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Quand l’enfant intérieur en a plein son casque!

Le temps me presse pour vous écrire un billet de blogue digne de ce nom, mais j’avais trop envie de vous partager cette phrase ainsi que ce collage intuitif et son message alors voilà! Un petit billet court! 😉

Il y a parfois des choses que la méthode douce ne peut changer. Une plus grande onde de choc devient nécessaire pour bouger, pour l’évolution, pour la suite.

Je ne sais pas pour vous, mais la pleine lune de la semaine dernière et ses fortes énergies ne sont pas passées inaperçues par chez-nous! Et quand ça brasse avec autant d’intensité, je sors mon attirail! Parmi mes différents outils, un de mes préférés pour m’offrir pistes et répit durant les zones de turbulence est sans aucun doute le collage.

Je me suis donc offert un grand temps de collage dimanche soir et celui-ci (entre autre) en est sorti.

Lorsque j’ai pris du recul pour observer ce collage qui venait de naître entre mes mains, j’ai vu la binette de ce petit bonhomme qui malgré les cadeaux et la promesse d’un portail et du cadeau qu’il promet, ne semble non seulement pas très excité mais dégage même un petit « What the fuck??? » qui me fait sourire. J’ai eu l’impression qu’il devait y avoir en moi un petit aspect qui commençait à trouver qu’on a beau promettre cadeaux, portail et tout le reste, si la vie est uniquement ardue, la joie n’y est pas.

La paix et la joie sont à cultiver au quotidien et demandent qu’on leur fasse de la place. Il y aura toujours des « il faut » et des responsabilités. Ce ne sont pas les promesses de mieux et de plus qui font sourire et rire notre enfant intérieur. Pour s’épanouir, comme n’importe quel enfant, il a besoin de joie, de douceur, de sécurité, de fluidité et de cohérence.

Et vlan dans les dents!

Je ne sais pas ce que réserve l’avenir. Oui j’ai des plans et des listes d’actions auxquelles je consacre un nombre impressionnant d’heures par semaine, mais il est malsain et irréaliste de penser que je peux mettre la joie, la douceur et la fluidité sur le back burner en essayant de convaincre mon enfant intérieur que down the road ça va en valoir vraiment la peine.

La peine….

Quelle expression!

Bref, ce collage m’a parlé. Fort!

Je ne suis pas obligée de choisir entre être efficace/enlignée sur mon plan de match ou être souple et heureuse.

Je choisis le paquet deluxe qui comprends tout ça.

La vie est courte.

Je choisis qu’elle soit chouette!

Voilà!

Et vous?

 

Avec Amour et Lumière!

Mariepierre

La semaine promet d’être tout sauf tiède!

Le sentez-vous?

Déjà, la pleine lune de mercredi ( 24 octobre ) et ses influences se font sentir et nous aurons les pieds dedans jusqu’à la fin de la semaine.
Le ciel parle fort!

J’étais pour vous faire un résumé de mes impressions sur ces énergies et comme je finissais la deuxième moitié de ce billet (qui a dit qu’il fallait toujours commencer par le commencement? 😉 ) un courriel du Power Path School of Shamanism est entré avec leur Full Moon Update. Je me suis dit que j’irais le lire rapido voir si ça rejoignait mes impressions et wow! Non seulement ça les rejoint mais c’est exactement ce que je voulais écrire. Alors au lieu de réinventer la roue, je vous partage tel quel ma traduction de leur billet que vous pouvez trouver ici. D’ailleurs, si vous lisez l’anglais, ce site est un de mes chouchous pour ce qui est des prévisions énergétiques et en vous inscrivant à leur infolettre vous recevez directement dans votre boîte courriel tous ces updates ainsi qu’un bulletin mensuel très complet! (fin du picth publicitaire! 😛 )

Voici donc ce qu’ils ont écrit au sujet de cette pleine lune:

« Cela pourrait être de loin l’une des Pleines Lunes les plus difficiles de l’année. Il y a une chance que la résistance, les espoirs, les rêves, la colère, la déception, l’irritation, l’inspiration soient tous déclenchés. C’est un cirque à part entière, une crise de pensée, de choix et de volonté. Qu’allez-vous en faire? Nous disons toujours qu’il vaut beaucoup mieux aller vers quelque chose que vous voulez plutôt que contre quelque chose que vous ne voulez pas. La résistance qui s’infiltre en chacun de nous est forte et têtue et doit être transformée vers l’inspiration et le choix positif. Changez ce que vous pouvez et acceptez ce que vous ne pouvez pas. Nous vous suggérons également d’éviter les disputes et les rencontres négatives alimentées par la colère.

Le fondement sous-jacent de cette période est la puissante présence du féminin et de tout ce qui touche à notre rapport avec lui. Les questions relatives à l’éducation, au soutien, à savoir si nous avons été aimés de notre mère, si nous méritons d’être pleinement accueillis et nourris, si nous craignons le pouvoir de cette énergie, peuvent faire surface en chacun de nous, en fonction des zones qui nous rejoignent. Il est temps de mettre fin à cette relation amour / haine avec le féminin et de pénétrer pleinement dans le réservoir de soutien qu’elle peut fournir.

L’autre jour (parmi d’autres choses irritantes), mon lave-vaisselle a commencé à couler et mon broyeur à déchets s’est figé. Après quelques minutes de mots que je ne vais pas écrire ici, une idée m’a frappé. À quand remonte la dernière fois que j’ai «nourri» mes appareils? La tradition Huichol (indigène du Mexique) inclut une relation forte avec l’idée féminine de «nourrir ses outils» pour les garder heureux et fonctionnel. Je le sais! Ils ont donc tous les deux reçu une chanson et un peu de tabac (et un peu d’aide d’une clé à molette). Je suis passé de la colère et de l’irritation à la compassion et au nurturing. Tout va bien et fonctionne bien maintenant.

Ce temps lunaire nous encourage à faire face à la crise en transformant les défis en opportunités. Le cadeau de toute période difficile est la façon dont vous naviguez. Lors de crise énergétique, elle se manifestera souvent dans les aspects les plus solides de votre vie, de votre environnement physique et de votre corps, en particulier de vos os et de vos dents. Je vous encourage à passer un peu de temps en cette pleine lune pour être proactif dans le développement de votre propre relation avec le féminin, de «nourrir vos outils», et être dans la nature avec présence et concentration. Harnachez le pouvoir de cette lune pour nourrir vos propres objectifs et désirs. Regardez ce que vous souhaitez créer au lieu de ce à quoi vous résistez. » – Lena

J’ai envie de rajouter que cette pleine lune de courage et de vérité sera une occasion hors du commun pour accueillir le changement. De jour en jour (et ils passent de plus en plus vite!!!) la Vie nous inonde d’une force créatrice de plus en plus puissante. En fait, la Vie EST créatrice. Et si on semble stagner ou se vautrer dans nos habitudes et notre confort désuets mais sécuritaires, elle nous envoie immanquablement des petits ou grands rappels afin de nous sortir de notre torpeur.

La Vie = Créativité
Créativité = Changement

Ces changements peuvent être petits ou grands, doux ou plus féroces. La façon dont nous les percevrons et les traverserons sera de beaucoup influencée par notre capacité à danser avec le mouvement et le changement. Et notre capacité à oser être profondément honnête envers nous-même!!!!!

Mais concrètement, il arrive que lorsqu’on se fait secouer de la sorte, notre mental s’emballe et tente de prendre le contrôle des rênes. Se faisant, souvent le stress se pointe et avec lui nos différents patterns d’adaptation, plus ou moins désuets.

Plus que jamais l’intuition et le ressenti sont des alliés essentiels. Contrairement au mental qui prendra souvent ses décisions dans la peur et en fonction de notre survie primaire (et donc anti-changement généralement), l’intuition et le ressenti sont les messagers de notre Coeur et de notre puissance sacrée. Comme l’aigle qui peut s’élever pour voir plus loin, notre intuition et notre ressenti ont une vision beaucoup plus large que celle de notre mental, même quand il y met tout ce qu’il peut.

Notre intuition est celle qui sait. Celle qui sent.

Mais comment la suivre lorsque la peur du changement s’empare de nous? Lorsque le stress est si grand que nos épaules sont rendues à la hauteur de nos oreilles? Lorsque la Vie (et la Pleine Lune) nous brasse et nous secoue?

Voici sept outils qui pourraient être utiles cette semaine (et tout le temps!).

1- Respirer. Oui oui, s’arrêter même une minute, fermer les yeux, mettre une main sur notre coeur et l’autre sur notre bas ventre, et RES-PI-RER. Plusieurs fois, de plus en plus profondément. Sentez-vous vos épaules qui commence à reprendre leur place? 😉

2- Avoir Foi. Le changement fait partie intégrante de l’essence même de la Vie. Rien sur cette Terre est permanent. Se contracter face aux mouvement de la Vie est non seulement inutile, mais nous demande une somme d’énergie colossale qui en bout du compte ne changera rien, si ce n’est que de compliquer les choses.

3- Aller dehors. Là aussi, même si ce n’est que 5 minutes et que le seul arbre à moins de 5 minutes de vous se veut un palmier en pot dans un magasin 😉 , laissez vos yeux et votre âme aller vers lui. Sentez comment cet arbre et vous faites partie du même grand plan. Sentez son calme et laissez le vous apaiser. Naturellement, si vous avez accès à une forêt, si petite soit-elle, allez vous y réfugier et permettez lui de vous accueillir. Et si l’environnement s’y prête, marcher dans ce bois en lui parlant à voix haute. Parlez lui de ce qui vous tracasse, de votre situation, de vos peurs, de vos doutes. Permettez-vous de vous accoter sur un arbre. Ou de l’enlacer de vos bras. Déposez vos inquiétudes dans cette forêt ou ce sous-bois et laissez vos peurs se mêler à la terre et se transformer en humus riche et fertile. Sentez comment vous faites partie d’un tout.

4- Jouer. Jouez avec votre mental et ses peurs. Au lieu de faire place à ses scénarios catastrophiques et sa ribambelle de possibilités plus inquiétantes les unes que les autres, écoutez le BRIÈVEMENT, puis dites vous « Et si… » Et si tout se réglait pour le mieux? Et si au bout de ce qui me semble une épreuve se trouve la solution que je recherchais depuis des mois? Et si j’étais capable de traverser ce changement avec fluidité? Et si je suis plus forte et outillée que je ne le pensais? Et si, et si, et si….. La clé ici est de se créer des scénarios POSITIFS et empowering. Lâchez vous lousse et permettez vous de créer des scénarios magnifiques!

5- Se reposer. En écrivant ces deux mots je revois mes enfants lever les yeux vers le ciel en me disant « Oui maman, je sais: dormir plus, boire de l’eau et passer moins de temps sur mon iPhone! » 😀 Mais reste que se reposer et se détendre est primordial. De un, le manque de sommeil donne des signaux au cerveau qui AMPLIFIENT le niveau d’hormones de stress, ce qui est à l’opposé de ce que nous avons besoin…  De deux, dans ces moments de sommeil et/ou de détente, c’est aussi là que l’invisible peut travailler le plus facilement avec nous. Essayez de démêler les cheveux d’un enfant de 4 ans qui court partout et vous me direz ce qui est le plus facile… l’enfant qui court ou l’enfant qui s’assoit tranquillement pour lire un livre durant qu’on le peigne?

6- Demander de l’aide. Vous. N’êtes. Pas. Seule. ♥
Souvent, notre impression de ne pouvoir se fier que sur nous vient de fausses croyances achetées au fil des années. Permettez-vous d’être soutenue et réalisez que vous n’êtes pas seule. Osez demander. Osez vous ouvrir. À quelqu’un de bienfaisant, à un organisme d’aide, etc.  Et si malgré tout vous vous sentez seule, retourner au point 3 et allez prendre un arbre dans vos bras en lui demandant son aide. Vous n’êtes pas seule. L’Univers est de votre bord et travaille pour et avec vous. Sentez cette puissance bienveillante qui veille sur vous. Faites confiance à cette force de Vie. Vous n’êtes pas seule.

7- Bouger. Notre humanitude ayant peur du changement, vous avez tout à gagner de poser des gestes, aussi petits soient-ils, pour avancer par en avant. Ma grand-mère avait un conseil super efficace pour les moments où le cerveau spin et les émotions s’emballent: prendre une douche et se laver les cheveux. Sérieux, aussi déplaisant que ça peut être de se faire donner ce conseil quand on a l’impression qu’on ne verra plus jamais clair et que ce qu’on vit est énorme, ça fonctionne à tout coup. La preuve, ce conseil se transmet maintenant de génération en génération. 😉
En fait, nettoyer ou ranger quelque chose fonctionne aussi. Faire la vaisselle, passer le balais, désherber une plate-bande, nettoyer un tiroir, classer ses crayons par couleur, peu importe, chaque geste aide. Il aide parce qu’il nous fait bouger, et parce qu’en nettoyant/triant/plaçant, on aide nos énergies, notre cerveau et nos émotions à se nettoyer, à trier le bavardage et à placer les idées à leur place.
Rien à nettoyer/classer/ranger, alors ouste! Allez prendre une marche, même si c’est seulement jusqu’au coin de la rue. Pas envie de marcher? Habillez vous et allez vous asseoir dehors ou au bord d’une fenêtre ouverte. Regardez le ciel. Sentez à quel point vous faites partie d’un tout beaucoup plus grand. (voir le point 3)

Rappelons-nous que l’Univers, et donc les énergies de la Pleine Lune, travaillent pour le plus grand bien, et non contre nous. Comme un parent bienveillant, il y a des moments où les énergies s’intensifient afin de nous secouer les puces pour que nous nous mettions à regarder notre vie et nos choix avec de nouveaux yeux.

Laissons partir les tensions et les inquiétudes et faisons équipe avec notre ressenti et notre intuition, messagers de notre Âme et de notre espace du Coeur. Passons à l’action selon cette guidance afin d’agir à partir de notre centre (et non de réagir à partir de notre peur et notre tête). Mettons les mains à la pâte avec foi.

L’humanité traverse de grandes périodes qui, malgré leurs tempêtes, sont pour notre plus grand bien. Trussssst!

Avec Amour, Lumière et Gratitude

Mariepierre

 

 

Quand la calendule se sacrifie pour le renouveau

Parfois on s’accroche à de vieilles choses/personnes/façons de faire parce qu’elles ont déjà été belles et utiles et que de les retirer nous donne l’impression de leur manquer de respect ou nous fait simplement peur.

On a beau le savoir, il est facile de se faire prendre.

Lundi matin, aux prises avec un mental en overload, j’ai laissé de côté ma to-do list de tout ce que je voulais faire en lien avec La Déesse Joyeuse puis suis sortie voir mon jardin qui m’appelait. Depuis une semaine je sentais son besoin de se faire quasi radicalement épurer mais je me sentais alors trop impétueuse pour accomplir la tâche avec discernement.

Lundi pm, alors que j’étais seule à la maison, je me suis déposée près de lui et me suis assurée d’être centrée et à l’écoute. J’étais un peu incrédule devant ce que je recevais comme message: un grand ménage dans les plants de calendule.

Je savais que ma forêt de calendule s’apprêtait à tirer sa révérence mais c’était quand même un mois plus tôt que les années précédentes et elle était encore parsemée de plusieurs fleurs en pleine santé!

J’ai donc approché mon jardin doucement, me suis penchée vers le premier plant qui m’appelait et me suis mise à l’ouvrage. Cueillir les fleurs qui n’étaient pas fanées ainsi que celles à peine ouvertes, les mettre sur le plateau en vu de les rentrer pour les mettre au déshydrateur, puis tirer doucement sur le plant (qui lâchait prise tellement facilement!) et le mettre dans la pile pour le compost.

J’y suis allé un plant à la fois. Un petit pincement de coeur à la fois mais sentant en même temps que c’était exactement ce que cet espace demandait.

Au fur et à mesure j’ai découvert des petits plants résilients de mélisse et de tabac qui poussaient sous cette forêt jaune et orangée. Et je vous jure que le terme forêt n’est pas utilisé à la légère ici. Cette année, au moins 50% de ma surface cultivable était recouverte de plants de calendule qui s’étaient resemés d’eux-même à partir des graines abondantes des plants de l’été dernier. Bien sûr j’avais éclaircit au printemps mais ils avaient pris des proportions gigantesque durant l’été!

Une fois le travail complété, je regardais le jardin en sentant combien il était heureux et près à continuer, et c’est en me retournant et en constatant que ma montagne de plants déracinés allait (sans farce) à la hauteur de mes hanches, que j’ai eu l’image.

L’image de comment on peut s’accrocher longtemps, avec souvent les meilleures intentions du monde, à des trucs qui ont fait leur temps et qui sont rendus au point où ils nous nuisent ou ralentissent notre croissance.

Et que derrière cet embourbement se cache parfois des trésors qui ne demandent pas mieux que d’avoir un peu plus d’espace et de lumière pour croître!

Je me disais (avant de commencer l’épuration des calendules) qu’elles n’avaient pas fini leur cycle, qu’il y avait une raison pourquoi j’en avais autant cette année (allo le besoin de douceur et de joie!) et que c’était de leur manquer de considération que de les arracher en plein mois d’août.

Et maintenant?

Ma vision a changé. Je sens bien comment ce nettoyage a allégé la vibe de mon jardin et comment les bébés tabac et mélisse sont heureux et prêts à donner tout ce qu’ils ont pour croître avant les grands froids.

Et ça m’inspire!

Et me donne du courage!

Parce que moi aussi j’ai du ménage à faire et j’hésitais.

Hésiter peut faire suffoquer ce qui croît courageusement sous l’encombrement!

Et ça, je ne veux pas le risquer!

Alors go! Je continue à désherber les sphères de ma vie!

Bon jardinage!

Mariepierre

Alliance avec La Coyote – Ça bouge et ça décoiffe joyeusement!

Dans mon dernier billet (qui date du 7 janvier *soupir*) j’écrivais que j’avais un petit feeling que jusqu’au début mars, 2018 allait être une alliée puissante (et pas nécessairement toujours douce) pour nous aider à voir clairement et à transmuter ce qui nous alourdit, nous ralentit ou qui est désuet. Le temps parfait pour processer des blessures, patterns, alouette! Mais le bon côté c’est que le moindrement qu’on y met du sien, le processus est rapide et efficace comme jamais il ne l’a été avant!

Ouf! J’avais vu juste mais sous estimé la magie que cette période offrait!

À la fin novembre j’ai officiellement pris la décision de ne pas m’inscrire à la session d’hiver de mon bac en beaux-arts mais de plutôt mettre toute cette énergie sur La Déesse Joyeuse et les nombreux projets qu’elle me susurrait depuis de trop nombreuses semaines.

Décembre a été dédié à réaménager mon atelier (et donc une partie de mon salon que j’ai réquisitionné pour agrandir mon espace de travail) et à revisiter les matériaux et idées que j’avais accumulés en me disant qu’en janvier je m’enlignerais.

Et pourtant, janvier a passé sans que rien ne sorte de l’atelier si ce n’est qu’un (vraiment cool) test pour un éventuel produit mais qui a besoin d’encore beaucoup de peaufinage. Mon passage vers février s’est fait en mode grippe, fièvre et tout le kit puis, un matin de février, la clarté m’a semblé s’installer. Un peu en mode tâtonnement j’ai tout d’abord décidé que je serais physiquement, mentalement, émotionnellement et spirituellement disponible pour La Déesse Joyeuse un nombre fixe d’heures par jour.

Les premiers jours j’avais l’impression de tourner en rond et passais le plus clair de mon temps à écrire, peindre un peu et observer ce qui montait.

Je suis convaincue que c’est cet espace-temps et ma décision de me mettre en état/situation de disponibilité qui a fait qu’une nouvelle alliée s’est infiltrée chez La Déesse Joyeuse et donc dans ma vie. Je ne l’ai pas remarqué sur le coup mais maintenant, avec un peu de recul et beaucoup plus de connivence avec elle, j’ai eu envie de vous parler d’elle et de son impact.

Tout a commencé lorsque neuf crânes de coyote (accompagnés d’un crâne de renard et un de castor) ont demandé à être préparés afin de pouvoir rejoindre leurs humains. Il s’agissait du premier gros projet que j’entreprenais depuis la fin prématurée de mes études et, même si je ne savais pas trop si j’étais assez présente dans mes bottines pour être fluide à cette demande de l’Univers, j’ai dit oui, je me suis mise à installer tout le nécessaire et, à raison de quelques heures par jour, j’ai avancé ce projet. Je me sentais rouillée mais en même temps je me savais plus focusée que jamais!

Au fil des jours je me suis sentie renouer avec cette magie qui habite chez la Déesse Joyeuse mais ce n’est que vers la fin de la deuxième semaine de travail avec les crânes de coyote que j’ai compris. Compris que je m’étais fait aspirer par la médecine du coyote, et qui dit coyote dit aussi surprises, imprévus, sorties hors des sentiers battus et tout le dépeignage qui s’en suit.

La Coyote (parce que oui, c’est bien une coyote qui me guide dans ce processus de création et tout ce qui l’entoure) m’a secouée, allégée, inspirée et motivée et après quelques moments de soupirs et de grincements de dents, me voici son ambassadrice et sa facilitatrice afin qu’elle puisse vous rejoindre et vous partager sa médecine.

Pour l’instant, bien que mon travail avec elle me semble loin d’être terminé, elle me chuchotait de vous présenter ici les trois premières façons qu’elle a choisies pour vous rejoindre:

  • Premièrement, ceux qui ont été la porte d’entrée de la Coyote, les Crânes!. C’est leur processus de création qui m’a ramenée à moi, qui m’a dépoussiérée le plus et qui m’a aidée à remonter en selle. Chaque crâne a sa personnalité bien à lui, personnalité qui se dévoilait peu à peu au fil du temps et qui s’est montrée clairement lorsque, à la fin du processus, je les ai repris un à la fois, les ai purifiés et me suis connecté avec chacun d’entre-eux individuellement pour recevoir leur nom et le message que chacun voulait livrer (et même leur prix!).  Bien sûr leur message est disponible ainsi que leur description plus complète ici. Plusieurs ont trouvé leur humain mais cinq sont encore disponible dont celui-ci, Le Shamane (qui est aussi un de mes préférés!).

  • Deuxièmement, il allait de soi que cette médecine désirait être expliquée davantage. J’ai donc rajouté une page Coyote dans l’onglet Animaux Totems où je vous parle un peu plus de ma compréhension de la médecine du coyote et de l’influence que cette dernière peut avoir dans nos vies.

  • Puis, alors que je continuais à m’occuper des crânes, une idée s’est imposée ultra clairement et solidement, une idée livrée directement par la Coyote: il y aurait un atelier d’offert bientôt, un atelier en lien avec la coyote et les ossements. Après quelques jours, je recevais les grandes lignes de cet atelier pour Femmes qui, entre autre, permettra d’aller à la rencontre de la médecine du coyote. Et la date était aussi clair que la forme et le contenu. Ce serait le 17 mars. Après une vérification rapide à l’agenda j’ai réalisé que le 17 était également jour de nouvelle lune! Yé!!! 🙂  Inutile de vous dire que j’ai extrêmement hâte de partager ce moment avec les femmes qui y seront! (Psst! Il reste quelques places de disponibles si vous sentez l’appel!)

Et aujourd’hui? Où en suis-je avec ma belle alliée? Au moment où je m’apprête à publier ce billet, la neige tombe doucement depuis près de vingt heures et s’accumule avec insistance, me donnant l’envie de profiter du cocon qu’elle m’offre. Aujourd’hui sera une journée différente. Peut-être mettrai-je le doigt sur cette émotion qui m’habite depuis hier soir et qui semble être d’une façon ou d’une autre reliée à la tempête de neige. Une émotion présente sans vraiment se révélée davantage, ce qui est étrange car il m’est habituellement beaucoup plus aisé d’identifier ce qui se pointe en moi. . Peut-être un rappel que la roue de la Vie comprend aussi son Nord, représentant entre autre l’hiver et le temps de repos… Repos que j’ai un peu négligé depuis le début de cette enivrante aventure et qui me semble prématuré puisqu’il reste tant à faire! Et en écrivant cette dernière phrase j’entend la Coyote qui rigole et me chuchote qu’elle n’a jamais dit que j’avais besoin d’un long repos, mais juste d’un repos…

Ok. Je termine ce billet et je vais siester un peu.

Merci belle alliée! Comme je t’aime! <3

Ainsi la Coyote me rappelle qu’elle est toujours à mes côtés et elle continue de me révéler d’autre pans de sa médecine. L’aventure continue!

Mariepierre

 

La Liste de Bob

10 outils pour rester centré dans la tempête

Depuis quelques mois, j’ai réalisé que de plus en plus souvent, même dans les moments demandants et éprouvants, mon centre reste davantage calme et en place.  Non que je surfe les vagues nécessairement dans la facilité, mais plutôt qu’au creux de moi une vibe smooth résonne malgré les tempêtes extérieures et ce, de plus en plus facilement.  Elle me fait tellement penser à l’image que j’ai de Bob Marley que j’ai nommée cet état mon Bob intérieur!  😉

MARLEY(Parce que la question a été soulevée, petite parenthèse pour spécifier que mon Bob intérieur est smooth naturellement, sans besoin de substances extérieures…)

Je me suis rendue compte qu’en plus du calme que me procurait mon Bob Intérieur, il me permettait aussi de créer une plus grande harmonie dans ma vie.

Et les fois où ça dérape et que Bob fout le camp?

Ces bouts là où j’ai l’impression de perdre mon centre, en plus de m’écrier « Bob!  Où es-tu? » je jette un coup d’œil à ma liste d’outils dès que je m’en rends compte et j’en choisis un (ou plusieurs) que je mets en pratique afin de retrouver Bob.

Aujourd’hui, Bob et moi vous présentons donc cette liste de mes 10 meilleurs outils pour rester centrée dans la tempête.   Dans les prochaines semaines j’approfondirai davantage certains de ces outils et ma façon de les utiliser!

À suivre!

Mes 10 outils préférés pour rester centrée dans les tempêtes