Dans mon dernier billet (qui date du 7 janvier *soupir*) j’écrivais que j’avais un petit feeling que jusqu’au début mars, 2018 allait être une alliée puissante (et pas nécessairement toujours douce) pour nous aider à voir clairement et à transmuter ce qui nous alourdit, nous ralentit ou qui est désuet. Le temps parfait pour processer des blessures, patterns, alouette! Mais le bon côté c’est que le moindrement qu’on y met du sien, le processus est rapide et efficace comme jamais il ne l’a été avant!
Ouf! J’avais vu juste mais sous estimé la magie que cette période offrait!
À la fin novembre j’ai officiellement pris la décision de ne pas m’inscrire à la session d’hiver de mon bac en beaux-arts mais de plutôt mettre toute cette énergie sur La Déesse Joyeuse et les nombreux projets qu’elle me susurrait depuis de trop nombreuses semaines.
Décembre a été dédié à réaménager mon atelier (et donc une partie de mon salon que j’ai réquisitionné pour agrandir mon espace de travail) et à revisiter les matériaux et idées que j’avais accumulés en me disant qu’en janvier je m’enlignerais.
Et pourtant, janvier a passé sans que rien ne sorte de l’atelier si ce n’est qu’un (vraiment cool) test pour un éventuel produit mais qui a besoin d’encore beaucoup de peaufinage. Mon passage vers février s’est fait en mode grippe, fièvre et tout le kit puis, un matin de février, la clarté m’a semblé s’installer. Un peu en mode tâtonnement j’ai tout d’abord décidé que je serais physiquement, mentalement, émotionnellement et spirituellement disponible pour La Déesse Joyeuse un nombre fixe d’heures par jour.
Les premiers jours j’avais l’impression de tourner en rond et passais le plus clair de mon temps à écrire, peindre un peu et observer ce qui montait.
Je suis convaincue que c’est cet espace-temps et ma décision de me mettre en état/situation de disponibilité qui a fait qu’une nouvelle alliée s’est infiltrée chez La Déesse Joyeuse et donc dans ma vie. Je ne l’ai pas remarqué sur le coup mais maintenant, avec un peu de recul et beaucoup plus de connivence avec elle, j’ai eu envie de vous parler d’elle et de son impact.
Tout a commencé lorsque neuf crânes de coyote (accompagnés d’un crâne de renard et un de castor) ont demandé à être préparés afin de pouvoir rejoindre leurs humains. Il s’agissait du premier gros projet que j’entreprenais depuis la fin prématurée de mes études et, même si je ne savais pas trop si j’étais assez présente dans mes bottines pour être fluide à cette demande de l’Univers, j’ai dit oui, je me suis mise à installer tout le nécessaire et, à raison de quelques heures par jour, j’ai avancé ce projet. Je me sentais rouillée mais en même temps je me savais plus focusée que jamais!
Au fil des jours je me suis sentie renouer avec cette magie qui habite chez la Déesse Joyeuse mais ce n’est que vers la fin de la deuxième semaine de travail avec les crânes de coyote que j’ai compris. Compris que je m’étais fait aspirer par la médecine du coyote, et qui dit coyote dit aussi surprises, imprévus, sorties hors des sentiers battus et tout le dépeignage qui s’en suit.
La Coyote (parce que oui, c’est bien une coyote qui me guide dans ce processus de création et tout ce qui l’entoure) m’a secouée, allégée, inspirée et motivée et après quelques moments de soupirs et de grincements de dents, me voici son ambassadrice et sa facilitatrice afin qu’elle puisse vous rejoindre et vous partager sa médecine.
Pour l’instant, bien que mon travail avec elle me semble loin d’être terminé, elle me chuchotait de vous présenter ici les trois premières façons qu’elle a choisies pour vous rejoindre:
- Premièrement, ceux qui ont été la porte d’entrée de la Coyote, les Crânes!. C’est leur processus de création qui m’a ramenée à moi, qui m’a dépoussiérée le plus et qui m’a aidée à remonter en selle. Chaque crâne a sa personnalité bien à lui, personnalité qui se dévoilait peu à peu au fil du temps et qui s’est montrée clairement lorsque, à la fin du processus, je les ai repris un à la fois, les ai purifiés et me suis connecté avec chacun d’entre-eux individuellement pour recevoir leur nom et le message que chacun voulait livrer (et même leur prix!). Bien sûr leur message est disponible ainsi que leur description plus complète ici. Plusieurs ont trouvé leur humain mais cinq sont encore disponible dont celui-ci, Le Shamane (qui est aussi un de mes préférés!).
- Deuxièmement, il allait de soi que cette médecine désirait être expliquée davantage. J’ai donc rajouté une page Coyote dans l’onglet Animaux Totems où je vous parle un peu plus de ma compréhension de la médecine du coyote et de l’influence que cette dernière peut avoir dans nos vies.
- Puis, alors que je continuais à m’occuper des crânes, une idée s’est imposée ultra clairement et solidement, une idée livrée directement par la Coyote: il y aurait un atelier d’offert bientôt, un atelier en lien avec la coyote et les ossements. Après quelques jours, je recevais les grandes lignes de cet atelier pour Femmes qui, entre autre, permettra d’aller à la rencontre de la médecine du coyote. Et la date était aussi clair que la forme et le contenu. Ce serait le 17 mars. Après une vérification rapide à l’agenda j’ai réalisé que le 17 était également jour de nouvelle lune! Yé!!! 🙂 Inutile de vous dire que j’ai extrêmement hâte de partager ce moment avec les femmes qui y seront! (Psst! Il reste quelques places de disponibles si vous sentez l’appel!)
Et aujourd’hui? Où en suis-je avec ma belle alliée? Au moment où je m’apprête à publier ce billet, la neige tombe doucement depuis près de vingt heures et s’accumule avec insistance, me donnant l’envie de profiter du cocon qu’elle m’offre. Aujourd’hui sera une journée différente. Peut-être mettrai-je le doigt sur cette émotion qui m’habite depuis hier soir et qui semble être d’une façon ou d’une autre reliée à la tempête de neige. Une émotion présente sans vraiment se révélée davantage, ce qui est étrange car il m’est habituellement beaucoup plus aisé d’identifier ce qui se pointe en moi. . Peut-être un rappel que la roue de la Vie comprend aussi son Nord, représentant entre autre l’hiver et le temps de repos… Repos que j’ai un peu négligé depuis le début de cette enivrante aventure et qui me semble prématuré puisqu’il reste tant à faire! Et en écrivant cette dernière phrase j’entend la Coyote qui rigole et me chuchote qu’elle n’a jamais dit que j’avais besoin d’un long repos, mais juste d’un repos…
Ok. Je termine ce billet et je vais siester un peu.
Merci belle alliée! Comme je t’aime! <3
Ainsi la Coyote me rappelle qu’elle est toujours à mes côtés et elle continue de me révéler d’autre pans de sa médecine. L’aventure continue!
Mariepierre