De mort et de vie

Novembre.

Mois qui nous rappelle que l’hiver est à nos portes.

Mois des morts.  Mois des deuils, petits et grands.

Mois qui me rappelle aussi à quel point les mois se succèdent à une vitesse folle. D’ailleurs, je profite de ce billet pour vous offrir quelques unes des photos que j’ai prises dans un paisible et ressourçant petit cimetière que j’ai découvert lors d’une balade d’automne il y a quelques semaines.  J’avais l’intention d’y consacrer un billet complet mais aujourd’hui il me semble plus cohérent de les insérer ici. Qui sait, peut-être vous en reparlerai-je suite à une prochaine escapade photo!

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Toujours est-il que ce novembre 2015 me rentre dedans.   Il me fait penser à un parent exigeant mais bienveillant.  Un parent qui nous pousse sans répit à évoluer, à muter, tout en nous soutenant et nous offrant de puissants cadeaux.  L’été des indiens tardif qu’il nous offre n’est-il pas un de ces cadeaux significatifs?  Un rappel que la lumière et la chaleur peuvent se pointer le nez même au moments où on s’y attend le moins!

Ce novembre c’est comme si Dame Nature nous offrait une autre occasion de faire le plein de lumière, de soleil et de chaleur avant l’arrivée des journées plus courtes, de la grisaille et des températures plus froides.

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Dans la Roue de Médecine des traditions autochtones, le Nord représente l’hiver, l’esprit, le repos, la mort et le lien à nos ancêtres.  Un espace qui peut parfois faire peur parce qu’on ne se permet pas souvent d’y mettre les pieds mais un espace tellement nécessaire…

En cette période « fin d’automne » tout autour de nous nous inspire à imiter la nature qui, après un été rempli d’abondance, de richesses et de stimuli pour les sens, ramène sa vitalité vers l’intérieur en préparation pour l’hiver tout en continuant de nous gâter par la beauté de sa métamorphose.

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Le rythme de vie effréné que tente de nous imposer notre société ne nous permet pas vraiment de profiter pleinement de cette saison de préparatifs vers l’hibernation… Pourtant, les heures de lumière diminuent et les nuits s’allongent, qu’on le veuille ou non… À cette période où nous devrions pouvoir ralentir notre rythme ou du moins nous préparer en fonction de ce ralentissement imminent, nous ramons plutôt à contre courant, grognant contre les journées qui raccourcissent et la température qui baisse, essayant de continuer comme si de rien n’était, comme si les cycles de la nature ne nous concernaient pas.

D’ailleurs, il n’est pas surprenant que les rhumes reprennent du terrain à ce temps-ci de l’année, tentant tant bien que mal de nous ralentir, de nous AIDER à ajuster notre rythme personnel à celui de la nature.  D’arrêter de combattre et de forcer la cadence… automne-et-cimetiere-la-deesse-joyeuse

La fin de l’automne est également un moment propice pour évaluer si ce que nous transportons dans notre baluchon personnel nous convient encore.  Prendre le temps d’ouvrir notre baluchon et d’en faire l’inventaire avant de tout rentrer ce qu’il contient dans notre caverne.  Prendre contact et observer tous ces rêves, intentions, relations, engagements et changements de Vie que nous avons choisis dans les derniers mois/années et se permettre de vérifier s’ils nous conviennent encore.  Peut-être certains d’entre-eux peuvent être libérer et retourner à leur état sauvage?

Permettons-nous de ne garder que ce qui nous convient vraiment.  Uniquement ce qui nous nourrit et nous donne envie d’ouvrir notre coeur et nos bras encore un peu plus grands.

Peut-être aussi commencer à penser à ce qui fera de notre hiver un temps de ressourcement encore plus soutenant et nourrissant…

On s’en reparle.  Bonne réflexion!

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