Blogue

Un pas de plus!

Nouvelle lune.  Énergie du Lion.  Quelle belle occasion d’aller de l’avant dans mes projets!
Depuis le début de l’été, je me filme une fois de temps en temps alors que je me parle.  Pratique de vlog?  Peut-être pas de vlog mais je jongle avec l’idée d’inclure de temps en temps dans mon blog des vidéos où je partagerais mes pensées, mes idées, mes moments.  Pourquoi?  Parceque depuis le début de ma quête, de ma « journey » (m’semble que « voyage » sonne bizarre…), je suis souvent touchée et inspirée par des gens merveilleux qui osent être transparent sur le web.  Qui osent parler avec leur coeur.  J’aime beaucoup!  J’ai envie de leur emboîter le pas!  À suivre…

Forêt enchantée

August Break : inspirée par ce blog: http://www.susannahconway.com/the-august-break-2012/ , j’ai décidé de joindre cette joyeuse tribu de blogueuses/blogueurs qui s’engagent, durant le mois d’août, à publier une photo par jour, avec ou sans texte explicatif. Le but ultime: voir août via la lentille d’une caméra et d’y être un peu plus présent.

Aujourd’hui, retour dans ma forêt enchantée.  Étrange de réaliser que je n’y ai pas beaucoup été depuis le début de l’été.  J’aime m’y retrouver tôt le matin ou en fin de journée.  Son énergie m’apaise et me ground.  De plus, ce n’est qu’à qq minutes de marche de chez moi!   Migwesh!

L’appel de la forêt

Toute forêt magique comprend sa bête mystique que l’on apperçoit le temps d’un instant entre deux arbres.  Ma forêt fait honneur à la tradition!  Sa bête « mystique » se nomme Bouddha 😉

Dire qu’à quelques mètres de cette prise de vue, on retrouve Cowansville dans tout ce qu’il y a de plus ville…

Je souhaite que ce bois soit conservé et ouvert aux visiteurs encore trrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrès longtemps.  C’est tellement une nécessité, particulièrement en milieu urbain.

Suite du néant…

Ce soir, pour ce qui était de la photo de la journée (défi August Break, soit publier au moins une photo par jour sur mon blog), j’ai cru que celle de mon billet précédent, photo noire représentant le feeling de néant qui m’habitait, était la plus appropriée.
Puis, comme je croyais ma journée terminée, la mémoire qui cheminait en moi depuis quelques heures a finalement fait surface.  Juste assez longtemps pour que je la ressente vraiment avant de la laisser partir.  Larmes nettoyantes menant à un calme profond.
Je me remercie d’avoir suivi la petite voix qui me soufflait de m’installer un espace sacré et de m’y déposer.

  C’est ce que mon Être avait besoin pour me faire toucher à cette grande peine qui m’habitait depuis des temps très éloignés.  Cette grande vague m’a apporté courage et m’a permis de sentir à nouveau toute ma lumière et mon amour.  All is well.

August break – je voudrais voir la mer…

Ce soir, la plage municipale nous a rappelés.

Une mouette m’a servi de modèle. Moi qui désire ardemment tremper mes pieds dans l’océan avant l’automne, j’ai eu l’impression qu’en sa présence je me connectais à l’essence du peuple des oiseaux de mer.

Une plume m’a offert toute sa magie. Comme quoi à travers les tempêtes et les épreuves, on peut se faire amocher un peu mais qu’on conserve toute notre magie, notre divinité et notre unicité.

Mon garçon s’est prêté au jeu d’être photographié alors que le soleil couchant tentait de percer les nuages. Vivacité d’un garçon de 7 ans et calme de cette fin de journée me semblait cohabiter parfaitement. 

Ce 8 du 8 était vraiment une journée pas comme les autres….

Printemps québécois et Ho’Oponopono!

Depuis le début de notre magnifique printemps québécois, notre printemps érable, le peuple se lève, le peuple se dit, le peuple revit.  Les aberrations politiques, sociales, environnementales et économiques  pullulent et sont dévoilées au grand jour.  Face à elles, plusieurs d’entre nous se révoltent, se choquent, réagissent.  En soi, ça m’apparaît une bonne chose.  Un réveil longtemps attendu.  Un peuple qui se dégèle.  En même temps, une partie de moi a failli laisser sa peau dans ce grand mouvement québécois, parcelle d’un mouvement mondial annonciateur de grands changements.  J’ai pris un recul, j’ai renoué avec mon essence, avec ce qui me fait vibrer.  Parfois je me questionnais à savoir si je ne choisissais pas ce sentier par lâcheté.  Mais en moi, une voix me murmurait de suivre ma guidance, de marcher mes pas.  On a tous et chacun notre cadence, notre genre de pas, notre modèle de mocassins…  J’ai donc nettoyé mes mocassins d’amour et de lumière et me suis remise à avancer.  C’est très consciemment que j’ai choisi de ne pas trop me mettre le nez dans les vagues sociétaires qui nous entourent.  Elles sont bel et bien là, je les sens.  Mais mon Être me soufflait et me souffle encore de rester bien ancrée à la terre et de répandre ma lumière.  Je m’y sens bien.  À ma place.  Sauf qu’en même temps, une fois de temps en temps, j’ai l’impression de faillir à ma tâche de membre de notre société.  Suis-je en train de me complaire au nom de quelque chose de trop intangible ?
Depuis quelques jours je me sens plus vivante, plus vraie que jamais.  Je me dis que c’est bon signe.
De plus, je me suis remis le nez dans le livre  « Zéro limite » de Joe Vitale et Ihaleakala Hew Len et la méthode Ho’oponopono.   Et soudainement, j’ai réalisé quelque chose.  Si tout ce qui nous entoure est notre propre création et que la guérison véritable (de nous et donc de notre monde) repose tout d’abord (et uniquement ?) sur l’amour inconditionnel de soi à soi, il m’apparaît évident  que mon chemin est tout aussi utile pour tous!  Si je me mets à vraiment et profondément aimer la partie en moi qui a peur du changement, j’aiderais alors en même temps la partie de notre société qui a elle aussi peur du changement…  Hum….  Intéressant !  Une phrase m’a particulièrement frappée :  « J’ai simplement nettoyé la partie de moi que j’avais en commun avec eux. «   Lors de ma première lecture cette phrase m’avait échappée.  Cette fois, elle m’est rentrée dedans à 100km à l’heure !
De là où je me tiens en ce moment, il m’apparait évident que nous vivons tous une merveilleuse aventure et que, chacun à notre couleur, nous y participons allégrement, parfois même à notre insu.
Nous vivons une époque particulièrement puissante.
Un temps sacré.
Quel délice d’en faire physiquement partie !