Catégorie : cheminement

Jour 2 – La Joie dans le Froid

Deuxième journée de ce défi et je me demande déjà pourquoi je me suis embarquée là-dedans hahahaha!  Vive l’aventure!

Un froid de canard (ou plutôt de pingouin) s’abat sur la région.  Ma relation avec le froid n’étant pas très chaude (hahaha! j’me trouve drôle! ), mon contact avec la température extérieure se limite donc présentement à ouvrir la porte au chien quand il le demande.

Mais ce cocooning forcé (ben… pas si forcé que ça….) a du bon.  Ça me garde en contact intime avec moi-même, sans demande extérieure, sans engagement.  J’en ai bien profité de ce 3 jours encabané à la maison.  Demain la vie me guide vers l’extérieur.
J’aime me faire croire qu’il fera plus chaud…..

Trève de bavardages météorologiques, je vous présente sans plus tarder ma deuxième vidéo de ce défi vlog!

Bon visionnement!

Bienvenue à 2014!!!!!!!

Ouf!  J’ai été surprise de réaliser que je n’avais rien écrit sur mon blog depuis le 11 novembre!!!!!!  Ayayaye!  Ça fait donc plus de 7 semaines!!!!!!!!!!  Ouin………

Ça me confirme qu’effectivement, 2013 aura été parsemée de surprises et m’aura déroutée plus d’une fois!

Mais qu’à celà ne tienne!  Nous voici donc enfin rendu en 2014!

Et pour commencer l’année en beauté et avec mouvement, je saute à pieds joints dans un nouveau défi vlog dont voici la première vidéo!

Bonne année!

Et….. À demain!!!!!

Être vue!

En avril 2012 la Vie m’offrait une occasion en or, soit monter mon propre « show » à la Salle Alec et Gérard Pelletier de Sutton.  Ces soirées où le programme est confié à un individu en particulier sont souvent présentées comme soirée Carte Blanche.  Mais étant donné que la mienne aurait lieu que quelque jours après mes 47 ans, j’ai choisi de la nommer Soirée Carte de Fête.

affiche show 14 avril jpg version Mp

Dès que l’offre d’organiser cette soirée m’a été lancée, j’ai senti au plus profond de moi qu’elle allait être importante pour la suite des choses.  Pour ce qui allait s’installer dans ma vie.  Que ce serait ce soir là où je me montrerais dans tout ce que je suis.  Toutes les Mp.
La Mariepierre mais aussi la Déesse, la Sorciesse, la Bikeuse, la Rebelle, la Mère, la Sagefemme, la Langoureuse, la Joyeuse et plein plein d’autres.
Toutes ces facettes qui font qui je suis.

Et c’est ce qui est arrivé.  J’ai partagé la scène avec d’autres artistes merveilleux et avec l’aide de superbes musiciens je me suis permise de livrer un répertoire varié composé de chansons qui n’avait comme seul point commun que de me toucher profondément.

show du 14 2

J’ai osé.  Moi qui n’avait chanté que quelques fois en public, et le plus souvent c’était pour livrer mes chants sacrés, j’ai osé me lancer dans cette aventure, corps et âme.  J’avais le sentiment que c’était ce soir là que La Déesse Joyeuse verrait officiellement le jour.  Que pour la première fois de ma vie j’allais me montrer à tous dans tout ce que j’étais.  Avec le recul, je regarde cette soirée avec beaucoup d’amour et de tendresse pour la Mariepierre qui aurait eu toutes les raisons de refuser cette offre ou de jouer « safe » en ne chantant que les deux chansons qu’elle avait déjà fait en show collectif quelques semaines auparavant et un ou deux chants sacrés puis de laisser la scène à ses talentueux amis.
Et non!  Oui j’ai partagé la scène avec grand grand plaisir, mais je m’en suis gardé un beau grand morceau, affirmant ainsi à la Vie que oui, j’étais enfin prête à oser être qui je suis ET le montrer.

Et je m’en suis reconnaissante.  Particulièrement reconnaissante à cette partie de moi qui tremblait de peur non seulement à chanter ce soir là, mais aussi à embrasser totalement ce que la Vie m’offrait.  Et qui doutait encore de la pertinence de m’offrir moi, avec tous les cadeaux et forces que je peux partager.  Cette partie avait, jusque là, souvent réussi à mettre les freins ou à me saboter dans mon processus d’accepter de me joindre au tout qui m’habite.  Et ce soir là, elle a aimé l’expérience.  Elle a vu de ses propres yeux la magie qui s’est opérée et le magnifique chemin qui s’est ouvert à nous, à toutes les Mp.

Ce matin, dans mon esprit, m’est venu le film de tout ce qui s’est déroulé depuis le moment, en février 2012 où j’ai dit oui à cette offre, où j’ai osé.  Oser m’assumer.  Oser m’afficher.  Oser me permettre la non perfection.  Oser avoir du plaisir.  Oser demander de l’aide.  Oser l’accepter aussi.  Oser.

Et l’aventure continue.

Oser.

Oser même quand on se sent vulnérable.  Comme oser écrire ce texte en ce moment alors que cohabite en moi la fierté et la gratitude d’avoir oser en même temps qu’un oeil un peu critique sur ce que j’aurais pu faire de mieux ce soir là.  Le perfectionnisme reste un de mes chevaux de bataille…  M’accueillir, m’accepter et m’aimer dans tout l’Être que je suis est le chemin que je choisi tout de même de suivre, avec joie.

J’ose donc vous laisser ici deux vidéos, soit le chant sacré et la toune de fermeture.  Deux moments qui ont particulièrement été forts en signification pour moi.

Et je retourne à l’atelier qui m’appel plus fort que jamais aujourd’hui!

À bientôt!

Un vent nouveau dans l’atelier

Est-ce le vent, le changement de saison, la nouvelle lune, le nouveau mois ou un peu de tout ça?  Toujours est-il que chez La Déesse Joyeuse, novembre semble porteur de regain et d’actions.  Yé!

Côté atelier, l’été et le début de l’automne ont été plutôt tranquilles.  À un tel point que je commençais à me questionner…

Je m’y suis assise quelques fois mais sans sentir que quelque chose s’y passait.  Ça me remplissait d’interrogations mais en même temps, au fond de moi, quelque chose me chuchottait de faire confiance.  Que tout était parfait.

Trussssssssssssssst…

La semaine dernière, alors que je ne m’y attendais pas, j’ai senti que mon atelier avait besoin d’un renouveau.  Le temps était venu pour moi de réaménager mon coin, mon territoire de création.  Je sentais l’appel.  Fortement!

J’ai donc réorganisé mon horaire et je me suis attelée à la tâche.  J’ai tout tassé et nettoyé.  J’ai réévalué ce qui voulait rester sur ma table et ce qui voulait être rangé un peu plus loin.  Même les rideaux et la déco y ont passé!

Résultat final?  Un coin qui me ressemble encore plus et qui m’appelle.

Atelier 2
Je ne parvenais pas à choisir entre ces deux photos, alors je vous mets les deux!
Rideau ouvert et rideau fermé! 🙂 Atelier 1

Est-ce une coïncidence si quelques jours seulement après avoir terminé ce nouvel aménagement, deux engagements pour les marchés de Noël sont entrés, apportant avec eux une demande pour d’autres créations sacrées?  Non.  Il n’y a pas de coïncidence…

Pochettes et bâtons seront au rendez-vous cette année encore et seront accompagnés par des nouveautés qui commencent à se pointer le nez!

Atelier 3

Quel délice de me sentir habiter ma couleur encore plus intensément et de me le permettre.

Je vous tiens au courant de ce qui se pointera le bout du nez et je vous fais part sous peu des dates et coordonnées des Marchés de Noël où mes créations seront disponibles!

Merci de faire partie de l’équipe de soutien de La Déesse Joyeuse!  🙂

Maïna

Hier le vent rugissait.

Un vent presque violent qui m’a puissament nourrie et nettoyée.

Un vent qui brasse, déstabilise, nettoie et parle.

Un vent tellement vivant que j’aurais pu passer la journée debout dans ses bras.

Un vent enchanteur.  Un vent chaud.

Un vent faisant danser le voile qui couvre ces autres mondes que notre humanitude n’apperçoit que rarement.

Un vent qui m’apportait des murmures nourissants.  Murmures des arbres, des loups, des rivières.  Murmures de mes ancêtres.  Murmure d’alliés bienfaisants.

Lorsque je me suis enfin déposée chez moi hier soir, j’ai touché à une grande fatigue.
Une bonne fatigue.  Une fatigue qui me rappelait tous les passages et messages de la journée.  Un fatigue qui parlait de mon besoin de me retirer dans mon antre.

C’est ce que j’ai fait.

À 18h tout était fermé sauf la lumière de ma chambre où je m’étais installée avec mon souper, mon chien et un livre de Dominique Demers commencé quelques jours plus tôt, Maïna.

Maïna

J’avais l’intention de n’en lire que quelques chapitres et de me coucher tôt.  Mais les pages m’ont entrainée et, ce n’est que cinq heures plus tard que le dernier mot s’est livré à moi et que je ai déposé le livre, remuée et avec la sensation étrange que cette lecture m’avait été nécesaire.

Avec le recul je réalise que c’était dans ces conditions qu’il fallait que je le lise.  Avec le vent, la fatigue, une maison silencieuse et de nombreuses heures devant moi.

Il est venu toucher des espaces de moi que je n’arrive pas encore à nommer.  Il est aussi venu ajouter son petit grain de sel à des questionnements et des émotions qui mijotent en moi depuis un bon moment déjà.

Cette nuit le vent s’est calmé.  Et ce matin je me lêve avec l’étrange impression d’arriver de loin.  L’étrange impression que mon senti se pose différemment.  Que du fond de mon Être me monte un murmure que je n’avais pas encore pu entendre…

J’avais senti que cette fin de semaine avec sa promesse d’une nouvelle lune, d’un nouveau vent, d’une éclipse solaire et d’un nouveau mois serait une fin de semaine où je m’approcherais encore plus des subtilités puissantes des mondes invisibles.  Une fin de semaine de passage.  Une fin de semaine importante.

Étrange ce matin de sentir cohabiter en moi la nostalgie et le calme.

Je choisis de me laisser inspirer et guider par la Vie et par ce qu’elle a à m’offrir.

Et en cherchant l’image du livre Maïna pour vous l’offrir ici, j’ai eu le grand bonheur de voir qu’en février 2014 Maïna sera aussi un film!  Tellement hâte de le voir!
Juste la bande annonce réallume en moi ce sentiment encore sans nom qui m’a habité durant ma lecture…  À suivre….

 

 

Médecine en feuilles et en mots

Parfois un livre entre dans ma vie, plonge au plus profond de moi, brasse ce qui y dort et remonte en surface ce qui demande à être vu, à être accueilli.

Broken - Lisa Jones

Grâce à l’élan d’une amie, ce livre est parvenu jusqu’à moi il y a quelques semaines.  Ça m’aura pris au moins 10 jours avant de sentir que le temps était venu de le lire.  Je trouvais étrange ce long délai.  Mais maintenant je comprends.  Tout avait besoin d’être en place pour la médecine que me livrerait « Broken » de Lisa Jones.

Je l’ai lu en quelques jours.  La première moitié s’est infiltrée en moi comme une douce et nourrissante voix qui se lovait parfaitement au creux de mon être.  Puis, sans crier gare, une fois bien installée, elle a appelé à elle la deuxième partie du livre.  Celle qui allait me toucher sans prévenir, me remuer sans que j’y sois préparée, celle qui allait même un peu me faire reculer face à cette lecture.  Mais la puissance de ce livre me possédait déjà et je sentais bien que je le lirais jusqu’à la dernière lettre.

Je viens tout juste de le terminer, de le déposer.  Ma dernière heure de lecture s’est vue ponctuée de prises de conscience, de pleurs et de mouvements de guérison.  Je dépose ce livre en habitant un espace en moi où la vulnérabilité, la féminité, la puissance et l’acceptation se rencontrent dans un amalgame nouveau.

Je sais bien que la médecine que m’a offert Broken me suivra encore pour quelques temps.  Ses bienfaits continueront leur chemin en moi.

Je tenais à le partager avec vous.
Vous trouverez en cliquant ici le site de l’auteur où de touchantes photos ainsi que quelques extraits du livre demandent seulement à être découverts.
Et en cliquant ici, vous découvrirez un court vidéo vous présentant brièvement l’homme qui habite ces pages.

Merci à la Vie!
Merci à toi Hélène d’avoir mis cet ouvrage entre mes mains.
Merci à Lisa Jones de l’avoir écrit et à Stanford Addison d’avoir partagé sa lumière à travers ces pages.
Merci.

Aho!

Une carte pour temps brumeux…

Cinquième jour d’une semaine étrange.

Aucune ligne conductrice évidente.

Moi qui m’étais dit que cette semaine donnerait l’envol pour les deux prochains mois…

Peut-être justement que oui.

Qu’en faisant face au chaos et au non-sens, qu’une clarté se fera.

Eh ben oui.  J’avoue que je la sens cette clarté.  Je ne la vois pas encore mais je la sens qui s’en vient au loin.

Et c’est ce qui me donne le courage et la foi de continuer, de plonger dans les tourbillons et de me tenir debout dans les grands vents.  C’est même ce qui me donne la patience d’habiter ce brouillard que je sais réparateur.

Mais…. j’ai beau le savoir, y’a toujours des bouts où j’aurais envie de juste pêter ma coche, de me laisser aller à ignorer ou à geler cet inconfort qui m’habite.  Ou de me vautrer dedans…

Et c’est là, dans ces moments, que je respire, me smudge beaucoup plus qu’à l’habitude et parle à mon âme, à mon gps intérieur, à mes émotions, à mon corps, à mes cellules.

C’est aussi dans ces moments où je laisse la musique m’habiter.  Musique des autres mais aussi ces chants qui sortent de moi pour appaiser, pour assister.

Tout à l’heure, à travers ces chants, j’ai apperçu comment mon humanitude voyait la Vie en ce moment.  Ça m’a permis de mieux la comprendre.  Et d’acceter un peu plus facilement.

Je me suis offert d’essayer de dessiner cette vision qu’elle entretenait.

Une vision pleine de symboles, d’espaces vides et d’incertitudes.

Une vision également remplie de possibilités et de nombreux choix.

carte

Chaque chose en son temps que me souffle la voix de mon Coeur.

Finalement, peut-être que cette période de brouillard et de chaos me permet de m’alléger et de me préparer afin de pouvoir faire le prochain pas avec assurance et confiance.

Il y a quelques années mon impétuosité m’aurait poussée dans une direction pris presque au hasard et m’aurait prématurément mis devant des décisions à prendre.

Mais pas maintenant.  Il y a quelque chose de guérisseur à s’admettre que parfois la Vie nous demande qu’une chose.  Elle nous demande d’attendre.  De savoir être assez patient pour donner le temps au brouillard de se lever.  Ainsi nous verrons mieux où poser le prochain pas.

D’ici là, il est toujours temps de vérifier ce qui habite notre bagage émotionnel et de continuer à l’épurer afin de pouvoir avancer d’un pas plus léger le temps venu…

Bientôt la pleine lune

Plus mon chemin avance et plus je sens les influences des lunes, des éléments et de mes médecines.

Après un mois sous l’influence de la lune de La-Femme-Du-Soleil-Couchant, voici qu’elle s’apprête à nous quitter. Durant ce mois elle nous a entre autre appelés à l’introspection et à l’observation.

Elle nous a parlé de fin, de morts.  Petites et grandes.

Des fins qui font de la place pour du nouveau.  Pour ce qui s’en vient.

(Pour voir plus en détail ce qu’elle nous a apporté, je vous invite à visiter le site Roue de Médecine de Nadeije Athlan, là d’où viennent ces infos, en cliquant ici).

« Cette lune nous confronte à la FIN, à tout ce qui a besoin de se terminer. Elle nous parle de la mort. La nôtre et celles des autres. Petites morts de l’automne où nous rentrons dans nos racines pour nous recouvrir de neige et attendre le renouveau. Ou bien mort définitive, où nous serons séparé(e)s de tout ce que nous avions connu pour entrer dans le Grand Inconnu. » – N. Athlan

Et aujourd’hui, à la veille de la pleine lune où La-Femme-Du-Soleil-Couchant laissera la place à la lune de Celle-Qui-Tisse, je ressens dans ma vie la présence des fins et des morts, petites et grandes qui ont peuplé mon dernier quatre semaines.  Nait en moi une envie d’observer, de rendre grâce pour ces petits et grands moments qui m’ont donné l’occasion de m’observer davantage, de laisser aller certaines choses, de prendre conscience du mouvement, de la Vie qui est tout sauf statique…

Aujourd’hui, ma petite soeur débute une nouvelle page de sa vie, une page, un grand chapitre, rempli d’inconnu, de soleil et d’aventure.  Demain matin elle s’envolera vers l’Amérique centrale pour une longue période.  Lorsque nous nous sommes donné notre dernier câlin hier midi, j’ai été rempli de ce grand sentiment que quelque chose se terminait mais que c’était pour donner de la place à plus grand, à plus libre.

Mp et C bagage clo

Il y a quelque chose de lumineux dans des au revoir qui sont remplis de promesses et de rêves qui se réalisent.  Et quand la personne a les deux pieds dans son chemin et le coeur bien branché avec son intuition et avec ce que la Vie lui murmure, au plus profond de moi je souris et me réjouis.

 

Puis cette semaine il y a aussi eu la mise en terre du corps de Fany, notre vieille minette de 14 ans qui est décédée à la fin de l’hiver dernier. (Voir l’hommage que je lui avais alors écrit en cliquant ici.)  Nous avions conservé son corps au congélateur le temps que le sol dégèle et que tous les membres de notre famille soient réunis.  Ça aura pris sept mois avant que le moment se présente.

cercle 2
Ce fut une cérémonie importante pour nous, remplie de gratitude pour cet être qui a tellement fait partie de nos vies et de nombreux passages.
Une cérémonie où intensité, rires et magie de la forêt étaient présents.
Une cérémonie vraiment totalement teintée de l’âme de notre famille.
Une cérémonie où chacun avait sa place et sa liberté.
Un grand moment où non seulement j’ai pu déposer devant mes enfants, mon Homme et ma soeur ma gratitude d’avoir eu l’assistance de cette chatte exceptionnelle durant toutes ces années mais aussi l’occasion de partager avec eux ma médecine, mon amour profond et mon grand bien-être d’être entourée de l’esprit de la forêt.
Un moment magique et puissant.

pelle

page mise en terre 2

z et r

 

Ce mois sous l’influence de La-Femme-Du-Soleil-Couchant m’aura aussi vu participer à un rituel d’abattage de cailles avec ma tendre amie.

Un moment et un processus important et initiatique à bien des niveaux.

Smudge

Je vous en reparle dans un prochain article mais pour l’instant disons que cette participation active, sacrée et plein de gratitude à ce sacrifice de vies pour nourrir d’autres vies m’a apportée tellement de messages et de puissants feelings que je suis honorée mais aussi submergée par la puissance du moment.

 

Il y aura aussi eu plein d’autres fins.  La majorité volontaires…

Plein de ménage aussi…

Plein de peurs que j’ai laissé partir.  Plein de larmes qui ont enfin été versées.

Libération tranquille.

Faire de la place dans ma tanière pour que mon hiver soit soutenant et créatif.

Accueillir ces forces qui m’influencent et travailler dans le sens du courant qu’elles m’apportent.

Merci à La-Femme-Du-Soleil-Couchant qui, dans sa sagesse, m’a guidée dans un ralentissement rempli de clarté.  Une harmonisation au rythme changeant de la nature.
Une plus grande paix et plus grande foi.

All is well…..

Mp

 

Un grand merci à Nadeije pour ses enseignements.  Je vous invite fortement à aller faire un tour sur son site internet en cliquant ici!  🙂

 

L’appel de la forêt

louve

Aujourd’hui je le sens cet appel.  L’appel de plus grand et plus calme.  De plus sage aussi.

L’appel de la nature.

L’appel de la forêt.

À quelques pas de chez moi existe une petite forêt.  Lorsque je suis arrivée dans cette ville, cette forêt a été ma lueur d’espoir comme quoi la nature était présente même ici et que j’étais choyée d’y avoir accès si facilement.

Cette forêt existe encore.  En partie du moins…
Depuis deux ans, le développement immobilier prend de plus en plus de place, repoussant encore et encore les frontières de la nature qui nous choyait de sa présence.
Depuis ce printemps, quelque chose est différent.  Pour moi c’est tangible.
Une partie de l’esprit de la forêt a quitté les lieux.

J’y retourne parfois, marcher parmi ces arbres, dans cette section qui a été épargnée.
Mais dans mon coeur de fille de la Terre, j’ai l’impression de marcher une forêt morte.
Un écosystème fragile qui a perdu la bataille.

C’est dommage parce que l’humain a grand besoin de cette proximité avec la nature.
Nous avons besoin de son calme, de sa sagesse, de sa capacité de nous aider à trouver du sens dans nos vies.  À leur donner du sens…

Ma vie en ville (même s’il ne s’agit que d’une petite ville de 12000 habitants) aura été peuplée de moment de perplexité intense.  À côtoyer la taille des haies de cèdre et d’arbustes de toute sorte, la coupe d’arbres, l’arrachage de bosquets, la construction de ces développements et de toute l’infrastructure requise, l’absence de calme, les levés et couchés de soleil bloqués par les habitations adjacentes, les étoiles qu’on ne peut pas bien voir à cause de l’éclairage ultra présent en ville, le chant des oiseaux qui essaie de trouver sa place malgré le brouhaha de la ville, les véhicules et l’activité fébrile, je me sens de plus en plus comme un poisson hors de l’eau, comme une sirène sur une plage de sable.

L’impression de ne pas être au meilleur endroit pour l’Être que je suis…

Ceux parmi vous qui habitez de grandes villes comme Montréal trouveront peut-être que j’exagère, que comparée à Montréal ma petite ville est bien tranquille.  Et c’est vrai.  Mais est-ce une raison pour s’en contenter?

Non.

Mon très court séjour à Manawan, à cinq heures de route d’ici, direction Nord, m’aura reconnectée….  (Lire un p’tit brin de cette expérience en cliquant ici.)
Ces trois jours de août auront réénergisé cette partie de moi qui est de plus en plus prête à prendre tout sa place dans ma vie.  Cette partie de mon Être qui peut entendre la sagesse des arbres et le murmure de la Terre.  Celle qui s’épanouie pleinement quand on lui offre le temps et l’espace de se connecter à la force et la sagesse qui résident en elle et qui font écho à celles de la Terre et de la Vie.

Et c’est là que la vie de ville devient un défi pour moi.

Un défi qui me regarde de plein fouet ce matin.  Qui me dévisage.  Qui me nargue.

Qui me rend perplexe, je l’avoue.

Respirer, marcher mon chemin un pas à la fois, par en avant de préférence…

Faire confiance.

Trusssssssssssssst….

Et aller dehors.  Même si je me sens loin physiquement d’un lieu qui me fait vibrer.
Aller dehors parce que c’est là que la Terre me rejoint le mieux.

La journée est radieuse.

All is well child.  All is well……

feu sacré

Lumière d’automne

Alors que la température baisse de jour en jour, que les journées raccourcissent et que le temps des récoltes s’achève, la lumière me semble plus intense que jamais.  J’ai toujours aimé l’automne.  Sauf que cette année, sa luminosoté m’envoute, me charme et me nourrit.

C’est donc dans un élan de gratitude pour toute cette magnifique puissance qui nous entoure que je vous partage quelques instants croqués pour la plupart avec mon téléphone.  (Une autre belle surprise que ce petit appareil qui me permet d’immortaliser des moments magique, même lorsque j’oublie ma bonne caméra à la maison….)

J’espère que ces photos pourront vous transmettre un peu de cette nourrissante lumière!!!

Enjoy!

Lumière matinale sur déjeuner de déesse
jus lumineux

Fin de journée sur le jardin
jardin pois mange tout jardin corde et bois

 

Chasse aux trésors
La quête de la Déesse et de ses Alliés
(Un titre bien mystérieux pour une marche qui m’a permis de rapporter à l’atelier roches et ossements d’animaux qui deviendront créations sacrées au cours de l’hiver. 😉 )

tapis de feuilles homme des bois en devenir forêt de champignons

Et le bison et l’arbre firent un…
bison d'arbre forêt lumière enchantée forêt magique
Même si, à ce temps de l’année, parcourir les bois rime surtout avec chasseurs aux aguêts, la forêt me berce et me soutien. Avant que l’hiver recouvre le sol de neige, je me dois d’en profiter plus souvent!!!

Merci la Vie!