Leçon de cave, de bikeuse et de kangourou

Je te mets au défi de trouver, juste avec le titre de ce billet, de quoi j’y parlerai! 😉

J’ai l’impression que ça fait un siècle que je n’ai rien publié ici mais ça m’a tout l’air que c’est ce soir que je m’y remets! Ça doit être l’élan du kangourou. Tiens, on va commencer par lui! 😉

J’ai eu une journée vraiment étrange. Tout a bien été, aucun irritant, aucune pression, mais un feeling inconfortable, non stop… J’ai écrit, dormi, mangé sainement et joyeusement, lu et fait quelques exercices énergétiques (dont cet exercice génial que j’ai expérimenté durant un cercle de guérison énergétique il y a quelques semaines). C’est d’ailleurs ce dernier qui m’a permis de clarifier mon feeling, de prendre contact avec ma résistance. Elle avait l’air d’un enfant de 3 ans qui n’a pas fait sa sieste, qui vit un événement bouleversant et qui a aussi des capacités de métamorphe. Rien de moins! 😛 En fait, je me sentais comme cette résistance que je tenais dans mes mains. Un mix d’électricité et de fébrilité.

Oui j’avais remarqué mes mâchoires qui avaient un peu trop tendance à se crisper tout au long de la journée. Oui j’ai aussi remarqué ce fuck qui s’est installé à plusieurs reprises sans crier gare. Mais ce qui me déroutait était que crispation et fuck cohabitaient avec une paix et un grand feeling que tout était ok et que cette journée était ce qu’elle devait être, une journée principalement en mode tout doux et repos.

Mais tu te demandes quel est le rapport avec le kangourou? On y arrive!

Vers 17:00, en me préparant ce qui deviendrait mon souper, j’ai eu le feeling hyyyyper clair que ma médecine, right now, celle qui m’aiderait à desserrer les mâchoires et à m’ouvrir au message qui voulait passer, serait un verre de vin. Là, je dois te spécifier que je ne bois de l’alcool que trrrès rarement. Genre une moyenne de moins d’un verre par mois. Sauf que quand je le sens, comme ce soir, je sais profondément que je n’ai pas de question à me poser. J’ai donc fermé poêle et four et suis partie à la SAQ.

Mon go-to est le vin rouge. Je m’enlignais pour acheter un mini format parce qu’un verre fait la job et que trop souvent le reste se perd. J’avais un 300 quelques ml dans les mains quand j’ai vu cette bouteille de Yellow Tail Shiraz dont le prix fittait avec mon budget. En feelant si le mieux pour moi ce soir était cette bouteille ou la petite que j’avais déjà dans les mains, j’ai remarqué l’étiquette et le kangourou. C’est ce qui m’a décidé.

J’y voyais un beau message du style « Fais le saut! »
(T’auras compris que je ne suis pas une experte en vin si je prends mes décisions en fonction des étiquettes hahaha!). Rendue chez-moi, mon souper ayant fini de cuire par lui-même avec la chaleur résiduelle du rond et du four fermés, j’ai rempli mon assiette, me suis servi du vin et me suis assise pour manger en tête à tête avec moi-même.

Première piste: la médecine totémique du kangourou nous parle d’avancer par en avant (mon motto préféré), de leap of faith (acte de foi?) et aussi de protéger notre enfant (intérieur), nos bébés projets, etc.

Toujours est-il qu’en soupant, je discutais avec moi-même et me partageais mes questionnements à propos de comment je me sentais. Oui la pleine lune arrive, on est en période d’éclipse et les énergies sont intenses mais je sentais bien qu’il y avait plus que ça. En fait, je sentais que ce que je ressentais était en lien avec un méga ménage de cave (la cave de ma maison là, pas cave dans le sens d’épais! 😀 hahaha! ) que j’ai entrepris hier. Cinq heures de gros travail dégueu et ce n’est pas terminé. Je me suis mise à élaborer sur ce ménage.

Short story pour te mettre en contexte, cet hiver de nombreuses souris (mulots) ont campé chez-moi, quasi uniquement dans ma cave. C’était la première année depuis près de 30 ans que je n’avais pas de chats donc elles se sont installées calmes et confiantes. Sur le coup ça ne m’a pas trop dérangé (ma cave sert uniquement de stock room et de salle de lavage) mais avec l’arrivée de l’été et de l’humidité, je sentais (dans tous les sens du terme) qu’un GROS ménage de cave était nécessaire.

Et juste pour te dire, la médecine de la souris invite entre autre au bilan… Tsé!

Bref, je te sauve les détails mais tu peux t’imaginer l’hiver confo qu’elles ont passé, surtout que j’avais complètement oublié que j’avais descendu à la cave (il y a quelques années…) de la nourriture pour les oiseaux dans un bac qui n’avait pas de couvercle. Une caisse avec deux sacs de graines et deux carrés de suif bien emballés. T’imagine le garde-manger que ça a été pour les souris!!!!! Logées et nourries, sans chat et avec une humaine conciliante. Le paradis!

Toujours est-il que l’humaine conciliante a dû se taper le ménage suite au départ de ses « locataires » imposées. Et là, ce soir, en mangeant et en me jasant, j’ai eu ce flash, cette réalisation que faire ce ménage dans la cave était très symbolique et beaucoup plus puissant que je ne l’imaginais. Plus demandant aussi et pas juste physiquement. Ça décollait du stock et pas à peu près!

En résumé:

La cave = la base, la fondation, les racines.

Les souris et ce qu’elles ont laissé derrière elles comme dégât = même les plus cutes visiteurs ont le potentiel de laisser de la marde derrière eux.

Un ménage du genre = parfois ça prend un ménage en mode « bikeuse » pour y arriver, pour libérer le vieux stock qui pue.

Et vlan!

Bon, on s’en vient bien, je t’ai expliqué le kangourou et la cave.

Maintenant pour la bikeuse.

Depuis au moins douze ans, je m’amuse à donner un titre et une personnalité à différentes facettes de qui je suis. Parmi elles, il y a ma bikeuse, celle qui fait aussi office de bouncer. C’est elle qui se pointe si j’ai à défendre mon territoire, si quelqu’un me pile trop sur les pieds, si j’ai à dealer avec des énergies dégueux ou quand ça ne va plus. Elle est la protectrice des parties plus sensibles et/ou vulnérables qui m’habitent.  Elle aime la musique forte (ces derniers temps, une de ses tounes préférées est Bastards de Kesha), se fout pas mal de ce que les autres pensent d’elle, est assez impétueuse (quoi qu’elle aussi se calme un peu en vieillissant) et a le courage de mordre quand il le faut.

T’inquiète, ses intentions sont pures.

Hier matin quand je me suis réveillée avec le feeling hyper puissant que c’était the day où je commençais mon ménage de cave, j’ai tout de suite vu que je porterais mon foulard de bikeuse pour protéger mes cheveux des toiles d’araignées et de la poussière, et donc que c’était elle, ma bikeuse, qui s’attaquerait à ce grand ménage.

Avec elle, mon yang prend les devant. C’était parfait pour me débarrasser de ce qui restait de mes visiteuses hivernales.

Mais quelle est la leçon? Ma conclusion de cette journée weird?

Premier constat:
J’ai sauté à pieds joints dans cette saison d’éclipse.
J’ai ouvert tout grand les bras à mercure rétrograde.
J’ai dit oui à qui je suis et oui aux changements vers mieux et je sens bien que c’est ce qui s’installe, que du beau nouveau commence à émerger.

Deuxième constat:
Mais en même temps,
il reste des crottes à nettoyer et ma bikeuse tape du pied pour finir la job de bras
y’a un kangourou qui fait le grand saut tout en prenant bien soin de mes enfants intérieurs et de mes projets qui couvent
y’a une sorciesse qui rayonne de plus en plus
y’a la mère qui est hyper fière de ses quatre kids
y’a la Femme que je suis qui se sent plus femme que jamais
et des zillions de projets qui dansent en moi.

Y’a de quoi se sentir électrique, fébrile et un peu déboussolée par bout!
Et y’a de quoi avoir besoin d’un petit verre de vin pour calmer un peu toute cette fougue, au moins le temps d’une soirée.

Et pourquoi je te partage tout ça?

Parce que j’ai envie que tu saches que tout est correct. Que peut-être qu’en toi aussi ta douce lumineuse cohabite avec une rugissante à la veste de cuir! Pis c’est ben correct tsé!

On a chacune nos équilibres.
Chacune nos façons d’avancer.

Tu es magnifique!

Tu es forte et vulnérable!

Tu es émotionnelle et courageuse!

Tu n’es ni trop, ni pas assez. Tu es toi.

Shine on!

Nous sommes devant du gros boulot en tant qu’humaines (et humains) de cette époque. Et ce gros boulot nous demande de nous nettoyer, d’oser regarder en face ce qu’on a laissé s’accumuler. Ce qu’on a tolérer et qui ne nous convient plus.

Il y aura différentes étapes à ta traversée. Souviens-toi que tu as en toi beaucoup de ressources. Peut-être certaines d’entre-elles sont-elles entreposées depuis trop longtemps dans ton placard? Permets-leur de sortir et de rayonner. Permets-toi d’être tout ce que tu es.

Sois bienveillante envers toi-même.

Tout est imparfaitement parfait. 😉

All is well.

À la prochaine!

Mariepierre

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