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les funérailles de la pékan – une porte s’ouvre

les funérailles de la pékan – une porte s’ouvre

Une Pékane (une pékan femelle…) habite déjà ma Roue Totémique depuis quelques mois lorsque ma Sister-Alliée m’appelle pour m’offrir une jeune pékane morte que son chéri a trouvée sur le bord du chemin et a ramenée à la maison. J’accepte avec joie et émotion, tout en sentant que je mets les pieds dans quelque chose d’important et de grand, sans toutefois pouvoir définir ce dont il s’agit.
(Cliquez sur l’image pour accéder au billet entier)

Un solstice, un portail, un passage, une mort et un hommage


décembre 2015

Mon gros bébé, ça fait deux jours que tu me pousses dans le dos pour que j’écrive enfin ce billet de blogue. Je ne sais pas trop comment le commencer ni la forme qu’il prendra, mais je m’y mets, simplement parce que je sens que c’est le temps et que c’est important.

Ce matin une guidance m’a doucement amenée à fouiller dans nos photos pour sélectionner celles qui feront partie de ce billet. J’ai trouvé l’idée bonne et m’y suis mise sans y réfléchir davantage, sentant que les mots me viendraient en temps et lieu.

Ce n’est qu’en reprenant les photos sélectionnées pour les traiter une à la fois que les émotions sont réapparues en force. À cette photo j’ai craquée…


mars 2010 – 11 mois

J’ai l’impression que je retardais l’écriture de ce billet parce que je ne savais pas trop s’il fallait que j’en fasse un récit de ton passage, un hommage au 9 ans que tu as passé à nos côtés ou mettre plutôt l’accent sur les leçons de vie et de cheminement derrière tout ce qui a entouré tes dernières semaines.  Cet après-midi je sens bien que tous ces questionnements sont une tentative à rester au-dessus des émotions en lien avec ton absence. Pourquoi? Parce que je suis surprise de leur ampleur compte tenu que je savais depuis longtemps que cette fin approchait. J’ai l’impression que dans les deux derniers mois, j’ai tellement rationalisé ton éventuel départ. Pourtant, ma peine était tellement vive dans les jours qui ont entouré ta mort. Une intensité plus grande que nature qui me visite encore par vagues, sans crier gare.

Tu as été le plus fort de nous deux dans ce grand passage.

Il faut dire aussi que tu étais celui qui était prisonnier de ce corps malade qui te restreignait de plus en plus à chaque jour.

À la fin mai j’ai su que tu venais d’amorcer ta descente. Je sentais à ce moment que tu étais en harmonie avec ton état et que le temps des décisions n’était pas encore venu. Que tout s’éclaircirait en temps et lieu.

Mais plus les semaines passaient, plus tu étais restreint dans tes déplacements. Fini les balades en auto pour aller explorer d’autres forêts. Fini les trop longues marches. Tu passais de plus en plus de temps couché et avais de moins en moins d’endurance quand tu t’excitais. Quelques minutes et tu retournais te coucher. Tout ça en plus de tes muqueuses et de ta peau qui avaient de plus en plus de problèmes.

J’ai demandé des signes.

Et j’en ai eu plusieurs.

Parmi les plus clairs et les plus frappants, il y a eu ce moment où, me sentant impuissante face à tout l’inconfort que tu semblais vivre, je me suis agenouillée près de toi et t’ai expliqué que je voyais 3 options pour que tu sois mieux. Une de ces possibilités étaient l’euthanasie. C’est seulement lorsque j’ai mentionné cette option que tu m’as spontanément donné la patte. Et c’est là que j’ai su, jusqu’au plus profond de mon être, que la fin de ton corps physique approchait à grand pas. La mort rodait.

D’autres signes se sont ajoutés au fil des jours jusqu’à ce que jeudi soir le 20 septembre, je comprenne hors de tout doute que le temps était venu, que tu n’en pouvais plus. Que tu étais prêt à te libérer de ton corps physique si mal en point. En regardant le calendrier ce soir là, j’ai réalisé que le lendemain j’avais une rencontre de travail avec une grande alliée. Je sentais que tu voulais ou devais partir rapidement, et qu’il y avait un lien entre ton départ imminent, la visite de cette alliée et l’Équinoxe qui approchait.

Le lendemain, j’ai donc profité du support que m’apportait la présence de cette belle amie pour téléphoner au vétérinaire. Il ne leur restait que deux places de disponibles. Une le jour même en fin d’après-midi (je n’étais pas prête à ce que se soit si rapide) et une le lendemain à 13:30.

Le lendemain.

Samedi le 22 septembre 2018.

Jour de l’Équinoxe…

Quand je t’ai laissé sortir ce matin là, tu as fait quelque chose que je ne t’avais jamais vu faire auparavant. Après t’être soulagé, tu as marché tranquillement, tout le long de la cour, comme si tu faisais une dernière fois le tour de ton territoire. Puis tu t’es arrêté presqu’au centre de la cour, tu as levé légèrement le nez vers le ciel et tu es resté longtemps comme ça, comme si tu t’imprégnais une dernière fois de cet endroit.

Une fois arrivé au vétérinaire, tu as semblé avoir un regain d’énergie. Tu es entré sans hésiter dans la clinique, toi qui s’y rebutais tant habituellement. Puis tu es monté sur la balance. Ton poids ce jour là? 88.8 (livres). Quand j’ai vu ce chiffre, la première chose qui m’est venu à l’esprit a été « Ça fait beaucoup de 8! » et j’ai senti que c’était aussi un message et qu’on était soutenu.

Une employée nous a reconduits jusqu’à leur petit « salon de fin de vie » et a installé une grosse couverture par terre où tu t’es couché. Je me suis assise à tes côtés, collée contre toi, ta grosse tête face à moi. On a eu un long moment ensemble avant que la technicienne vienne nous voir. Un long moment pour te flatter, te dire à quel point tu étais un chien extraordinaire, combien je t’aimais, ce qu’on faisait là, etc. Tout au long de la procédure tu as mis et remis ta patte sur moi. Puis, quand les relaxants ont commencé à faire effet, tu as simplement accoté ta grosse tête sur mes cuisses. C’est dans cette position que tu as reçu la dernière injection et que tu as rendu ton dernier souffle. Ça s’est fait tout en douceur, avec une vétérinaire et une technicienne calmes et discrètes, et avec plein de temps pour rester avec toi avant et après la procédure.

J’ai suivi ma guidance tout au long de ce processus, et t’ai accompagné jusqu’au bout, jusqu’aux portes de la mort, de ta libération. Même si je savais que c’était la meilleure chose pour toi, que c’était ce que tu désirais et que le timing était le bon, ton départ m’a déchirée d’une façon brutale. Je suis repartie de là sonnée.

Quand j’ai quitté la clinique, en ouvrant la porte, j’ai senti que ce geste, ce seuil de porte, symbolisait un grand passage.

Je me suis permise de toucher au vide, à la profonde tristesse tout en sentant que ce départ était aussi une porte importante pour moi. Un passage, une renaissance.

Je n’ai pas encore tout à fait compris en quoi consiste ce passage , mais je sens comment cette déchirure est bien plus qu’une douleur et un deuil. Mon gros Bouddha, tu m’as offert une grande occasion de guérison à travers tous mes pleurs.

Une occasion entre autre d’accepter cette vulnérabilité dans laquelle j’avais les pieds et de permettre à la petite fille en moi de pleurer tout ce qu’elle avait à pleurer.

2018 aura été une année intense pour mon lien avec mes animaux. Tes « soeurs » minettes t’ont toutes les deux précédé dans cette traversée vers les Grandes Plaines de Lumière. Lili en janvier et Lulu, un mois jour pour jour avant toi (les récits de leurs départs sont ici et ici). Je sais que vos départs ont leur raison d’être. Ce n’est pas un hasard, j’en suis certaine.

J’ai choisi de permettre à la Lumière de s’infiltrer dans ce passage et dans mes questionnements. Je continue d’avancer ma vie, me permettant de m’arrêter quand une vague monte, et continuant d’avancer lorsqu’elle se calme.


juin 2013 – 4 ans

Je sens la petite Mariepierre en moi dévastée par ce départ.

Peut-être a-t-elle peur que je redevienne sérieuse? Ne crains rien ma chouette, avec la Coyote à nos côtés, être sérieuse n’est plus une option. Enlignée et concentrée oui, mais avec équilibre et puissance. La Vie veille.


avril 2012 – 3 ans

Mon gros Bouddha, je t’aime. Merci d’avoir rejoint notre tribu en juin 2009.


juin 2009 – 2 mois

Tu n’as pas été un chien comme les autres. De un, j’ai toujours eu l’impression, surtout dans les 5 premières années de ta vie, que tu étais persuadé que tu étais un petit garçon-humain et non un chien.


Tu ADORAIS te faire brosser les dents – décembre 2011 – 1 an

Tu demandais à te faire déguiser quand les enfants sortaient les coffres de déguisements. Tu insistais également pour te faire orner toi aussi lorsqu’on sortait la peinture à maquillage.


Ça nous avait pris quelques minutes à réaliser que tu nous demandais d’être toi aussi maquillé! ♥

Tu as été le seul chien que j’ai connu à qui on a dû apprendre (et soutenir émotionnellement dans ton apprentissage) à ronger un os de chez le boucher. Tu étais un chien pas trop alpha de nature mais qui donnait TOUT ce qu’il avait quand venait le temps de protéger sa famille.

Le frère de mes enfants, mon deuxième fils.

Le copain yang de mon plus jeune.

Ta joie de vivre! Tes yeux pétillants, ton coeur grand comme le monde, ton énergie souriante et enthousiaste, et ce jusqu’à la fin.


Juillet 2015 – 6 ans – Un allié dans un déménagement initiatique

À tes yeux autant qu’aux nôtres, tu faisais entièrement partie de notre tribu de fous.

Tu es arrivé dans ma vie alors que mon quotidien était rempli d’enfants 24h/24 puisque nous faisions l’école à la maison. Une tribu bien vivante et débordante de créativité et de vie, quatre enfants de 4 à 18 ans, une maman (moi!), une vieille chienne malade et notre vieille minette qui avait alors 11 ans.


Août 2009 – 4 mois


Août 2013 – 4 ans


Août 2015 – 6 ans

Tu étais un chien au coeur souriant qui remplissait un grand espace dans notre famille et notre maison. Ton départ a laissé un grand vide.

Je me console en me disant que maintenant tu peux galoper joyeusement dans Les Grandes Plaines de Lumière, libre de tes douleurs et restrictions.


Nos escapades me manqueront! ♥


Février 2015 – presque 6 ans


Avril 2018 – 9 ans
Avec ton « neveu » venu passer 5 mois chez-nous,
t’apportant une grosse dose de bonheur et de soutien! ♥


février 2010 – 10 mois

22 septembre 2018.

Cette date restera gravée dans ma mémoire.

Ce jour là, je suis revenue à la maison sans toi. Rapportant une laisse et un collier qui ne serviront plus.

Ce jour là, tu es parti et on m’a redonné la responsabilité de ma joie et de mon expansion.
On m’a aussi offert de traverser un passage, un portail.

J’ai saisi cette offre.

Que me réserve la suite? Je ne saurais le dire.

Mais je sais qu’un jour je comprendrai pourquoi en 2018 tous mes animaux sont partis, chacun d’une façon bien différente.

Merci mon gros chien pour ces neuf années bien remplies!
Tu auras toujours une gigantesque place dans mon coeur! ♥

Mariepierre

 

 

La Mouffette, cette alliée discrète et odorante

La Mouffette est une alliée discrète, plutôt nocturne, préférant les moments où le calme règne. Animal paisible sauf si on la provoque, son odeur caractéristique nous rappelle l’efficacité de son jet odorant. Se faisant, elle inspire le respect et déambule avec confiance.


Crédit photo Chad Horwedel

La mouffette assume pleinement, simplement, entièrement qui elle est et émet cette odeur repoussante qui éloigne ses prédateurs et tous ceux qu’elle ne veut surtout pas avoir près d’elle tout en attirant irrésistiblement les siens.

Combien de fois émettons-nous une odeur qui n’était pas vraiment la notre pour nous retrouver entouré de prédateurs? Ces odeurs travesties nous semblent souvent une garantie que nous recevrons une attention alors que notre odeur véritable risque de ne pas toujours créer le même engouement.

Mais quand nous nous couchons dans notre terrier le soir, de qui voulons-nous être entourée? De celui qui s’apprête à nous bouffer? De l’autre qui va d’une seconde à l’autre se rendre compte que nous ne sommes pas celle que nous annoncions? Ou de quelques êtres compatibles à notre espèce, plus rares, mais tellement dans la même fréquence que nous, avec qui nous pouvons simplement nous détendre et être?

Exprimer pleinement qui nous sommes est la seule façon d’être reconnue par les siens!


Crédit photo Pat Gaines

La Mouffette nous rappelle que c’est en se respectant soi-même d’abord, en nous assumant pleinement, que nous nous attirerons le respect d’autrui. Certains choisiront de faire un grand détour afin de nous éviter tandis que nos semblables nous reconnaîtront facilement. Elle nous encourage et nous soutient afin que nous affichions fièrement et solidement nos couleurs.

Sa médecine est merveilleuse et la Mouffette nous assistera dans tout ce qui a trait à la confiance en soi, au calme et au respect. Se respecter soi-même. Respecter les autres. S’attendre à être respectée. L’exiger lorsque nécessaire…

Laissons la mouffette éveiller en nous cette médecine si importante.

 

Pour aller plus loin:
SAMS, Jamie & CARSON, David. (2010). Les Cartes Médecines. Montréal: Éditions Octave Inc, pp 73-76.
BOUCHARD, Serge. (2006). Confessions animales – Bestiaire. Montréal: Éditions du Passage, pp 48-51

 

 

Le cycle de la Vie et de la Mort

Il y a presqu’une semaine, notre deuxième minette, notre Lulu dodue, a disparu. Je dis deuxième parce que notre autre minette (la mini Lili) est décédée à la fin janvier après s’être fait frapper par une voiture devant chez moi. (Vous pouvez lire ce récit en suivant ce lien.)

Depuis que nous sommes déménagés ici, avec la forêt qui n’est pas très loin et le caractère indépendant et « thug » de Lulu, je m’étais préparée à la possibilité que ma grosse minette rescapée de la rue ne revienne pas d’une de ses escapades nocturnes estivales, la région étant reconnue pour sa population de pékans, prédateurs des chats domestiques. Mais entre se préparer et le vivre…. ben c’est deux.

Le plus difficile a été d’espérer qu’elle ne souffrait pas et de ne pas savoir.

Ne pas savoir ce qui lui était arrivé puisqu’elle est simplement partie comme à l’habitude mais n’est jamais revenue.

Le premier 24 heures a été brutal et le vide grand.

Oui elle passait beaucoup de temps dehors l’été (la majorité de ses journées et de ses nuits) mais rentrait plusieurs fois par jour pour manger et pour se faire flatter quelques instants.

Ironiquement, durant le 48 heures qui a précédé son départ la température a beaucoup refroidi la nuit et elle ne s’est pas fait prier pour dormir au chaud.

Jeudi dernier, après presque 24 heures dans la maison, avec la température qui se réchauffait, elle est sortie.

Et n’est plus revenue.

Dès jeudi soir j’ai eu un mauvais feeling. Ce n’était pas normal qu’elle ne soit pas venue manger. C’était une minette bien gourmande. Je gardais espoir en me disant qu’une absence de 24 heures n’était pas automatiquement signe de fatalité. Vendredi j’ai arpenter les rues du voisinage au cas où elle se soit fait frapper, mais n’ai rien aperçu d’inhabituel.

Son bol est resté intact et à sa place jusqu’à dimanche. L’enlever voulait dire que j’avais perdu espoir et je n’étais pas encore rendue là…

Samedi pm j’ai été prendre une autre marche en m’assurant de bien me centrer et d’avoir les antennes et l’intuition à on et le volume au maximum. Ne sachant trop où regarder même si son territoire au niveau du quartier était assez restreint, mes pas m’ont amenée une fois de plus devant la forêt avoisinante. Mon regard allait de lui-même se perdre loin derrière les premiers arbres. Soudain j’ai su hors de tout doute. Lulu était dans cette forêt. Et je sentais profondément qu’elle n’était plus dans son corps physique et que je n’avais PAS à aller à sa recherche.

Je suis revenue chez-moi la tête perplexe devant le calme de mon cœur.

Une partie de moi disait let it go, que le cycle de la vie est parfait et sage alors qu’une autre partie aurait tellement aimé SAVOIR ce qui était arrivé, et surtout avoir une chance de boucler concrètement, d’honorer son corps si elle était morte. En écrivant ces mots à une amie au retour de ma marche j’ai entendu clairement « et si tout était parfait et qu’elle a mis son corps exactement à l’endroit où elle le voulait? »….

Samedi soir je me suis couchée tard, prenant le temps de faire mes demandes à l’Univers et à la pleine lune. Mes demandes à Lulu aussi.

Lui demander de venir me voir dans mes rêves ou du moins de m’envoyer un message clair de ce qui lui était arrivé et de ce qu’elle voulait que je fasse ou que je comprenne.

Le lendemain matin je me suis réveillée tôt et j’ai immédiatement senti à quel point j’étais totalement calme. Même ma tête. Pourtant je ne me souvenais pas d’avoir eu la visite de ma minette en rêve… Mais je sentais une grande paix émanant d’elle.

J’ai pris le temps de méditer et de faire le silence en moi et c’est dans cet espace que j’ai su, hors de tout doute, ce qui s’était passé.

Lulu n’était plus dans son corps et elle me disait qu’effectivement c’était dans cette forêt que son corps avait disparu, que oui elle avait été mangée par un pékan, qu’elle était totalement en paix avec ça, que ça avait été son choix de mode de départ, que ça ne servait à rien que j’aille arpenter la forêt parce que je ne la retrouverais pas physiquement, qu’elle avait adoré être notre minette mais que son temps sur terre était complété. Elle ajoutait également deux autres renseignements que je garde précieusement comme message personnel entre elle et moi mais qui m’ont surpris tout en me faisant un grand bien.

J’ai remercié l’Univers, ma belle Lulu, la perfection de cette ronde de la vie et de la mort, le libre arbitre que les chats à qui ont donne la liberté de sortir dehors ont, l’alliance avec le monde animal et les peuples invisibles. J’ai aussi remercié ce peuple des arbres que j’aime tant et qui a été le témoin silencieux de ce départ.

La boucle était bouclée, Lulu était maintenant traversée et elle pouvait chasser les écureuils des grandes plaines de lumières avec sa petite soeur Lili qui l’attendait depuis janvier dernier. Je sens qu’elle est bien et que tout ça est selon un plan beaucoup plus grand que moi et ça m’apaise.

Nous avons eu la chance de passer plusieurs années avec cette minette bien particulière au passé inconnu et à la personnalité calme et enracinée. Elle a choisi son départ et le moins que nous puissions faire est de respecter et d’honorer son choix. C’est donc dimanche que j’ai ramassé son bol de nourriture et son bol d’eau. C’était le geste de la fin.

Depuis, elle danse librement.

La maison n’est plus la même.

Il ne reste que mon gros chien, sa fidélité et ses problèmes de santé.
Dire que ça fait trois ans que je pense que c’est lui qui partirait le premier.

La Vie en sait beaucoup plus long que nous…
Mieux vaut lui faire confiance!

Merci ma belle Lulu d’avoir fait partie de notre tribu.
Tu auras toujours une place bien spéciale dans nos coeurs!♥

Mariepierre

 

 

Ce moment où mon coeur s’est émietté sur le bord du trottoir

À chaque matin où j’ouvre les yeux, une journée de plus commence, une journée de plus où je suis en vie. Une journée de plus où la danse de la vie et de la mort aura lieu dans la vie de chacune et chacun d’entre-nous. Je n’ai pas de maladie grave ni de verdict sombre qui me plane au-dessus de la tête si ce n’est qu’une garantie, celle qu’un jour mon corps arrivera à son dernier souffle. Depuis plusieurs années je me sens en paix avec ce fait, avec la certitude qu’un jour ma mort physique viendra et que je ne sais pas du tout quand je laisserai mon enveloppe physique retourner à la terre. La grande faucheuse me fascine et lorsque la Vie m’amène à soutenir un être dans ce moment de passage, j’y suis totalement, avec présence, compassion et respect.

Bien que formée en accompagnement de fin de vie humaine, c’est souvent auprès des animaux vivant leurs derniers moments que la Vie me place. Si vous en avez envie, vous pouvez d’ailleurs lire deux récits d’accompagnements ici et ici.

Toujours est-il que le 25 janvier, la Vie a urgemment réquisitionnée ma présence auprès de ma petite dernière alliée poilue, la seule de ma tribu dont je ne m’étais jamais imaginée la disparition.


crédit photo Zoé Parenteau

En 2016 je croyais ma famille complète, avec deux grandes filles volant de leurs propres ailes, deux ados à la maison, un gros Labernois (Bouddha) alors âgé de 7 ans, aux hanches et genoux capricieux, ainsi que Lulu, une grosse minette tigrée, âgée de 3 ans, gourmande et thugh, rescapée de la rue quelques années plus tôt. Mais la Vie avait une surprise pour moi. Contre toutes attentes, en juin 2016 ma tribu familiale s’agrandissait en accueillant Lili (oui oui, c’était vraiment son nom), une petite chatte tigrée de trois ans dont la propriétaire déménageait aux États-Unis. Cette petite minette élancée et timide au poil doux comme du velour et aux grands yeux verts m’a tout de suite séduite et en quelques mois s’était tissé entre elle et moi un lien très très particulier. Elle est entre autre devenue mon chat artiste, s’asseyant sur mes toiles, jouant avec mes fusains ou léchant le lait que j’appliquais en guise de glaçure sur mes sculptures de plâtre.

Même si elle avait le même âge que notre grosse Lulu que pas grand chose impressionnait, Lili a toujours été pour moi le « bébé » de la famille, ma plus petite, la petite soeur des autres.

C’est encore très irréel de parler d’elle au passé… Depuis quelques années je me suis préparée au départ éventuel de mon gros chien étant donné ses problèmes de santé. Je me suis aussi préparée à la possibilité que ma Lulu ne revienne pas d’une de ses escapades nocturnes estivales, la région étant reconnu pour sa population de pékans, prédateurs des chats domestiques. Mais Lili???

Bien sûr en la laissant aller dehors je savais que j’augmentais le facteur risque mais comment aurais-je pu lui imposer de demeurer une petite chatte uniquement de maison alors qu’elle voyait tout le reste de la maisonnée profiter de ce qui se trouvait de l’autre côté de la porte d’entrée?  Après 10 mois à l’intérieur à se familiariser avec la maison et tout le reste de la tribu, surtout avec notre chien, je lui ai donné accès à dehors, non pas sans inquiétudes maternelles et avec plusieurs précautions! Je me souviens de cette première fois où elle est sortie, sa première heure dehors où j’ai dû aller cent fois à la fenêtre en me rongeant les sangs et espérant l’apercevoir, demandant à l’Univers de veiller sur elle et de la faire rentrer rapidement. Au bout de cette heure, elle est rentrée en galopant dans la maison et est directement venue me voir pour me « raconter » tout ce qu’elle avait vu, se frottant sur mes jambes et sur ma table en faisant une multitude de miaulements que je n’avais jamais entendus auparavant. J’avais vraiment le sentiment qu’elle était comme une petite fille émerveillée et excitée de fouiner dans son nouvel environnement et qu’elle me partageait ses découvertes.

À partir de ce jour, aller dehors est devenu essentiel pour elle. Au fil des semaines elle s’est transformée et est passée de petite fille de maison à chasseuse aguerrie et experte de la grimpe, dépassant de loin notre Lulu qui avait pourtant beaucoup plus d’ancienneté qu’elle dans ces domaines! C’est aussi à partir de ce moment qu’elle et sa « soeur » se sont mis à non plus uniquement se tolérer mais à réellement jouer ensemble. Lili était ici chez-elle et régnait sur son territoire en chasseresse redoutable.  Elle était une naturelle et la nature et l’air frais sont devenus ses terrains de jeu. Elle rentrait à tous les soirs et était prête à recommencer à tous les matins. J’ai su que j’avais fait le bon choix en lui permettant de sortir dehors.

Avec l’arrivée de l’automne et des temps froids je pensais que la petite Lili élancée préférerait, tout comme la grosse Lulu qui en a vu d’autre, passer l’hiver au chaud en mode pro-confort, réservant ses sorties extérieures pour les journées moins froides. Eh bien non. Bien sûr elle passait beaucoup moins de temps dehors que durant l’été et allait beaucoup moins loin, mais elle ne pouvait s’en passer.  Même à des températures de -30 Lili demandait à sortir, même si ce n’était que pour quelques minutes assise sur le bord de la galerie.

Jeudi dernier, le 25 janvier, n’y fit pas exception. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient et, même si le maximum atteint n’était que -12, Lili jubilait! Elle a passé l’avant-midi à sortir et rentrer, venant se frotter sur mes jambes, se réchauffer un brin et retournant en trottinant s’amuser sur son territoire. Avec le recul, j’ai l’impression qu’elle a fait ses in and out  beaucoup plus souvent qu’à l’habitude et que ses moments à l’intérieur étaient encore plus « avec nous » qu’à l’habitude. Peut-être savait-elle ce qui l’attendait… 🙁

Vers midi, aux prises avec la grippe depuis plusieurs jours, je suis montée faire une petite sieste. Une dizaine de minutes plus tard les chiens (mon gros Bouddha et Spike, le petit chihuahua de ma fille) se sont mis à japper. Je suis descendue voir ce qui se passait et j’ai remarqué cette voiture stationnée devant chez-moi. Les chiens obéissaient à mon ordre de ne plus japper mais étaient aux aguets et nerveux. J’ai vu la dame de l’auto courir chez ma voisine d’en face. Elle avait l’air très agitée et je me demandais bien ce qui se passait et qui elle était. C’est lorsqu’elle est revenue à sa voiture et s’est dirigée du côté passager que le questionnement qui m’habitait m’a poussé à m’approcher de la fenêtre.

Et c’est là que j’ai vu.

J’ai vu un chat tigré couché sur le côté dans la rue, derrière la voiture. J’ai immédiatement su que c’était une de mes minettes.  J’ai immédiatement compris ce qui se passait.

Je suis sortie en courant et dès que j’ai été assez proche et que j’ai vu les rayures plus rousses et le regard vert, mon coeur s’est émietté. C’était Lili, mon bébé, ma petite poulette, ma petite minette qui avait une place si spéciale dans mon coeur.

Elle était couchée sur le flan, les yeux en panique, la bouche ouverte, la langue sortie et le souffle étrange. Immédiatement j’ai su qu’elle ne s’en sortirait pas et que la Mort rodait. J’ai retiré le grand foulard que j’avais au cou et l’ai abrillée doucement en mettant ma main sur elle, en lui parlant et en lui disant que je restais avec elle, qu’elle n’était pas seule, que j’étais là. Elle s’est calmée un tout petit peu.

Je l’ai délicatement pris dans mes bras, ai échangé quelques mots avec la conductrice qui pleurait autant que moi puis suis rentrée avec mon petit paquet d’amour abîmé dans les bras. Je l’ai déposé sur leur grosse serviette moelleuse sur la table et me suis assise près de sa tête et lui ai parlé tout doucement, sans arrêt, en gardant une main sur elle, la rassurant, lui expliquant ce qui se passait, la remerciant d’avoir été une compagne si précieuse, lui disant avec ma voix qui brisait, qu’elle était libre de partir, que je resterais à ses côtés jusqu’à la fin, que j’étais là pour elle. Tout était tellement silencieux dans la maison. Les deux chiens ne faisaient plus aucun bruits et il m’a semblé que la Vie elle même retenait son souffle.

Même si ses blessures externes étaient très minimes, il m’était évident qu’à l’interne c’était beaucoup plus grave, que ça n’allait pas du tout. J’aurais aimé qu’elle quitte rapidement son corps dans le confort et la sécurité de sa maison. Ma grande était dans sa douche et j’ai décidé que le temps qu’elle sorte, je n’essayais pas de prendre de décision. Que pour les prochaines minutes mon seul rôle était d’être présente pour ma petite poulette.


crédit photo Andrea Dube

Ma grande Andrea est descendue et je l’ai mis au courant. Elle a passé un rapide coup de fil à sa soeur qui est technicienne animale et qui nous a envoyé, sans plus tarder, à la clinique la plus proche pour ne pas laisser Lili souffrir pour rien. Ça me brisait le coeur de devoir la déplacer et surtout de l’apporter en auto rencontrer des gens qu’elle ne connaissait pas, elle qui se poussait le plus loin et le plus rapidement possible des étrangers. Mais je réalisais également que ce qu’elle vivait actuellement comme douleur et comme incapacité de réellement bouger devait être pour elle un facteur de stress beaucoup plus élevé que de rencontrer un nouveau visage.

Nous sommes donc partis pour la clinique vétérinaire. Andrea au volant, moi tenant Lili bien emmitouflée contre mon coeur et Spike, le chihuahua d’Andrea, qui a été comme le gardien de la vibe tout au long de cette éprouvante après-midi.

À la clinique on nous a tout de suite reconduit dans leur petit salon de fin de vie, le même où ma vieille compagne avait rendu son dernier souffle il y a cinq ans. Le temps que j’allonge Lili avec sa doudou sur la petite table moelleuse, la plus gentille, douce et compatissante vétérinaire est rentrée dans la pièce avec son assistante. D’un coup d’oeil rapide elle a confirmé que c’était majeur et qu’on allait même sauter l’étape du calmant pour la libérer au plus vite.

J’étais installé à la tête de Lili et elles ont préparé sa petite cuisse arrière pour l’injection. J’ai murmuré dans ses petites oreilles poilues combien je l’aimais, que dans quelques secondes elle ne souffrirait plus et que j’étais là, tout près d’elle. Elle a bougé un tout petit peu sa patte droite pour la déposer sur le bout de ma main et, avant même que toute l’injection ait été administré, elle est morte.

Nous avons rapporté son corps à la maison et je lui ai fait un petit cercueil en transformant rapidement une boite de chaussures puis l’ai installée avec une doudou étoilée et son jouet favori. Je devais me garder occupé avec ces quelques gestes tendres et concrets parce qu’une partie de moi avait juste le goût de se coucher en petite boule avec son corps contre moi, aussi longtemps que possible. Mais une grande vague calme et enveloppante me rappelait que Lili devait être installée dans sa boîte durant qu’il était encore facile de l’installer adéquatement et de façon à ce qu’elle ait l’air confortable.

Restait à attendre le retour de mon fils pour lui annoncer la triste nouvelle. Je vous assure qu’il n’y a pas de bonnes façons d’annoncer ça. Après l’avoir mis au courant, j’ai ouvert la boîte pour lui montrer Lili et, entre deux sanglots, il m’a dit « on dirait qu’elle dort ». Ça m’a confirmé que je l’avais installée exactement comme il le fallait.

Plus tard dans la soirée, alors qu’il ne restait plus que mon jeune guerrier et moi, j’ai décidé d’écouter le besoin qui me montait et de faire une veillée du corps, avec rituel, décoration de son cercueil, musique de circonstance et beaucoup d’écriture (et de larmes) dans mon journal.

Ces quelques heures m’ont beaucoup aidée à me faire à l’idée que je ne pourrais plus jamais la flatter. Une extension temporelle avant de descendre son cercueil bien enveloppé au congélateur de la cave, en attendant que la terre dégèle et que Lili puisse être enterrée dans la forêt, près de notre Fany qui l’a précédée il y a cinq ans.

Je ne comprends pas encore pourquoi j’ai ressenti le besoin de vous raconter tout ceci avec autant de détails. Chose certaine, ça m’y replonge et m’aide à l’assimiler, mais je sens qu’il y a plus que ça. De un, si vous connaissez la conductrice qui a frappé Lili bien malgré elle, faites lui un câlin de ma part et remerciez-là pour son humanitude. Je suis profondément reconnaissante qu’elle ait pris le temps de s’arrêter et de chercher frénétiquement à quelle maison appartenait ce chat. Car si elle avait continué son chemin comme trop de gens font, je n’aurais sûrement pas vu aussi rapidement Lili gisant dans la rue et n’aurais peut-être pas pu être à ses côtés pour la rassurer et l’accompagner. Son départ  laisse un trou béant mais la synchronicité dans tout ça me réchauffe le coeur.

Et parlant de synchronicité, le soir même j’ai sorti mes journaux intimes de l’été 2016 (été où Lili a rejoint notre famille) et j’ai été estomaquée de réaliser les questionnements majeurs qui m’habitaient au moment où elle est entrée dans mon coeur et le rôle qu’elle a joué comme facilitatrice de mes décisions. Suivant la petite voix qui me soufflait à l’oreille d’aller voir ce qui s’était passée l’an dernier au 25 janvier, j’ai été encore plus stupéfaite de réaliser que la date de son départ coïncidait jour pour jour à une autre décision majeure et que ce « un an de sevrage » avait été atteint le jour même du décès de Lili. J’ai alors senti et compris. Senti à quel point notre lien avait été sacré et important et combien son rôle dans ma guérison de femme avait été mené de main (ou de patte!) de maître.

Les morceaux de mon coeur se recollent doucement. Chaque soir je regarde le ciel et me dit qu’une étoile de plus brille là-haut et qu’elle continue d’être avec moi dans l’invisible.

Certain moments sont plus douloureux. Comme le lendemain matin où lorsque mon cadran a sonné, il n’y a pas eu de petite Lili qui est venue me tapotée le visage de sa patte pour que je me lève… 🙁

On a beau savoir que tout arrive pour une raison et que nous sommes beaucoup plus que nos enveloppes physiques, un deuil reste un deuil et prend le temps qu’il prend.

Un temps que je m’offre.

À ma couleur.

Repose en paix ma minette chérie! Merci pour ce merveilleux 19 mois ensemble.
Je ne t’oublierai jamais!

Et ne sème pas trop la terreur chez les tamias rayés des grandes plaines de lumière! 😉

Mariepierre

 

La carte de la semaine – La Vache

La carte que j’ai pigée ce matin pour nous accompagner en cette semaine du 15 au 21 juin 2015 est La vache, tirée du  jeu L’Oracle des Druides de Philip et Stéphanie Carr-Gomm. Si vous lisez ces lignes, c’est qu’elle s’offre à vous!

animal-totem-la-vache-Philip-Stéphanie-Carr-Gomm

 

Animal doux et très intelligent, la vache a un regard pénétrant qui ne laisse pas indifférent. Ce n’est pas étonnant quand on sait que cet animal est si puissamment connecté à la Lune et à la Terre-Mère…

Elle nous parle de patience, de compassion, de possibilités, de générosité, d’abondance, de fertilité et de puissance féminine.  Cette douce nourricière nous guide et nous invite à prendre soin de nous et à honorer ceux qui font de même.

vache par Matthias Buehler on FlickrPhoto par Matthias Buehler

La vache nous permet de retrouver plus facilement notre calme et notre stabilité intérieure. Elle nous invite à nous alléger de nos inquiétudes et de prendre conscience de toute l’abondance qui nous entoure.  C’est également une puissance alliée de nos guérisons émotionnelles.  (Après la visite du Quiscale la semaine dernière, la guérison émotionnelle est peut-être à votre ordre du jour…)

Elle nous offre la force de se tenir debout dans la tempête, nous offrant son réconfort et sa grande capacité d’enracinement.

vache par Steven Lilley on Flickr
Photo par Steven Lilley

Symbole lunaire aux qualités très féminines, elle augmente notre capacité à nourrir et protéger ce qui nous tient à coeur tout en nous permettant de le faire de façon équilibrée, sans tomber dans la surprotection.  Un bel équilibre…

vaches par Jim Champion on FlickrPhoto par Jim Champion

La Vache et son grand calme nous invite à savourer le moment présent tout en étant attentif à ce qui nous entoure.  En lien depuis la nuit des temps avec Mère-Terre et Grand-mère Lune, elle nous offre son aide et son alliance.  Quel cadeau!!!!

Bonne semaine!  🙂

Mariepierre

 

 

 

La carte de la semaine – Le Quiscale

La carte que j’ai pigée pour nous accompagner en cette semaine du 8 au 14 juin 2015 est le Quiscale, tirée du jeu Le Tarot de Sagesse Animale de Ted Andrews. Si vous lisez ces lignes, c’est qu’elle s’offre à vous!

carte le quiscale

« L’apparition du quiscale correspond à une mutation et une intensification des émotions dans notre environnement. » – Ted Andrews

Le Quiscale est un oiseau à la voix grinçante et parfois déchirante.  Son plumage noir et irisé s’orne de magnifiques reflets violets, bronzes ou pourpres.

Quiscale par Eric Begin on Flickr animal totem
Photo par Éric Bégin

Sa médecine en est une de communication, de survie, d’adaptabilité, de créativité, de courage, de résilience et surtout, d’équilibre émotionnel.

Il nous aide à voir au-delà de nos émotions et ainsi trouver la joie, même dans les plus petits moments.  Trouver l’arc-en-ciel dans la tempête.

Rainbow by Hellsgeriatric on flickr
Photo par Hellsgeriatric

Nos émotions, même celles qui nous font du bien, colorent grandement notre vision et peuvent nous empêcher de porter un regard juste sur la situation dans laquelle nous sommes.

Étant donné que l’intensité émotionnelle mal gérée peut causer une cristallisation allant parfois jusqu’à créer malaises et maladies, le Quiscale nous invite à nous exprimer, exprimer nos émotions et ce, de façons plus créative.  Parfois nous aurons à dire à l’autre des choses qui nous semblent difficiles.  Notre allié à plumes nous rappelle qu’il est important de les partager car ce n’est qu’en les exprimant à l’autre qu’elles pourront devenir des alliées de croissance et d’apprentissage pour cette personne et pour nous.

animal totem Quiscale by Craig O Neal on Flickr
Photo par Craig O’Neal

Aucun problème n’est trop gros pour être surmonté si nous avons des alliés à nos côtés.
Osons ressentir nos émotions.  Osons les exprimer.  Osons.
Tel est le message que le Quiscale nous livre cette semaine.

Et en complément….

Cette semaine, c’est avec gratitude et joie que je sens que le monde végétal nous offre son aide afin que nous puissions profiter au maximum de notre alliance au Quiscale.  Ce sont quatre huiles essentielles qui s’offrent à nous.

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Toutes les huiles essentielles ne sont pas de la même qualité et une huile essentielle de bas calibre peut être nuisible pour votre santé.  Afin de vous assurez de la qualité de celles que vous achetez ainsi que de la façon de les choisir et de les utiliser, je vous suggère de consulter cette page.
Les huiles essentielles sont des alliées puissantes que l’on doit respecter et utiliser en connaissance de cause. En cas de doute, l’avis d’un professionnel est grandement recommandé.  Ce qui suit est à titre informatif seulement!

Pour ma part, ces quatre alliées sont toutes des huiles essentielles que j’utilise directement sur ma peau.  Toutefois, mélanger quelques gouttes d’huile essentielle dans un peu d’huile d’amande douce ou une autre huile végétale est plus sécuritaire pour la majorité des peaux.

Utilisez votre senti et votre discernement!

Huile essentielle de Bois de rose :
Stimulante et revigorante, elle augmente nos émotions positives et agit comme tonique psychique.  Elle aide entre autre en cas de surmenage et de fatigue.

Huile essentielle de Géranium rosat :
Elle apaise et neutralise le stress.  Elle favorise également l’élévation de la conscience et assiste le plexus du cœur.

Huile essentielle de Lavande officinale :
Bien connue pour ses effets calmants, elle apaise aussi les fonctions du corps tout en favorisant la relaxation.  Elle aide également à calmer les excès d’émotivité, à équilibrer la force vitale et à neutraliser les disharmonies.

Huile essentielle de Pin sylvestre :
Elle renforce la vigueur, le courage et la force de volonté.  Tonique de la circulation sanguine et lymphatique, elle augmente la capacité respiratoire, permettant par le fait même aux émotions d’être plus facilement libérées.

Je sais pas pour vous, mais je crois que je vais aller de ce pas me concocter un petit mix d’huiles essentielles! 🙂

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Photo par Lucid Nightmare

Bonne semaine! 🙂

La Carte de la semaine – La Belette

La carte que j’ai pigée ce matin pour nous accompagner en cette semaine du 1er au 7 juin 2015 est celle de la Belette, tirée du tirée du jeu Les Cartes Médecines deJamie Sams et David Carson.
Si vous lisez ces lignes, c’est qu’elle s’offre à vous!

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Pleine d’énergie, solitaire et ingénieuse, la Belette nous offre son alliance.

Elle nous offre l’alliance de son regard perçant qui nous aide à voir se qui se cache derrière les masques, derrière les illusions.

Ce même regard qui capte les indices qui s’offrent à nous afin de nous guider sur notre sentier.

Tout comme la belette qui ne se contente pas d’être à l’affût et qui peut parcourir jusqu’à 15km par jour, fouinant dans chaque trou et crevasse qu’elle rencontre, levant souvent la tête  afin de trouver une proie, elle nous invite à avancer activement à la recherche de ce dont nous avons besoin. Le temps est à l’action et au mouvement.

Quel bonheur de pouvoir compter sur son ingéniosité et son haut tôt de vitalité cette semaine!  🙂

belette par USFWS Mountain-Prairie on flickrPhoto par USFWS Mountain-Prairie

Elle nous invite à utiliser pleinement nos sens, à être attentifs à ce qui se passe autour de nous, attentifs aux occasions et aux dangers.

Avoir du pif.

Aiguiser nos sens.

 

belette par matt knoth on flickrPhoto par Matt Knoth

Territoriale, la belette est solitaire et se dresse souvent à la verticale, sur ses pattes arrières, pour observer son territoire et d’éventuels prédateurs..  J’ai l’impression qu’elle nous invite à demeurer sur notre territoire cette semaine, à le parcourir et apprendre à le redécouvrir.  Avec tous nos sens.

Belette par Bering Land Bridge National Preserve on FlickrPhoto par Bering Land Bridge National Preserve

Saviez-vous que la belette chasse plus de proie que ce qu’elle peut manger en un repas et stock ses proies de surplus dans un de ses abris?

Peut-être est-il temps de faire un peu de réserve nous aussi?

Belette par Julie Falk on FlickrPhoto par Julie Falk

Et si, cette semaine, nous acceptions de regarder la vie avec les yeux de la belette et de parcourir notre territoire avec persévérance et curiosité?

 

Bonne semaine!  🙂

Mariepierre

 

 

 

La carte de la semaine – Le Phoque

La carte que j’ai pigée ce matin pour nous accompagner en cette semaine du 25 au 31 mai 2015 est Le Phoque, tirée du jeu L’Oracle des Druides de Philip et Stéphanie Carr-Gomm. Si vous lisez ces lignes, c’est qu’elle s’offre à vous!

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Le phoque nous parle de la mer et de ses profondeurs. Il nous parle de notre inconscient et de ce qui existe au plus profond de nous. Il nous lance une invitation à plonger en nous, en ces eaux profondes qui parfois nous semblent sombres et inquiétantes. Et si dans ces eaux se trouvait une émotion ou une guérison qui risquerait de changer le cours des choses? Peut-être.
Mais l’ignorer serait pire. C’est certain.

phoque par Fated Snowfox on Flickr
Photo par Fated Snowfox

Partons à la rencontre de cette voix qui nous habite et écoutons avec attention ses murmures. Notre essence essaie-t-elle de nous dire quelque chose? Quelque chose que nous tentons peut-être d’ignorer?

Et si nous répondions à son appel?

Et si nous osions plonger en nous?

Le phoque nous encourage à oser visiter nos profondeurs et nous montre comment être davantage à l’écoute de notre voix intérieure. Se faisant, nous avons l’occasion de donner un nouvel équilibre à notre vie.

Ayons confiance, le phoque nous invite à plonger mais nous offre aussi sa protection lors des périodes de changements!

phoque par elkhiki on FlickrPhoto par Elkhiki

Tout comme le phoque qui vit en grande partie dans la mer mais qui donne naissance à ses petits sur la terre, il nous invite à plonger en nous grâce à nos rêves, à notre imagination et à notre créativité afin de faire croître nos rêves et visions puis de remonter à la surface, sur la terre ferme, pour accoucher ainsi de ces rêves et visions par des actions pratiques dans le monde matériel et physique. Ainsi nous apporte-t-il sa sagesse et nous rappelle-t-il l’importance autant de rêver et imaginer ce que nous voulons mais aussi de bien l’ancrer dans la matière afin d’y donner vie.

Rêver sans agir ne créée pas grand-chose tout comme agir sans prendre tout d’abord le temps de sentir et de rêver peut nous garder dans nos œillères…

Le phoque qui se pointe le nez dans nos vies cette semaine nous rappelle entre autre :
• l’importance de trouver certaines formes d’équilibre et de les maintenir
• d’oser plonger en nous
• de rêver tout comme d’agir
• de faire une belle grande place à la communication avec notre voix intérieure.

Il représente l’énergie féminine. Ouvrons-lui les bras!

 

Bonne semaine!

La Carte de la semaine – Le Héron Bleu

La carte que j’ai pigée ce matin pour nous accompagner en cette semaine du 18 au  24 mai 2015 est celle du Héron Bleu, tirée du tirée du jeu Les Cartes Médecines deJamie Sams et David Carson.
Si vous lisez ces lignes, c’est qu’elle s’offre à vous!

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La semaine dernière, le Cygne nous invitait à nous ouvrir à notre pouvoir personnel et à nous engager envers nous-mêmes, envers notre guérison et notre croissance. Il nous rappelait notre propre beauté et notre grâce, particulièrement celles à l’intérieur de nous, et il nous invitait à les laisser briller et à oser les déployer et ainsi les offrir au regard des autres.

Cette semaine, un autre magnifique allié du Peuple des Oiseaux nous rend visite.
Astucieux, intelligent, plein de ressource et déterminé, le Héron Bleu nous invite à plonger dans notre intimité intérieure et d’en ressortir toutes les merveilles qui s’offrent à nous. Avec son aide nous pouvons plus facilement ressentir le rôle de notre essence unique, de ce que nous sommes vraiment, dans toute son unicité et ses couleurs.  Au fond de notre coeur, nous savons ce qui est le mieux pour nous et c’est cette guidance que nous devrions toutes et tous choisir de suivre.  En cas de doute sur la véracité de notre guidance intérieure, souvenons-nous que le héron plane et veille, nous offrant sa guidance et nous encourageant à suivre notre intuition et à avancer hardiment sur notre chemin.

Heron by Teresa Shen on FlickrPhoto par Teresa Shen

Le Héron nous invite à la patience alerte, à l’immobilité fluide, au focus, à l’intensité et à la tranquillité.  Attendant immobile durant de très longues périodes que sa proie lui passe sous le bec, il la saisit alors d’un mouvement rapide et direct.  Il nous enseigne à être attentifs aux opportunités qui se présentent et à être prêts à les saisir.  Il nous rappelle aussi que le calme et la tranquillité favorise souvent la manifestation d’opportunités. Courir comme une queue de veau est rarement profitable…

Heron by Mini Pixal on FlickrPhoto par Mini Pixal

Le Héron est maître dans la pratique du moment présent et nous invite à l’imiter dans la pratique de cette approche vitale, facilitant ainsi la stabilité, la fluidité et le calme dans notre vie.  Peut-être est-ce cette pratique qui lui permet de nous offrir sa guidance à savoir comment facilement se mouvoir à travers les moments charnières parfois inconfortables de notre vie…

Heron by François Meehan on FlickrPhoto de François Meehan

Merci Maître Héron!

Je vous souhaite à tous une magnifique semaine!