dernier, j’observais avec frustration que j’avais récidivé.  Sans m’en rendre compte j’avais encore une fois ajusté mon dimmer.  C’est vrai que c’est plus facile de dealer avec la routine enfants/école/job/responsabilités/temps qui file quand je deviens « médium-tiède »

MAIS JE NE SUIS PAS ÇA!!!!!

Comme quelqu’un me l’a déjà fait remarquer, je suis tout sauf tiède!

Elle m’avais prévenue.  Prévenue que je pourrais être tantôt brûlante, tantôt glaciale, mais JAMAIS tiède.  Ce n’était pas pour être tiède que j’avais choisi cette incarnation et elle mettais l’emphase sur le fait qu’il était important pour moi d’arrêter de me tiédir pour fitter.

C’est quand j’ai réalisé ma récidive que j’ai déclaré (à moi et à l’Univers) que je choisissais dès maintenant d’être totalement qui je suis vraiment, même si parfois ça allait en bousculer quelques-uns et quelques-unes.

Ce doigt d’honneur n’était donc pas vraiment destiné à cet automobiliste mais plutôt à ce qu’il représentait.

C’était un fuck you à tous ceux et celles (y compris certaines parties de moi) qui me trouve trop.

Trop bizarre.

Trop intense.

Trop aimante.

Trop passionnée.

Trop compliquée.

Trop imprévisible.

Trop demandante.

Trop exigeante.

Trop gourmante.

Trop spontanée.

Trop.

C’était donc un fuck you libérateur.

Un fuck you de Femme Sauvage.

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Il m’est évident que c’est de me nuire que d’essayer d’ajuster mon wattage pour ne pas trop déranger, pour plaire, pour fitter.

Oui ça empêche la Femme Sauvage de rugir et de bousculer l’équilibre des choses.  Mais moi j’ai envie de lui laisser une belle grande place en moi.  J’ai envie de la laisser bousculer certains aspects de ma vie qui me restreignent.

J’ai envie de courir à ses côtés.

Envie de Vivre vraiment.  Avec un grand V.

Peu importe ce que les autres en pensent…

Alors voilà.  C’était ce cri qui était derrière le doigt d’honneur.

Le cri de la Femme-Louve.

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Le temps est venu de laisser nos femmes et nos hommes sauvages nous guider vers qui nous sommes vraiment.

Le temps est venu de courir avec les loups et de renouer avec la Terre.

Le temps est venu d’Être.  Avec un grand E.

Peu importe ce que votre entourage en pense…

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2 Ateliers – 3 Possibilités

C’est entourée et épaulée par les sept directions, les éléments, les peuples végétal, animal, minéral et éthérique que je vous invite à voyager au cœur de votre Être afin de mettre au monde une création sacrée qui deviendra une alliée de choix pour soutenir la poursuite de vos rêves et de vos visions les plus puissantes.
Une alliée qui vous aidera à marcher votre chemin de vie selon votre couleur et l’endroit où vous être rendu sur votre sentier.

Crédit photo: Manon Charron

Par un heureux concours de circonstances, le prochain atelier de fabrication de POCHETTE SACRÉE et celui de fabrication et d’initiation à la médecine du BÂTON DE POUVOIR auront lieu à la même date, soit samedi le 24 octobre 2015, dans les locaux de Fleuravie, au 242 chemin Racine, Bromont, J2L 1G1

CHANGEMENT DE DERNIÈRE MINUTE:  l’atelier aura lieu à Sutton.  Les participantes/participants inscrites seront informées du lieu.  À demain!

L’avant-midi sera consacré à la fabrication de pochettes sacrées alors qu’en après-midi nous plongerons dans l’univers du bâton de pouvoir.

Cette journée « deux en un » se déroulera selon l’horaire suivant :

9h00 à 9h30
Accueil des participants, finalisation des inscriptions, etc

9h30 à 11h30
Atelier de fabrication de pochette sacrée

11h30 à 13h15
Dîner libre.
Vous avez la possibilité d’apporter votre lunch et d’ainsi dîner sur place ou de profiter (à moins de 10 minutes en voiture) d’un des nombreux restaurants qu’offre la ville de Bromont.

13h15 à 13h30
Arrivée des participants et accueil des « nouveaux »

13h30 à 16h30
Initiation à la médecine du bâton de pouvoir et création de votre propre bâton.

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Le fait que ces deux ateliers ont lieu à la même date et au même endroit vous donne les trois possibilités suivantes :

  1. Participer à l’atelier de fabrication de pochette sacrée
    Samedi le 24 octobre 2015 de 9h30 à 11h30
    40$ – inscription obligatoire
  2. Participer à l’atelier de fabrication et d’initiation à la médecine du bâton de pouvoir
    Samedi le 24 octobre 2015 de 13h30 à 16h30
    55$ – inscription obligatoireOU (et c’est le choix qui me fait sourire le plus! 🙂 )
  3. Participer aux deux ateliers vous permettant ainsi de plonger une journée entière dans l’univers du sacré, de la créativité et du rituel, toujours à travers une puissante connexion à soi.
    85$ – inscription obligatoire

POUR INFORMATIONS ET INSCRIPTION :
Mariepierre Aubin
(450) 931-1331 ou ladeessejoyeuse@hotmail.ca
ou directement chez Fleuravie!

Vente de nouvelle lune!

Depuis quelques jours je sens que deux des bâtons de pouvoir/parole de La Déesse Joyeuse me demandent d’activer les recherches afin qu’ils puissent être réunis avec l’humain pour qui ils ont été conçus.
Habituellement je lance ces avis de recherche uniquement sur la page Facebook de La Déesse Joyeuse mais cette fois, je sentais que ça devait aussi être partagé sur le blogue et par infolettre.

De plus, afin de célébrer la nouvelle lune d’octobre je vous offre gratuitement une pochette sacrée « Force et Confiance » à l’achat d’un de ces bâtons.  Cette offre est valide jusqu’au 31 octobre 2015.

Si vous désirez en savoir plus sur ce que sont les bâtons de pouvoir et de parole et comment les utiliser, cliquez sur ces liens:

titre batons parole 2 titre batons pouvoir 3

 

Voici donc sans plus tarder ces deux puissants outils.

 

BÂTON DE PAROLE « LE COYOTE TRIBAL »

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« Je suis un bâton de parole qui parle d’union, de liberté et d’accompagnement. J’invite l’humain qui me tient dans ses mains et qui me laisse l’inspirer, à exprimer sa mélodie unique sans trop se prendre au sérieux. »

Il s’agit d’un bâton créé à partir d’une branche ramassée en forêt et sablée afin de lui garder son allure originale tout en m’assurant qu’il soit agréable à tenir. Deux dents de coyote l’ornent.

60$ (frais de poste en sus)
59 cm

 

BÂTON DE POUVOIR « LE CERCLE DU COEUR »

baton-de-pouvoir-le-cercle-de-coeur

« Je suis un bâton de pouvoir qui murmure l’importance des cérémonies, du cercle et de l’héritage.  Je suis un bâton de coeur qui invite à la parole juste
et parfois au silence du Sage. »

Il s’agit d’un bâton créé à partir d’un bâton provenant d’un barrage de castors désaffecté, légèrement sablé afin de conserver les traces laissées par le castor tout en étant agréable à tenir. Il est orné de cuir de chevreuil, de fourrure recyclée, de plumes d’émeu, de dinde sauvage et d’oiseau exotique. Ces dernières proviennent de la mue naturelle d’oiseaux d’un refuge.

75$ (frais de poste en sus)
83 cm

Un de ces bâtons est-il le vôtre?
Connaissez vous quelqu’un qui pourrait être intéressé?

Pour plus d’informations ou pour vous procurez un de ces bâtons, écrivez-moi à ladeessejoyeuse@hotmail.ca

Au plaisir!

PS:  Prenez note qu’il est aussi possible de se donner un point de rencontre à Sutton, Cowansville, Bromont ou autre lieu à discuter pour la livraison de votre bâton.

La Liste de Bob

10 outils pour rester centré dans la tempête

Depuis quelques mois, j’ai réalisé que de plus en plus souvent, même dans les moments demandants et éprouvants, mon centre reste davantage calme et en place.  Non que je surfe les vagues nécessairement dans la facilité, mais plutôt qu’au creux de moi une vibe smooth résonne malgré les tempêtes extérieures et ce, de plus en plus facilement.  Elle me fait tellement penser à l’image que j’ai de Bob Marley que j’ai nommée cet état mon Bob intérieur!  😉

MARLEY(Parce que la question a été soulevée, petite parenthèse pour spécifier que mon Bob intérieur est smooth naturellement, sans besoin de substances extérieures…)

Je me suis rendue compte qu’en plus du calme que me procurait mon Bob Intérieur, il me permettait aussi de créer une plus grande harmonie dans ma vie.

Et les fois où ça dérape et que Bob fout le camp?

Ces bouts là où j’ai l’impression de perdre mon centre, en plus de m’écrier « Bob!  Où es-tu? » je jette un coup d’œil à ma liste d’outils dès que je m’en rends compte et j’en choisis un (ou plusieurs) que je mets en pratique afin de retrouver Bob.

Aujourd’hui, Bob et moi vous présentons donc cette liste de mes 10 meilleurs outils pour rester centrée dans la tempête.   Dans les prochaines semaines j’approfondirai davantage certains de ces outils et ma façon de les utiliser!

À suivre!

Mes 10 outils préférés pour rester centrée dans les tempêtes

Respirer pour mieux surfer – la cohérence cardiaque

Jour 3 de cette période énergétique particulière qui s’étend du 13 au 27 septembre.

Suite au vidéo d’hier, j’ai le goût de continuer à vous partager quelques-uns de mes petits trucs pour m’aider à surfer les périodes plus demandantes, que ce soit énergétiquement ou physiquement.

Hier je vous présentais une chanson de Nahko Bear qui me fait toujours beaucoup de bien.  Aujourd’hui, c’est de respiration dont j’ai envie de vous parler .  De poumon.  De prendre son air!  🙂

J’ai tendance à oublier de respirer profondément…
Pas trop une bonne idée dans des périodes comme celle dans laquelle on est!  😉

Ma solution:  la cohérence cardiaque.

Quelques fois par jour, j’ouvre l’application (RespiRelax) que j’ai installée sur mon iPhone et je respire.  Cinq minutes à la fois, en respirant en harmonie avec les mouvements de la bulle d’eau.  Sur cette application il est possible de régler le temps (pratique quand on trouve que cinq minutes est trop long!  😉 ) et aussi ajuster le mouvement de la bulle selon si notre but est de relaxer, d’avoir une respiration équilibrée ou de se détendre.

S’offrir quelques minutes par jour, c’est un beau cadeau par les temps qui courent!  🙂

Et pour ceux et celles d’entre vous qui n’ont pas accès à cette application, je vous ai trouvé ceci!

Bonne respiration!  🙂

Prêts pour cette période?

Nous venons de mettre les pieds dans une période énergétique très intense et demandante qui va se poursuivre jusqu’à la pleine lune et son éclipse, à la fin du mois de septembre.

Pour la traverser avec un peu plus de sérénité, nous sommes invités à prendre soin de nous, nous reposer et utiliser nos méthodes préférées pour nous recentrer et nous relier à notre essence.

Ma première suggestion?

Cette chanson!  🙂

Et si on prenait un autre chemin…

Un autre retour…

M’semble que ça fait souvent que j’en parle de ce retour…

Le 6 août, je vous annonçais que La Déesse Joyeuse était de retour sur le web après six semaines d’absences.  À ce moment-là, j’ai vraiment eu l’impression que c’était bel et bien reparti!  Deux jours plus tard j’écrivais un article sur un livre que je venais de lire puis, le 10 août, l’impression de remonter en selle était puissante avec le retour du tirage de la carte de la semaine.

Et puis rien.

J’ai eu beau me rappeler d’au moins faire le tirage hebdomadaire, rien de venait.  Je ne le sentais pas.  Aucune inspiration, aucun élan, rien.  Un espèce d’halte commandée par plus haut et plus grand que mon rationnel…

Ça m’aura pris un peu plus de deux semaines avant de lâcher complètement prise et d’annoncer sur la page Facebook de La Déesse Joyeuse que « la déesse » quittait temporairement le web (à nouveau) et serait de retour le 5 septembre.

Ça m’a fait du bien de laisser de la place pour ce congé « forcé ».

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Mais le 5 septembre a passé.  Et rien.

Le 6 et le 7 ont donné la même chose.

Mais le 8…

Le 8, quelque chose a remué en moi.  De retour du travail, malgré la chaleur et l’humidité accablantes, malgré la routine devoirs/souper/horaire, ce quelque chose a continué de se manifester.  Ce murmure chuchotait de plus en plus fort.  Avec douceur et persévérance…

Jusqu’à ce que je prenne mon cahier et mon stylo et que je couche sur papier les grandes lignes de ce qui serait mon article de retour renaissance.  Cet article que vous lisez présentement.  Parce que j’ai bel et bien l’impression que c’est de ça qu’il s’agit.  La Mariepierre et La Déesse Joyeuse de juin ont beaucoup évoluées en trois mois.

Me voici donc de l’autre côté de quelque chose que je ne réussis pas à réellement identifier pour l’instant…  J’ai l’impression d’être encore un peu fripée par cette grande traversée innommable mais heureuse de sentir la lumière sur ma peau et l’air dans mes poumons. Pas encore capable d’identifier clairement les changements qui ont eu lieu. Simplement un feeling très clair que tout a maintenant une saveur de découverte et de renouveau.

L’automne s’avère bien particulier.

Pour ce qui est de La Déesse Joyeuse, j’ai envie de plus pour le blogue.  De plus de spontanéité, moins de rigidité, moins d’attente.  Plus de liberté…  Envie aussi d’explorer d’autre facettes de mon processus de création.  Sans vraiment trop savoir quoi encore…

Pour l’instant, en attendant que mon atelier soit installé dans son nouveau local, je m’affaire à nettoyer les crânes et ossements qui m’ont été offerts dans le dernier six mois et, dès que la température sera un peu moins chaude et écrasante, je parcourrai certaines forêts à la recherche de nouveaux bâtons!

 

Alors voilà où j’en suis.  Où nous en sommes!

Je vous reviens bientôt et vous souhaite une excellente journée!  🙂

xo

Mariepierre

Miguetsh! Portrait d’un passeur d’histoires

Un livre de Michel Noël

migwetsh
Il m’aura pris un peu plus de temps qu’à l’habitude pour plonger vraiment dans ce livre. Le temps de m’habituer à la plume de son auteur et à la poésie de ses mots qui nous transportent dans son monde, en autant que nous nous abandonnions à leur rythme, à leur couleur.

foret par Sylvain Martel on FlickrPhoto par Sylvain Martel

« Ton sentier serpente entre nos frères les arbres et nos sœurs les grandes fougères. Tes mocassins foulent la Terre mère. Tu respires le vent sacré du Grand Créateur. Quand tu te trouveras devant une montagne, ne t’arrête pas à ses pieds. C’est dans le portage qui mène au sommet qu’un homme se découvre. »

On sort de ce livre le nez rempli d’odeurs de bouleau, de sapin et de peau d’orignal boucannée. Le refermer est comme dire au revoir à un ami.

Michel NoelL’auteur, Michel Noël, est Métis et sa culture première est celle des Anishnabés. Ses livres, et celui-ci en témoigne, partagent l’héritage culturel qui l’habite. « Miguetsh » est un roman jeunesse mais qui sait parler au cœur de son lecteur, peu importe son âge.

Je vous le recomande…

 

 

« Au cours de l’été, en notre absence, les hommes blancs ont ouvert des chemins avec des tracteurs. Ils ont déchiré la terre, déraciné de vieux pins, des sapins, des épinettes, souillé les ruisseaux, saccagé les plus beaux ravages des orignaux. Ensuite, ils ont construit quatre camps. Et cet hiver, voilà qu’ils coupent tous les arbres qui leur tombent sous la main; c’est comme si des volées entières d’outardes étaient abattues en plein vol, laissant le ciel d’automne complètement vide. Ça n’aurait pas de sens. »

Ce livre devrait aussi être une lecture obligatoire pour tous ceux qui participent de près ou de loin aux coupes de bois, du président de papetières et ses actionnaires aux coupeux de forêts ainsi qu’à chacun d’entre nous parce que nous aussi, de par notre consommation volontaire ou non, sommes coupables d’utiliser le papier et le bois pour lesquels nous détruisons nos forêts. Ce n’est pas le but premier de ce livre, mais on ne peut rester indifférent à comment ces coupes ont affecté ceux qui vivaient en lien étroit et respectueux avec la forêt.

Bonne lecture!

Et bonne réflexion!

Enfin de retour!

Cinq semaines!

Cinq semaines à faire des boîtes.  Peinturer et nettoyer.  Déménager des meubles et des boîtes, encore et encore, en plusieurs voyages.  Continuer à peinturer et à nettoyer.  Défaire des boîtes.  Et enfin, aménager mon nid, cette chouette maison qui est maintenant chez-moi, chez-nous.

peinture et cie

Nous allons être bien ici.

on va etre bien ici

Nous sommes déjà bien, même si j’ai parfois l’impression que l’aménagement est loin d’être terminé…  Remplie de bonne volonté, j’ai cru que deux semaines seraient suffisantes pour déménager et aménager.  Et bien non.  C’était utopique…

Le déménagement comme tel m’a semblé épique.  J’y aurai appris à ne pas sous-estimer les émotions qui font partie d’un déménagement lorsqu’il s’agit aussi de la fin d’une relation de couple.  Étant donné que c’était ma décision de me retirer de cette relation, je croyais que ce serait plus facile.  Je n’avais pas prévu qu’il serait si difficile de faire certaines boîtes, de fermer la maison pour qu’elle soit propre et accueillante…

Mais j’y suis arrivée!

Entre autre grâce à l’aide phénoménale de gens de cœur qui sont venus à mon secours et qui ont tous et chacun su quand prendre les devants et quand me demander mon avis.  Malgré la chaleur débile et le fait que tout n’était pas prêt le jour du déménagement, leur entrain et leur bonne humeur étaient au rendez-vous et m’ont fait l’effet d’un gros boost de courage!  J’en profite d’ailleurs pour les remercier publiquement parce que c’est grâce à eux que tout s’est si bien passé!

Merci donc à Pierre, Amélie, Jean-François, Shannon, Marie, Kelli, Anik, Anne, Hélène, Raphael, Zoé, Émilie et Darik!  Votre aide a été un grand cadeau!

Merci aussi à Catherine et Jean!  Votre véhicule a tellement facilité le processus!

meme le chien aide

Me revoici donc, prête à rembarquer sur ma selle de blogueuse après cinq semaines d’absence virtuelle.  Cinq semaines!!!!!  Moi qui en avais prévu deux!

ete 2015

Déjà août!  Enfin de l’autre côté de ce juillet intense et chaotique…

Avec la lune bleue du 31 juillet, nous sommes tous et chacun passés à une nouvelle étape, que nous en ayons conscience ou non.  Yé!

D’ailleurs, pour en savoir un peu plus sur ce que nous réserve août, je vous invite à consulter ces liens :

de retour aout 2015

De mon côté je retourne à mes boîtes et à mon aménagement et je vous reviens bientôt!

 

 

« Viens un temps où le risque de rester à l’étroit dans un bourgeon
est plus douloureux que le risque d’éclore. »  – Anaïs Nin