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Lettre à moi-même, et peut-être aussi à toi.

Lettre à moi-même, et peut-être aussi à toi.

Je veux que tu saches que tu en fais assez. Que même quand tu as l’impression de ne rien faire, tu en fais assez. Que ralentir n’est pas une tare. Que rien sur cette Terre n’est conçu pour avancer à pleine vitesse tout le temps.

La Vie est une roue. Si tu n’es pas prête à saisir l’occasion lorsqu’elle se présente, ne te flagelle pas, une autre occasion se présentera. Pas la même, c’est vrai, mais l’essence de l’expérience s’y retrouvera.  Alors tu peux
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Jardiner sa vie

Jardiner sa vie

Désherber c’est choisir. Désherber sa vie (ou son jardin) c’est décider ce que l’on priorise. C’est aussi faire davantage de place et donner plus de chance de survie et de croissance à ce qu’on choisit de garder et de nourrir.

Ça ne veut pas dire que ce que j’arrache est systématiquement nuisible ou inutile, mais plutôt qu’à cette période de ma vie, je choisis de
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Leçon de cave, de bikeuse et de kangourou

Leçon de cave, de bikeuse et de kangourou

Nous sommes devant du gros boulot en tant qu’humaines (et humains) de cette époque. Et ce gros boulot nous demande de nous nettoyer, d’oser regarder en face ce qu’on a laissé s’accumuler. Ce qu’on a tolérer et qui ne nous convient plus.

Il y aura différentes étapes à ta traversée. Souviens-toi que tu as en toi beaucoup de ressources. Peut-être certaines d’entre-elles sont-elles entreposées depuis trop longtemps dans ton placard? Permets-leur de sortir et de rayonner. Permets-toi d’être tout ce que tu es.
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Les fourmis et la guerrière

Les fourmis et la guerrière

Oser prendre toute MA place. Oser être Mariepierre dans tout ce qu’elle est, dans tout ce que je suis. Oui c’était risqué parce que d’un côté comme de l’autre certains seraient peut-être froissés. Bon, on s’entend que je n’ai pas égorgé un lapin avec mes dents là! J’ai simplement délimité puissamment où se situaient mes limites, mes boundaries.

Pour vous mettre en contexte, si vous n’avez pas eu vent de cette mésaventure, je vous fais un petit recap rapide:
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Pour ces moments où tu as l’impression que tout tourne trop vite ou que ta vision se brouille.

Pour ces moments où tu as l’impression que tout tourne trop vite ou que ta vision se brouille.

Il y aura de ces moments où tu douteras. Des moments où ta contribution te semblera « pas assez ».
Des moments où toutes tes certitudes et espoirs sembleront s’évaporer.
Respire.

Il y aura aussi des moments où tu auras l’impression que le sol se dérobe sous tes pieds. Des moments où tu n’auras plus envie de jouer au jeu de cette humanité. Des moments de chaos qui te donneront l’impression de ne plus pouvoir voir clair, de ne plus savoir quel est le bon choix.
Souviens-toi, tu n’es pas seule.
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Centrée, malgré le brouillard

Centrée, malgré le brouillard

Depuis de nombreuses semaines je sens qu’un changement s’approche. Je le sens mais je ne le vois pas encore. Comme si un brouillard tardait à se lever.
En fait, ce brouillard est parfait et est sûrement là pour une bonne raison.
Quoi de mieux pour inciter mon impétuosité à se calmer le pompon le temps que je reprenne mon souffle et, surtout, le temps que toutes les pièces nécessaires soient en place. (Même si je n’ai présentement AUCUNE idée de ce que sont ces pièces et encore moins leur place!!!!)

Alors je me concentre sur ce qui est devant moi, dans cet espace sans brouillard, tout en demeurant à l’écoute des murmures et frémissements qui parviennent jusqu’à moi. Je m’ouvre à tous les possibles.
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Ouvrir la porte à notre Femme Sauvage

Ouvrir la porte à notre Femme Sauvage

Femme Sauvage
Tu résonnes en chacune de nous.
Tu nous brasses et nous réveilles,
nous rappelles que nous sommes chacune présentement incarnées
dans un merveilleux corps physique.
Tu nous invites à célébrer la vie à travers nos sens.
À ne plus jamais se faire petite.
Tu nous invites à faire la paix avec notre passé
et à laisser partir les entraves.
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Quand hésitation et prévoyance frisent l’irréparable

Mais quel titre!

Tout d’abord en relisant le titre de ce billet, la première chose qui m’est venu à l’esprit a été quelque chose genre « Ça doit être mignon un irréparable frisé! »
Et là mes enfants vous diront – en roulant des yeux – que mon humour est douteux… Hahahaha! Mieux vaut en rire non? 😛

L’idée de ce billet m’est venue tout à l’heure en nettoyant une valise ayant appartenu à ma grand-mère et que je déménage avec moi depuis presque TRENTE ans!!!! Je mets le trente en majuscule parce que durant toutes ces années, non seulement je ne les ai pas utilisées (j’en avais deux jusqu’à l’an dernier) mais j’avais une idée en tête de comment leur donner une deuxième vie.

En fait c’est faux, en 2011 elles m’ont servi de table de nuit quelques mois. Par la suite j’ai eu un lit plus haut de terre et je ne pouvais plus m’en servir pour cet usage. J’en ai donc entreposé une et la deuxième m’a longtemps servi de rangement pour les morceaux de fourrures que j’utilisais dans mes créations sacrées. Même à ce moment, j’avais en tête une idée bien claire de comment je voulais les transformer. Je me voyais les peinturer et les utiliser lors des déplacement de La Déesse Joyeuse afin d’y transporter mon matériel.

Mais j’avais PEUR DE NE PAS RÉUSSIR à les rendre comme l’image que j’avais en tête.

Tellement peur de gaffer et de les gaspiller que j’ai repoussé et repoussé cette transformation. Elles étaient trop PRÉCIEUSES pour prendre ce risque.

Alors je les ai bien emballées et les ai laissées dans ma cave en attendant le bon moment.

Il y a un peu plus d’un an j’avais rassemblé le courage d’oser en utiliser une lors d’un cours d’art textile. Sauf qu’en sortant la moins belle des deux, j’ai réalisé qu’avec l’été humide qu’on venait de traverser, la valise avait MOISI! 🙁 🙁 🙁

À un point tel qu’elle s’est ramassée aux poubelles… À ce moment je me suis promis de m’enligner et de ne pas trop tarder à m’occuper de la deuxième.

Celle-là était dans un état vraiment impressionnant pour une si vieille valise! Tous ses accessoires étaient encore non seulement en place mais complètement fonctionnels. Deux cintres, quatre courroies élastiques recouvertes de tissu pour que rien ne bouge, des pochettes de rangement et un petit support à linge en bois monté à même la structure de la valise. De toute beauté! ♥

Cet été je me suis remis à avoir de belles visions de comment je la pimperais et de combien elle me serait utile lors des marchés de Noël et autres déplacements.

Et l’été a passé.

Fast forward à aujourd’hui. Après quelques heures de travail de paperasse et d’organisation, incapable de me concentrer davantage pour enligner la rédaction qui m’attendait, j’ai décidé de bouger un peu. Pour joindre le mouvement à l’efficacité (hello la bélier! 😉 ) je suis descendue à la cave fouiner dans mes bacs de tissus en prévision de créations qui s’annoncent pour Noël.

Comme je finissais de tout ramasser, mon oeil s’est posé sur la valise restante et je me suis dit « Je la monte en haut et ce sera cette semaine qu’elle sera pimpée! Yé!  »

Mais en la prenant, j’ai eu la mauvaise surprise de découvrir qu’un côté commençait à être légèrement moisi. Ça a été le coup de pied dont j’avais besoin.

Action my dear! Action!!!

Hors de question que je laisse cette précieuse mourir sous mes yeux sans rien faire!

Je l’ai montée à la cuisine pour avoir un bon éclairage et en l’ouvrant j’ai réalisé que ce n’était pas aussi dramatique que je ne le pensais, mais que pour la rendre comme dans ma vision, non seulement elle aurait besoin d’un grand nettoyage pour éliminer le début de moisissure, mais que l’intérieur (ses beaux petits accessoires) devait être retiré (sauf le support en bois qui sera bien pratique pour ce que j’ai en tête!).

Je n’ai pas hésité cette fois. Pressée par son risque de mort imminente (ok oui, j’exagère un tantinet! 😛 ) j’ai retiré tout ce qui avait à l’être et suis sortie sous la pluie avec une brosse et mon super détergent maison au vinaigre et aux agrumes, puis ai entrepris de la laver.

Et de la relaver avec un deuxième détergent.

Tout au long de son lavage, je me demandais pourquoi j’avais cette tendance à hésiter avant d’utiliser certaines choses, particulièrement lorsqu’elles sont uniques ou rares, ou encore lorsqu’il s’agit d’ingrédients plus dispendieux ou compliqués à trouver, comme par exemple cet encens adoré que j’ai reçu en cadeau cet été et qui vient du Maine. Il ne m’en reste que deux bâtonnets et, pour la même raison weird, je n’osais pas les utiliser sans savoir si je réussirais à m’en re-procurer!!!!

La vie est maintenant Mp…

Plus je lavais la valise plus je voyais comment ces accumulations stagnent l’énergie autour de moi. Que j’ai besoin de mouvement et d’espace.

Je tiens à préciser ici que je ne suis pas une hoarder mais plutôt que je deviens très économe quand je ne sais pas si je pourrais me réapprovisionner en quelque chose qui me tient à coeur.

Mouvement et espace!

Ça fait plein d’allure pour une déesse au coeur de nomade!

J’ai l’impression que novembre me réserve de belles surprises et me demande de me préparer et de faire de la place pour les accueillir!

Faque go Mp! T’es capable! Tout est ok et le temps se placera autour de ce que tu choisiras de prioriser! (Oui, ça m’arrive parfois de me parler à la deuxième personne hahaha! Mp c’est moi! 😉 )

Déjà, je suis pleine d’espoir que ma valise sera géniale et parfaitement imparfaite ♥ et que je trouverai à chaque instant ce dont j’aurai besoin pour continuer mon chemin.

Un post de presque mille mots au sujet d’une valise….

On aura tout vu! 😛

Je rigole mais je sais tout comme vous qu’il s’agit de bien plus que ça!

N’est-ce pas merveilleux que les occasions d’enseignements et de nettoyage se trouvent partout dans notre quotidien! ♥

Et si on se croise lors d’un marché de Noël, je pourrai vous présenter ma valise! 😉

Bonne semaine à vous!

Mariepierre