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Quand l’enfant intérieur en a plein son casque!

Le temps me presse pour vous écrire un billet de blogue digne de ce nom, mais j’avais trop envie de vous partager cette phrase ainsi que ce collage intuitif et son message alors voilà! Un petit billet court! 😉

Il y a parfois des choses que la méthode douce ne peut changer. Une plus grande onde de choc devient nécessaire pour bouger, pour l’évolution, pour la suite.

Je ne sais pas pour vous, mais la pleine lune de la semaine dernière et ses fortes énergies ne sont pas passées inaperçues par chez-nous! Et quand ça brasse avec autant d’intensité, je sors mon attirail! Parmi mes différents outils, un de mes préférés pour m’offrir pistes et répit durant les zones de turbulence est sans aucun doute le collage.

Je me suis donc offert un grand temps de collage dimanche soir et celui-ci (entre autre) en est sorti.

Lorsque j’ai pris du recul pour observer ce collage qui venait de naître entre mes mains, j’ai vu la binette de ce petit bonhomme qui malgré les cadeaux et la promesse d’un portail et du cadeau qu’il promet, ne semble non seulement pas très excité mais dégage même un petit « What the fuck??? » qui me fait sourire. J’ai eu l’impression qu’il devait y avoir en moi un petit aspect qui commençait à trouver qu’on a beau promettre cadeaux, portail et tout le reste, si la vie est uniquement ardue, la joie n’y est pas.

La paix et la joie sont à cultiver au quotidien et demandent qu’on leur fasse de la place. Il y aura toujours des « il faut » et des responsabilités. Ce ne sont pas les promesses de mieux et de plus qui font sourire et rire notre enfant intérieur. Pour s’épanouir, comme n’importe quel enfant, il a besoin de joie, de douceur, de sécurité, de fluidité et de cohérence.

Et vlan dans les dents!

Je ne sais pas ce que réserve l’avenir. Oui j’ai des plans et des listes d’actions auxquelles je consacre un nombre impressionnant d’heures par semaine, mais il est malsain et irréaliste de penser que je peux mettre la joie, la douceur et la fluidité sur le back burner en essayant de convaincre mon enfant intérieur que down the road ça va en valoir vraiment la peine.

La peine….

Quelle expression!

Bref, ce collage m’a parlé. Fort!

Je ne suis pas obligée de choisir entre être efficace/enlignée sur mon plan de match ou être souple et heureuse.

Je choisis le paquet deluxe qui comprends tout ça.

La vie est courte.

Je choisis qu’elle soit chouette!

Voilà!

Et vous?

 

Avec Amour et Lumière!

Mariepierre

La semaine promet d’être tout sauf tiède!

Le sentez-vous?

Déjà, la pleine lune de mercredi ( 24 octobre ) et ses influences se font sentir et nous aurons les pieds dedans jusqu’à la fin de la semaine.
Le ciel parle fort!

J’étais pour vous faire un résumé de mes impressions sur ces énergies et comme je finissais la deuxième moitié de ce billet (qui a dit qu’il fallait toujours commencer par le commencement? 😉 ) un courriel du Power Path School of Shamanism est entré avec leur Full Moon Update. Je me suis dit que j’irais le lire rapido voir si ça rejoignait mes impressions et wow! Non seulement ça les rejoint mais c’est exactement ce que je voulais écrire. Alors au lieu de réinventer la roue, je vous partage tel quel ma traduction de leur billet que vous pouvez trouver ici. D’ailleurs, si vous lisez l’anglais, ce site est un de mes chouchous pour ce qui est des prévisions énergétiques et en vous inscrivant à leur infolettre vous recevez directement dans votre boîte courriel tous ces updates ainsi qu’un bulletin mensuel très complet! (fin du picth publicitaire! 😛 )

Voici donc ce qu’ils ont écrit au sujet de cette pleine lune:

« Cela pourrait être de loin l’une des Pleines Lunes les plus difficiles de l’année. Il y a une chance que la résistance, les espoirs, les rêves, la colère, la déception, l’irritation, l’inspiration soient tous déclenchés. C’est un cirque à part entière, une crise de pensée, de choix et de volonté. Qu’allez-vous en faire? Nous disons toujours qu’il vaut beaucoup mieux aller vers quelque chose que vous voulez plutôt que contre quelque chose que vous ne voulez pas. La résistance qui s’infiltre en chacun de nous est forte et têtue et doit être transformée vers l’inspiration et le choix positif. Changez ce que vous pouvez et acceptez ce que vous ne pouvez pas. Nous vous suggérons également d’éviter les disputes et les rencontres négatives alimentées par la colère.

Le fondement sous-jacent de cette période est la puissante présence du féminin et de tout ce qui touche à notre rapport avec lui. Les questions relatives à l’éducation, au soutien, à savoir si nous avons été aimés de notre mère, si nous méritons d’être pleinement accueillis et nourris, si nous craignons le pouvoir de cette énergie, peuvent faire surface en chacun de nous, en fonction des zones qui nous rejoignent. Il est temps de mettre fin à cette relation amour / haine avec le féminin et de pénétrer pleinement dans le réservoir de soutien qu’elle peut fournir.

L’autre jour (parmi d’autres choses irritantes), mon lave-vaisselle a commencé à couler et mon broyeur à déchets s’est figé. Après quelques minutes de mots que je ne vais pas écrire ici, une idée m’a frappé. À quand remonte la dernière fois que j’ai «nourri» mes appareils? La tradition Huichol (indigène du Mexique) inclut une relation forte avec l’idée féminine de «nourrir ses outils» pour les garder heureux et fonctionnel. Je le sais! Ils ont donc tous les deux reçu une chanson et un peu de tabac (et un peu d’aide d’une clé à molette). Je suis passé de la colère et de l’irritation à la compassion et au nurturing. Tout va bien et fonctionne bien maintenant.

Ce temps lunaire nous encourage à faire face à la crise en transformant les défis en opportunités. Le cadeau de toute période difficile est la façon dont vous naviguez. Lors de crise énergétique, elle se manifestera souvent dans les aspects les plus solides de votre vie, de votre environnement physique et de votre corps, en particulier de vos os et de vos dents. Je vous encourage à passer un peu de temps en cette pleine lune pour être proactif dans le développement de votre propre relation avec le féminin, de «nourrir vos outils», et être dans la nature avec présence et concentration. Harnachez le pouvoir de cette lune pour nourrir vos propres objectifs et désirs. Regardez ce que vous souhaitez créer au lieu de ce à quoi vous résistez. » – Lena

J’ai envie de rajouter que cette pleine lune de courage et de vérité sera une occasion hors du commun pour accueillir le changement. De jour en jour (et ils passent de plus en plus vite!!!) la Vie nous inonde d’une force créatrice de plus en plus puissante. En fait, la Vie EST créatrice. Et si on semble stagner ou se vautrer dans nos habitudes et notre confort désuets mais sécuritaires, elle nous envoie immanquablement des petits ou grands rappels afin de nous sortir de notre torpeur.

La Vie = Créativité
Créativité = Changement

Ces changements peuvent être petits ou grands, doux ou plus féroces. La façon dont nous les percevrons et les traverserons sera de beaucoup influencée par notre capacité à danser avec le mouvement et le changement. Et notre capacité à oser être profondément honnête envers nous-même!!!!!

Mais concrètement, il arrive que lorsqu’on se fait secouer de la sorte, notre mental s’emballe et tente de prendre le contrôle des rênes. Se faisant, souvent le stress se pointe et avec lui nos différents patterns d’adaptation, plus ou moins désuets.

Plus que jamais l’intuition et le ressenti sont des alliés essentiels. Contrairement au mental qui prendra souvent ses décisions dans la peur et en fonction de notre survie primaire (et donc anti-changement généralement), l’intuition et le ressenti sont les messagers de notre Coeur et de notre puissance sacrée. Comme l’aigle qui peut s’élever pour voir plus loin, notre intuition et notre ressenti ont une vision beaucoup plus large que celle de notre mental, même quand il y met tout ce qu’il peut.

Notre intuition est celle qui sait. Celle qui sent.

Mais comment la suivre lorsque la peur du changement s’empare de nous? Lorsque le stress est si grand que nos épaules sont rendues à la hauteur de nos oreilles? Lorsque la Vie (et la Pleine Lune) nous brasse et nous secoue?

Voici sept outils qui pourraient être utiles cette semaine (et tout le temps!).

1- Respirer. Oui oui, s’arrêter même une minute, fermer les yeux, mettre une main sur notre coeur et l’autre sur notre bas ventre, et RES-PI-RER. Plusieurs fois, de plus en plus profondément. Sentez-vous vos épaules qui commence à reprendre leur place? 😉

2- Avoir Foi. Le changement fait partie intégrante de l’essence même de la Vie. Rien sur cette Terre est permanent. Se contracter face aux mouvement de la Vie est non seulement inutile, mais nous demande une somme d’énergie colossale qui en bout du compte ne changera rien, si ce n’est que de compliquer les choses.

3- Aller dehors. Là aussi, même si ce n’est que 5 minutes et que le seul arbre à moins de 5 minutes de vous se veut un palmier en pot dans un magasin 😉 , laissez vos yeux et votre âme aller vers lui. Sentez comment cet arbre et vous faites partie du même grand plan. Sentez son calme et laissez le vous apaiser. Naturellement, si vous avez accès à une forêt, si petite soit-elle, allez vous y réfugier et permettez lui de vous accueillir. Et si l’environnement s’y prête, marcher dans ce bois en lui parlant à voix haute. Parlez lui de ce qui vous tracasse, de votre situation, de vos peurs, de vos doutes. Permettez-vous de vous accoter sur un arbre. Ou de l’enlacer de vos bras. Déposez vos inquiétudes dans cette forêt ou ce sous-bois et laissez vos peurs se mêler à la terre et se transformer en humus riche et fertile. Sentez comment vous faites partie d’un tout.

4- Jouer. Jouez avec votre mental et ses peurs. Au lieu de faire place à ses scénarios catastrophiques et sa ribambelle de possibilités plus inquiétantes les unes que les autres, écoutez le BRIÈVEMENT, puis dites vous « Et si… » Et si tout se réglait pour le mieux? Et si au bout de ce qui me semble une épreuve se trouve la solution que je recherchais depuis des mois? Et si j’étais capable de traverser ce changement avec fluidité? Et si je suis plus forte et outillée que je ne le pensais? Et si, et si, et si….. La clé ici est de se créer des scénarios POSITIFS et empowering. Lâchez vous lousse et permettez vous de créer des scénarios magnifiques!

5- Se reposer. En écrivant ces deux mots je revois mes enfants lever les yeux vers le ciel en me disant « Oui maman, je sais: dormir plus, boire de l’eau et passer moins de temps sur mon iPhone! » 😀 Mais reste que se reposer et se détendre est primordial. De un, le manque de sommeil donne des signaux au cerveau qui AMPLIFIENT le niveau d’hormones de stress, ce qui est à l’opposé de ce que nous avons besoin…  De deux, dans ces moments de sommeil et/ou de détente, c’est aussi là que l’invisible peut travailler le plus facilement avec nous. Essayez de démêler les cheveux d’un enfant de 4 ans qui court partout et vous me direz ce qui est le plus facile… l’enfant qui court ou l’enfant qui s’assoit tranquillement pour lire un livre durant qu’on le peigne?

6- Demander de l’aide. Vous. N’êtes. Pas. Seule. ♥
Souvent, notre impression de ne pouvoir se fier que sur nous vient de fausses croyances achetées au fil des années. Permettez-vous d’être soutenue et réalisez que vous n’êtes pas seule. Osez demander. Osez vous ouvrir. À quelqu’un de bienfaisant, à un organisme d’aide, etc.  Et si malgré tout vous vous sentez seule, retourner au point 3 et allez prendre un arbre dans vos bras en lui demandant son aide. Vous n’êtes pas seule. L’Univers est de votre bord et travaille pour et avec vous. Sentez cette puissance bienveillante qui veille sur vous. Faites confiance à cette force de Vie. Vous n’êtes pas seule.

7- Bouger. Notre humanitude ayant peur du changement, vous avez tout à gagner de poser des gestes, aussi petits soient-ils, pour avancer par en avant. Ma grand-mère avait un conseil super efficace pour les moments où le cerveau spin et les émotions s’emballent: prendre une douche et se laver les cheveux. Sérieux, aussi déplaisant que ça peut être de se faire donner ce conseil quand on a l’impression qu’on ne verra plus jamais clair et que ce qu’on vit est énorme, ça fonctionne à tout coup. La preuve, ce conseil se transmet maintenant de génération en génération. 😉
En fait, nettoyer ou ranger quelque chose fonctionne aussi. Faire la vaisselle, passer le balais, désherber une plate-bande, nettoyer un tiroir, classer ses crayons par couleur, peu importe, chaque geste aide. Il aide parce qu’il nous fait bouger, et parce qu’en nettoyant/triant/plaçant, on aide nos énergies, notre cerveau et nos émotions à se nettoyer, à trier le bavardage et à placer les idées à leur place.
Rien à nettoyer/classer/ranger, alors ouste! Allez prendre une marche, même si c’est seulement jusqu’au coin de la rue. Pas envie de marcher? Habillez vous et allez vous asseoir dehors ou au bord d’une fenêtre ouverte. Regardez le ciel. Sentez à quel point vous faites partie d’un tout beaucoup plus grand. (voir le point 3)

Rappelons-nous que l’Univers, et donc les énergies de la Pleine Lune, travaillent pour le plus grand bien, et non contre nous. Comme un parent bienveillant, il y a des moments où les énergies s’intensifient afin de nous secouer les puces pour que nous nous mettions à regarder notre vie et nos choix avec de nouveaux yeux.

Laissons partir les tensions et les inquiétudes et faisons équipe avec notre ressenti et notre intuition, messagers de notre Âme et de notre espace du Coeur. Passons à l’action selon cette guidance afin d’agir à partir de notre centre (et non de réagir à partir de notre peur et notre tête). Mettons les mains à la pâte avec foi.

L’humanité traverse de grandes périodes qui, malgré leurs tempêtes, sont pour notre plus grand bien. Trussssst!

Avec Amour, Lumière et Gratitude

Mariepierre

 

 

La guérison ne viendra pas du dehors, l’oiseau sait voler.

Le billet d’aujourd’hui est un texte de Nadeije Athlan, reproduit ici dans son intégralité avec la permission de l’auteure. Publié originellement sur sa page Facebook, vous pouvez aussi retrouver les perles de sagesse de Nadeije sur son site web.

Bonne lecture! ♥

La guérison ne viendra pas du dehors, de l’autre.
Le guérisseur, la guérisseuse, créent un espace sacré propice à l’émergence de la prise de conscience de ce qui vous sépare de vous-même.
Herbes, médicaments, interventions en tout genre, prières, rituels…tous ces outils, toutes ces pratiques, récentes ou millénaires, sont là pour vous soutenir pendant que vous faites le chemin du retour.
Retour vers soi, retour vers Soi, retournements de situations, retour à l’origine de la blessure ou du mal que vous portez, retour à l’équilibre rompu…
Car même quand la blessure vient de l’autre, quand la maladie semble venir du dehors, quand le mal-être est causé par des événements extérieurs sur lesquels vous n’avez aucun contrôle, c’est encore vous qui êtes porteurs et porteuses de ce qui se vit en vous.

Qu’est-ce qui favorise la vie vivante en vous?
Qu’est-ce qui met gentiment à jour votre ombre?
Qu’est-ce qui est comme une bouffée d’air frais et de lumière dans une chambre sombre?

Entrez dans ces pièces encombrées que vous n’avez pas ouvertes depuis longtemps…
Écoutez les voix intérieures qui connaissent les meilleurs chemins pour vous.
N’ayez pas peur de ce qui habite en vous. C’est encore vous.

Soyez un foyer accueillant pour toutes les parties de vous exilées, oubliées, rejetées, silencieuses, cachées…

Respirez.

Laissez-vous être ce que vous êtes; non pas l’idée que vous vous faites de vous-même, ou les personnages que vous jouez ou dans lesquels vous êtes coincées.
L’oiseau sait voler.

Traverser sa tempête

À chaque jour ou presque, je partage une pensée inspirante sur la page Facebook de La Déesse Joyeuse.  Habituellement, quand je m’installe pour le montage de ces images/pensées, j’en fais plusieurs et je programme leur publication pour les prochains jours. Je les prépare rarement le jour même. Ainsi, c’est un peu une surprise quotidienne pour moi de découvrir qu’elle pensée apparaît en ligne le matin.

Ce n’était jamais encore arrivé qu’une de ces pensées se transforme au cours de la journée en billet de blogue. Pourtant, dans les dernières heures c’est ce que j’ai senti qui s’imposait suite à la publication de celle-ci ce matin:

« Une fois la tempête terminée, tu ne te rappelleras plus comment tu as fait pour la traverser, pour y survivre. Tu ne seras peut-être même pas certaine qu’elle est réellement terminée. Mais une chose est sûre, quand tu en sortiras, tu ne seras plus la même personne. C’est la raison d’être de cette tempête. » – Haruki Murakami

Son synchronisme m’a coupé le souffle.

Depuis 48 heures j’accompagne deux clientes qui, chacune de leur côté, traversent une tempête émotionnelle et physique de niveau tropical. Leur résilience tout comme leurs pleurs et leurs inquiétudes m’émeuvent. Leur courage aussi.

Je pense particulièrement à celle qui s’est rendue au cœur de sa tempête sans trop s’apercevoir de ces grands vents qui s’amplifiaient et des nuages menaçants qui commençaient à prendre de plus en plus de place en elle. Elle a avancé avec courage et détermination jusqu’à ce que sa tempête, dans toute son intensité, la fasse tomber à genoux et qu’elle peine à se relever. Ce n’est que là, à genoux devant la puissance sauvage de ce qui rageait en elle et dans sa vie, qu’elle a réalisé l’état dans lequel elle était, sans pour autant comprendre ce qui lui arrivait.


Photo par Donald Lee Pardue

La traversé d’une tempête n’est pas facile et chaque tempête a sa propre ampleur allant des grands vents d’orages jusqu’au plus puissant des tsunamis.

Cheveux mêlés et yeux plein de poussières
Branches cassées
Poubelles renversées
Parfois même, tout le connu se fait pulvériser au point d’être méconnaissable.

Certaines tempêtes n’affectent qu’une partie de notre vie et d’autre, comme celle de ma cliente, s’empare de presque tout sur leur passage.

Mais ce qu’ont en commun les tempêtes, peu importe leur intensité, c’est qu’elles finissent TOUJOURS par passer. Je vous le promets.

Et ce que j’ai remarqué, autant par mes expériences de tempêtes personnelles et familiales qu’en tant qu’accompagnante de passage, le plus important à se souvenir est qu’il y a de ces tempêtes que l’on réussit à traverser en solo mais d’autres (la majorité) où on aura besoin d’aide. Et cette aide peut faire toute la différence.

Oser demander de l’aide, peu importe notre besoin. Même si notre besoin du moment est d’avoir une épaule sur laquelle pleurer ou se reposer ou quelqu’un pour garder nos enfants et/ou prendre temporairement la relève de certaines de nos responsabilités, ou autre. Oser demander. Même si on peut s’auto-juger, se trouver pas assez bonne ou fine ou courageuse. Oser.

Oser aussi dire non (ou oui!) et se permettre de ralentir.

Oser, lorsqu’on se sent prête, regarder la tempête avec un nouveau regard, avec une curiosité, avec une attention aux messages, aux apprentissages et/ou aux transformations qu’elle exige de nous.

Oser justement se permettre d’être transformée par ce grand passage, même si on peut présentement avoir l’impression qu’on n’en viendra pas à bout.

Et prendre soin de soi. De la façon dont nous en avons envie à ce moment là.

Pour certaines ce sera de dormir ou de passer de longues heures en silence à contempler la nature, pour d’autre ce sera marcher ou écouter de la musique, ou encore écrire et pleurer, ou dessiner et colorier, etc. Autant de possibilités que d’individus. Personnellement, lors d’un sérieux burn out il y a une vingtaine d’années, ce qui m’avait alors été le plus salutaire (en plus d’avoir une psychologue qui fittait super bien avec mes valeurs) était d’aller me faire chauffer le corps quelques fois semaine en cabine de bronzage et de refaire au complet tous mes albums de photos. Sur le coup je ne comprenais pas pourquoi mais je sentais juste que ça me faisait beaucoup de bien. Et c’était le principal.

Ralentir.

Prendre soin de soi.

Aller chercher de l’aide.

Et garder foi que ce n’est qu’un passage, que la tempête passera.

Et je ne pourrais finir ce billet sans vous rappeler  que si la tempête vous semble insurmontable, si vous avez l’impression que vous perdez pied et que tout ça est rendu trop pour vous, ne restez pas isolé avec cette détresse. L’aide est là. Sous toute sorte de formes, autant en médecine conventionnelle qu’en une panoplie d’approches plus holistiques. Parlez de ce que vous vivez, reach out, et permettez-vous d’être aidé.

« Une fois la tempête terminée, tu ne te rappelleras plus comment tu as fait pour la traverser, pour y survivre. Tu ne seras peut-être même pas certaine qu’elle est réellement terminée. Mais une chose est sûre, quand tu en sortiras, tu ne seras plus la même personne. C’est la raison d’être de cette tempête. » – Haruki Murakami

C’est une tempête et les tempêtes finissent par passer.

Trusssssst.

Avec beaucoup d’amour et de lumière

Mariepierre

10 choses que j’aimerais dire à la petite Mariepierre de 6 ans

Et si il était possible de traverser le voile et de voyager la ligne du temps afin d’aller à la rencontre de soi-même? Se rencontrer plus jeune pour soutenir l’enfant que nous avons été ou encore un soi plus âgée pour lui demander conseil?

Depuis quelques semaines je pense souvent à la petite Mariepierre que j’ai été dans cette incarnation. Cette enfant de 6-7 ans (qui en fait se nommait alors Marie-Pierre), aux yeux songeurs et à l’esprit vif. Cette petite fille courageuse qui a bravé de grandes tempêtes avec une lucidité qui m’étonne encore à ce jour.

Je nous imagine nous rencontrant sous un grand arbre, les orteils dans l’herbe folle et les cheveux se faisant ébouriffer par le vent. À toi ma petite chérie j’aimerais dire ceci:

1.  Les grandes personnes ne savent pas toujours ce qu’elles font. Souviens toi TOUJOURS de te fier à ton intuition, même si certains adultes essaieront de te faire croire autre chose.

2.  Sois forte et courageuse. Il y aura beaucoup de tempêtes dans ta vie mais tu seras toujours soutenue. Parfois tu verras par qui et parfois ce sera une aide invisible mais elle te fera du bien. Crois en ta magie et continue de rire! ♥

3.  Même si je viens de te dire d’être forte et courageuse, souviens toi aussi que tu as totalement le droit d’être vulnérable. Tu es une petite fille pleine d’étoiles et de lumière. Laisse les adultes prendre leurs responsabilités.

4.  N’arrête jamais de parler aux arbres, aux roches et aux animaux. Les grandes personnes ne comprendront pas tout le temps mais ce n’est pas vraiment important. La forêt et la nature sont tes alliés et le seront toujours.

5.  Les tempêtes que vivent les adultes qui t’entourent ne sont pas ta responsabilité. Tu auras parfois l’impression qu’ils t’abandonnent ou qu’ils ne te voient pas mais en AUCUN TEMPS ce ne sera parce que tu auras fait quelque chose pour mériter ça. Ils font du mieux qu’ils peuvent à chaque instant même si tu mériterais qu’il fassent beaucoup plus. Tu auras parfois tendance à croire que c’est ainsi parce que c’est tout ce que tu mérites. CE N’EST PAS VRAI! Tu es une petite fille merveilleuse et tu mérite ce que la vie a de plus beau à offrir. C’est vraiment important que tu te souviennes de ceci. ♥

6.  Tu sais cette force et cette magie que tu sens dans le vent? C’est un lien bien spécial qui sera toujours là pour toi. Écoute les chuchotements du vent. Tu peux lui faire confiance.

7.  D’ailleurs, ce que les adultes appellent une grande imagination est simplement leur façon de dire qu’ils ne comprennent pas ce que tu vois et/ou entends. L’important est que toi tu sentes ce qui est vrai pour toi et ce qui est là. Fais toi confiance! Parfois les adultes pensent que leur opinion est plus importante simplement parce qu’ils sont plus vieux. Ne les laisse pas briser tes rêves et tes intuitions. Tu as bien raison de croire qu’ils se prennent un peu trop au sérieux.

8.  N’arrête jamais de rire et de jouer. Les adultes que tu croiseras dans les prochaines années essaieront souvent de te montrer à être sérieuse et raisonnable. Oui tu peux être tout ça si tu en as envie mais s’il te plaît, continue à RIRE et à JOUER. Tu auras assez de ces tempêtes qui parfois te rendront triste sans qu’en plus tu aies à devenir une petite adulte pour faciliter la vie des grands qui ne veulent pas toujours voir leurs erreurs. Dans ces moments, plonge en toi et souviens toi de la magie qui t’habite, de ta facilité à voyager dans ces espaces qui te font du bien. Dessine et amuse toi, joue et découvre, ris et va gambader dehors. ♥

9.  Garde toujours cette curiosité et ce courage qui t’habitent.

10.  Et pour finir, sache que tu as et auras toujours une énorme place dans mon coeur. Parfois je me prendrai moi aussi trop au sérieux et j’aurai besoin que tu m’envoies un signe pour me rappeler de rire et d’avoir du plaisir afin de pouvoir mieux communiquer avec toi, mais même dans mes moments d’oubli, je serai là pour toi. Je t’aime!♥

Et maintenant, que dirais-tu de m’emmener visiter tes endroits préférés? Prends ma main, je te suis!  ♥

Avec amour et lumière,

Mariepierre

Quand la fête des mères ne rime pas avec licornes, fleurs et papillons

L’humanité avance par en avant et se faisant, nous nous allégeons et nous nettoyons nos blessures, nos mémoires et nos ancrages, chacun à notre vitesse et à notre degré de conscience (et tous les degrés sont bons) .

Nous le faisons tous, à tous les jours.

Mais il y a des jours où ce nettoyage éclabousse davantage.

Et cette Fête des Mères 2018 semble être un de ces jours éclaboussants.

Je n’ai jamais été une maman avec beaucoup d’attente en ce jour dédié aux mères. Un sourire, un « Bonne fête des mères maman! » et un bricolage fait à l’école m’ont toujours comblée. Les enfants grandissant, les bricolages ont cédé la place à des textos remplis de mots doux et de coeurs multicolores. Ça fait la job, même dans les tempêtes!

Sauf aujourd’hui.

Ça m’aura pris presque 12 heures pour comprendre ce que je traversais et j’ai décidé de vous le partager ici, me disant que je ne suis certainement pas la seule qui ait expérimenté ce que je vais vous partager, d’où ce billet tardif.

On le sait depuis belle lurette, nous sommes tous uns, nous sommes toutes et tous reliés. Et plus nous avançons dans notre nettoyage d’humanitude, plus nous nous rejoignons dans l’invisible, plus nous nous ressentons, que nous en ayons conscience ou non.

Le rapport avec la Fête des Mères?

Depuis ce matin j’étais aux prises avec un fuck émotionnel (comme je les appelle tendrement) et j’avais beau écrire, balancer mes chakras, nettoyer mon énergie (sans rien y trouver d’explicatif), épurer des bouts de ma maison, aller en forêt, relaxer au soleil, manger du chocolat (ben quoi!), RIEN n’y faisait! Toutes les pistes qui se pointaient le nez me semblaient confuses et plus la journée avançait, plus j’avais l’impression d’être au prise avec un mélange de ressentiment et de tristesse dont je ne comprenais pas la provenance. En fait, je ne la comprenais pas mais plus la journée avançais plus je m’appropriais cette peine et ce ressentiment avec en bonus de supers gros points d’interrogation.

Lorsque le soleil a commencé à descendre à l’horizon (mon moment préféré de la journée, cette lumière m’est si apaisante ♥ ) j’ai lâché prise, ai ramassé à l’épicerie les ingrédients pour un souper no-brainer, puis fiston et moi avons pris comme entrée un cornet de crème glacée double chocolat!

Et tout d’un coup j’ai senti. Senti comment cette journée de Fête des Mères était chargée émotionnellement. Oui il y a toutes ces mamans pour qui la journée fut parfaite mais il y a aussi plein d’autres sortes de situations, plein de variantes du rôle de mère. Il y a entre autre:

Des mamans épuisées qui se demandent comment elles y arriveront et même comment elles survivront.
Des mamans qui ont perdus un ou des enfants et des enfants qui ont perdu leur maman.
Des amoureux qui ont perdu leur partenaire et mère de leurs enfants.
Des maman monoparentale qui donnent leur 200% afin de remplir le rôle des deux parents, souvent dans des situations très précaires.
Des mamans qui ont perdu contact avec leurs enfants.
Des grand-mamans à qui on refuse l’accès à leurs petit-enfants.
Des mamans inquiètes parce que leur enfant traverse une période houleuse.
Des mamans dont l’enfant est très malade et des enfants dont la maman est très malade.
Des mamans dont l’enfant est en fin de vie et des enfants dont la maman est en fin de vie.
Des femmes qui auraient tant voulu avoir des enfants et qui n’en ont pas eu.
Des femmes qui voudraient un autre enfant et qui n’y arrivent pas.
Des femmes qui n’ont eu de choix que de laisser leur enfant en adoption.
Des enfants qui n’ont pas connu leur maman, ou pas assez longtemps.
Des femmes pour qui la solitude est un peu plus pesante aujourd’hui.
Des femmes, des mamans, des enfants, des humains et une tonne d’émotions.
Et cette tonne d’émotion est loin d’être toute rose et fleurie.

Et aujourd’hui tout particulièrement, ces énergies m’étaient super palpables.

Sûrement que je ne suis pas la seule.

Et en fait, ça m’émeut et me réchauffe de savoir qu’on peut tous se ressentir ainsi.

Ça m’émeut parce que toutes ces variantes d’histoire me touchent et que j’ai envie de faire un grand hug de lumière à toutes ces femmes qui de près ou de loin sont remuées par ce que réveille en nous la Fête des Mères.

Et ça me réchauffe parce que j’y vois un signe que notre humanitude se nettoie et laisse passer de plus en plus la lumière.

Nous guérissons ensemble, chacune de notre manière, chacune notre degré de blessures ou de mémoires.

C’est tout le féminin qui nous tend les bras ce soir.

J’ouvre les bras à cette tendresse, même celle qui naît du besoin créé par de grandes blessures.

Ce soir j’allume une chandelle pour la Mère.
La mère que nous sommes.
La mère que nous aurions aimé être.
La mère que nous aurions aimé avoir.
La mère que nous avons.
La mère que nous avions.
La mère que nous aimerions devenir.
La mère.
La maman.
Une maman reliée à toutes les autres et toutes leurs variantes.

Je nous souhaite une nuit douce et apaisante.

Avec amour et lumière.

Mariepierre

Une deuxième moitié de printemps nous tend les bras

Comment s’est passé votre première moitié de printemps? Parce que oui, nous sommes à mi-chemin entre le printemps et l’été, une période charnière qui nous invite à prendre quelques instants pour observer et choisir. Observer le chemin parcouru depuis le 20 mars, prendre conscience des expériences, apprentissages et guérisons que ce début de printemps très particulier nous a offert, et re-choisir dans quel état d’esprit nous voulons continuer le chemin.

Avez-vous senti ce passage du 5 mai, le 5 du 5? Cette nuit de vendredi à samedi (nuit de vents impressionnants dans ma région) où la porte s’est ouverte vers une autre étape de notre humanitude, une étape de découverte et d’écoute, une étape où nous avons l’opportunité d’agir en lien avec de nouvelles pistes, de nouvelles façons de faire. Comme si les anciennes croyances avaient été lavées par la pluie des dernières semaines et que les derniers résidus avaient été emportés par le vent.

Expansion, flexibilité et changement sont au rendez-vous. ♥

Un beau grand choix se présente à nous. Le choix entre mener notre vie comme nous l’avons toujours fait ou choisir d’ouvrir la porte -et notre coeur- à ces nouvelles énergies et de les laisser nous inspirer. Le temps est à la découverte. Découverte de soi, découverte d’un potentiel que nous ignorions possiblement jusqu’à aujourd’hui ou que nous avions peut-être enfermé à double tour car notre rationnel ne savait quoi en faire. Cette deuxième moitié de printemps éveille en nous une envie de découverte, de curiosité et de renouveau. Voir les choses sous un nouvel angle, oser faire différent, s’amuser dans l’expérimentation, être à l’écoute de ce qui chuchote en nous, et s’ouvrir, encore et encore.

Ce passage marque la fin des restrictions limitatives et le début d’une période où ouvrir grandes nos ailes est soutenu.

Plus que jamais la joie, la foi, l’expérimentation et le courage sont nos alliés!

Faire confiance au processus et choisir de l’expérimenter avec la curiosité et l’enthousiasme de notre coeur d’enfant.

D’ailleurs, entendez-vous votre petite fille (ou garçon) intérieure qui vous invite à aller à la rencontre de mère Nature avec vos sens grands ouverts? Sentir les rayons de soleil de plus en plus chauds, l’herbe entre vos orteils, la terre sous vos doigts; entendre les chants des oiseaux qui reviennent de leur voyage hivernal et les concerts nuptiaux des grenouilles qui replissent les silences nocturnes; humer les senteurs d’éveil de la forêt, des jardins, de la vie; observer tout ce vert qui nous revient et ces petites pousses qui font surface à travers les feuilles tombées à l’automne; goûter aux premières feuilles de pissenlit, aux mini pousses qui naissent au jardin; renouer avec le plaisir d’être unie à la nature. Nous le sommes 12 mois par année mais les longs hivers et les débuts de printemps trop gris finissent parfois par diluer ce sentiment d’unité et d’émerveillement.

Ouvrons nos fenêtres et laissons le passé et nos anciennes façons de faire sortir de nos vies. Ouvrons la porte et notre coeur à qui nous sommes vraiment, à une version améliorée de ce que nous pensions être. Une version enracinée et connectée.

Être. Un pas à la fois.

Avec amour et lumière,

Mariepierre

 

 

Est-ce que deux grippes signifient double guérison ou nécessité d’une double intensité pour passer un message?

J’écris ces lignes avec les sinus et la tête en compote, mon énergie vitale à un taux ridiculement fluctuant et un phénoménal lâcher-prise qui n’a rien de valeureux puisque même si je n’avais pas voulu le faire, mon corps s’est assuré que je n’en aurais pas le choix. Merci mon corps pour ta sagesse et ta perfection!

J’ai souvent eu des grippes ou autres pépins de santé badass, me clouant dans l’immobilité quasi totale juste assez longtemps pour bien sûr me permettre un reset , mais aussi juste assez longtemps pour que je puisse réaliser POURQUOI je m’étais rendu là et quel était le message qui s’y cachait. À quoi bon être malade si ça ne nous aide pas à grandir? (Oui, je suis également consciente que cette croissance peut tellement se faire sans maladie…) Mais DEUX FOIS la MÊME grippe en trois mois??? Ça, c’est une première pour moi! En fait, et c’est ce qui m’a poussé à écrire cet article, j’ai entendu plusieurs personnes avoir eu à faire cette double traversée de la grippe cet hiver. Jusqu’à 2018 j’étais sous l’impression qu’avoir la grippe était un one-shot deal annuel… Leçon apprise!

Et ce n’est pas tout ce que j’ai appris!

Depuis quelques semaines mes rêves sont devenus de plus en plus puissants et clairs (peut-être est-ce moi qui suis devenue de plus en plus présente?) et il m’est arrivé plusieurs fois de me faire sortir d’une fin de rêve par une voix qui m’encourageait fortement à me réveiller pour écrire ce qui venait de m’être livré par la voie onirique. J’ai donc accepté ce nouveau rôle avec joie et désormais, cahier et plume sont à côté de mon lit à chaque soir, prêts à saisir l’essentiel de ces messages et enseignements. Noter ces derniers à la lumière de ma lampe de poche, et me rendormir profondément tout de suite après, a quelque chose de sacré et merveilleux pour moi. Et de plus est, les cadeaux sont grands, comme celui reçu cette nuit de la mi-avril où tout le contenu d’un prochain atelier qui sera trippant m’a été livré!

Bien sûr, les nuits de grippes peuvent être remplies de rêves étranges, cadeaux entre autre de la fièvre qui s’empare du corps, mais au jour deux de cette deuxième visite de la grippe 2018, alors qu’en me couchant je me disais que malheureusement ça commençait à ressembler pas mal plus à une grippe qu’à un rhume (ben quoi, on a le droit d’espérer!), j’ai fait un autre de ces rêves-messagers. J’ai clairement entendu qu’on me confirmait que oui c’était une grippe, la même qu’à la fin janvier, que les deux étaient reliées, qu’elles formaient un début et une fin, et d’aller explorer un peu plus loin ce qui m’avait mener à la grippe #1 et de comparer mes réponses avec ce qui avait précéder la grippe #2. Que dans cette compréhension se trouvait une occasion de boucler un très long cycle.

Wow!

Bien sûr j’ai noté le message! Une chance parce que j’ai passé le 48 heures suivant à plat, ne faisant rien d’autre qu’un lavage de mouchoir (y’a rien comme la douceur des mouchoirs en flanalette pour un nez enrhumé), nourrir mes poilus deux fois par jour et me trainer sur le bord de ma galerie pour les surveiller faire leurs besoins dehors. J’en profite d’ailleurs pour exprimer à quel point je suis remplie de gratitude pour la flexibilité de mes compagnons à quatre pattes! ♥

Une fois sortie de cette torpeur, j’ai repensé à ce rêve-messager. J’ai sorti mon journal intime de janvier-février et me suis mise à relire les semaines ayant précédé ma première rencontre avec la grippe. Et, Wow!  Paf!  Vlan dans les dents! tout était là, noir sur blanc (techniquement bleu sur coquille d’oeuf mais ça sonne moins bien hahaha!).
Mais sérieux! L’état dans lequel je me trouvais lorsque j’ai ouvert la porte à la grippe à la fin janvier et les raisons m’ayant mis dans cet état, étaient quasiment identiques à ceux ayant conduit à ce deuxième épisode grippal!

Je ne rentrerai pas dans les détails des événements m’ayant mené là parce qu’ils concernent des tiers et SURTOUT parce que l’élément majeur qui a fait que je me sois ramassée dans cet état n’a pas été les événements comme tel mais plutôt comment j’ai dealé avec ce qui se passait. Oui ce fut des temps hyper demandant pour moi et le facteur stress était à son plus haut (et avec raison) mais j’ai négligé un point important. MOI.

Pour ma défense je dois dire que je me suis grandement améliorée et que je vois comment ma cohabitation avec La Coyote m’a beaucoup aidé dans cette traversée. Si je regarde tout ça froidement et que je m’imagine traversé le dernier mois sans son alliance, je n’ai aucune difficulté à croire qu’au lieu d’une grippe et sa médecine plutôt douce, j’aurais pu facilement avoir le dos barré ou un autre fuck physique du genre. Et ça, pour l’avoir expérimenté plusieurs fois ces dernières années, c’est l’enfer! Un enfer initiatique qui m’a appris énormément à chaque fois et grâce auquel je peux apprécier cette double (et douce en comparaison) visite grippale!

Avant hier je suis sortie légèrement de ma brume, du moins assez pour pouvoir conduire ma voiture et sortir un peu de chez moi (question entre autre de nous réapprovisionner en nourriture) et j’en ai profité pour aller prendre une marche à pas de tortue dans la forêt avec mes deux canidés préférés qui avaient tellement besoin de courir. Ils ont donc pu s’en donner à coeur joie alors que je suivais en marchant doucement, en passant de longs moments appuyée sur mes arbres préférés, à admirer ce paysage emmitouflé par une bordée tardive de neige paisible. Je sais que 6 pouces de neige un 20 avril ce n’est pas cool, mais ça me convenait tout à fait. J’avais besoin de la lenteur et de l’enveloppement que la forêt enneigée m’offrait. C’était parfait!

J’ai longuement murmuré aux arbres mes réflexions et observations, énonçant à voix haute ce qui pourrait être des pistes pour traverser de façon différente ces périodes tumultueuses (parce que je me doute bien qu’elles ne sont pas finies), nommant comment je m’étais sentie, puis laissant l’alliance de ce peuple des arbres qui m’est si précieux, m’apporter paix et davantage de clarté.

Et maintenant? Au jour 5 de cette aventure initiatique grippale? Je vais un peu mieux, mais pas assez pour mettre en action tout le redressement de milieu de vie que me chuchote le printemps (il fait un soleil magnifique avec 11 degrés aujourd’hui!). J’ai mis le doigt sur le pourquoi de ma grippe mais n’ai pas fini de trouver les « comments » à mettre en place pour ne plus en arriver là. Toutefois une chose est claire. J’ai fait un choix. Un nouveau choix. Et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de le mettre en pratique dans le même genre de situation hier soir.

Choisir d’être bien.

Choisir de me garder dans un état de paix et d’harmonie, peu importe les tempêtes qui ragent à l’extérieur.


Photo par Tom Gill

Je sens bien que ce ne sera pas toujours facile mais ma mini expérience d’hier soir m’a donné l’élan pour continuer.

Et quitte à avoir l’air de sauter du coq à l’âne, tout ce nouveau processus m’amène également à me pencher à nouveau sur une question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse adéquate: quels sont mes loisirs…

Parce que j’ai le feeling qu’une des clés importantes de ma gestion du stress se trouvent dans la réponse à cette question. C’est une bénédiction d’avoir un travail qui me ressemble et me passionne autant que La Déesse Joyeuse mais le danger est de ne plus avoir prendre de temps off. Et La Déesse Joyeuse colle tellement bien à tout ce que j’aime (forêt, sacré, rituels, art, créativité, alimentation saine, etc) que j’ai parfois l’impression d’avoir continuellement les deux pieds dedans et qu’entre elle et mon rôle de mère monoparentale d’ados il ne reste plus grand chose pour recharger mes batteries.

J’ai donc besoin de me trouver des raisons pour « m’obliger » à sortir occasionnellement de ces deux univers.

Comment?

C’est là que m’est venu l’idée d’un loisir.

Pour l’instant je considère de plus en plus commencer par un abonnement d’un mois au centre de yoga du village, question de jumeler loisir avec baisse du stress et coup de pouce physique (dès que je ne tousserai plus). Je vais aussi réactiver les journées hebdomadaires on-sort-Mp. Elles seront clairement salvatrices!

Mais ce billet s’éternise. Déjà plus de mille mots.

Je vous reviens dans les prochains jours (avec assurément plus de clarté) et je vous parlerai davantage des journées « on-sort-Mp » et du comment elles sont nées!

D’ici là, si vous en avez envie, j’aimerais bien entendre quels sont vos loisirs, questions de m’inspirer dans ma démarche! 🙂

Au plaisir de vous lire!

Avec amour et lumière
(et un peu plus de mucus que d’habitude)

Mariepierre

 

 

Quand les éléments s’en mêlent – Amour de Soi, semaines 27, 28 et 29

Vingt-septième, vingt-huitième et vingt-neuvième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Trois semaines… Je commence à avoir l’impression que mon billet hebdomadaire ne sera plus aussi hebdomadaire que je l’aurais aimé! Entre les travaux et (nombreuses) lectures pour mes cours, les responsabilités familiales d’une chef de famille monoparentale d’ados, les créations, la transformation alimentaire et tout le reste, les semaines passent en coup de vent!

J’ai depuis longtemps le fantasme qu’à chaque jour, deux heures me soient rajoutées et que durant ces 120 minutes le temps et les gens qui m’entourent se figent, me permettant ainsi de rajouter deux heures hyper productives à ma journée! Mais bon, je ne retiendrai pas ma respiration et je sais discerner le fantasme de la réalité!  😉

Je lâche donc prise, j’accepte que la cadence des billets sera bien différente de celle que j’aurais préférée et je continue d’avancer par en avant. De toute façon, mon observation de l’amour de soi se poursuit quotidiennement même si je ne réussis pas toujours à écrire mes billets à temps!

Toujours est-il qu’il y a un peu plus d’une semaine, j’ai commencé à vous écrire un billet qui faisait suite au tremblement de terre majeur qui a touché le Mexique (ironiquement un deuxième tremblement de terre a frappé aujourd’hui, cette fois à Mexico 🙁 ), aux ouragans Harvey et Irma (suivis depuis par Jose, Katia et Maria qui fait présentement rage), et aux feux de forêt de la Côte Ouest. Ce midi je me questionnais à savoir si je le publiais quand même ou si l’info était maintenant désuète. Tout me souffle de vous le partager avec quelques modifications mineures. Voici donc:

Dans le billet des semaine 25 et 26, je vous parlais de changements et de bousculades. Les choses bougent. Les éléments nous brassent et brassent notre planète. La terre tremble et nous secoue, l’air et l’eau s’allient en de féroces ouragans destructeurs, les irruptions solaires nous bombardent énergétiquement et le feu ravage de grands pans de forêt.

Je sais que je n’ai pas besoin de vous rappeler que plusieurs humains sont directement touchés et ont vu leur quotidien, leur ville, leur maison, leur relations lourdement abîmés, détruits ou complètement renversés par ces forces naturelles. Et à plus grande échelle, à un niveau d’évolution planétaire, l’impact de ces grandes turbulences météorologiques se fait sentir sur l’ensemble de l’humanité et sur chacun de nous. Tout brasse et se replacera différemment. Le processus est en cours.

Mais en attendant, même si nous sommes loin du coeur de ces tragédies, nous sommes tous et chacun, consciemment ou non, affectés par ces grandes perturbations.

Et si on essayait de voir la symbolique et les messages derrière tout ça? Surement qu’il y a plus qu’une bonne réponse puisque la symbolique est à interpréter selon notre système de croyance et de valeur, mais je me risque à vous partager mes réflexions sur le sujet.

Tout d’abord, force est de constater que tous les éléments se sont alliés dans ce brassage d’humanité. L’eau, l’air, le feu et la terre font partie de la danse chaotique au coeur de laquelle nous nous trouvons et qui nous ballotte, nous brasse et nous transforme.

L’EAU représente l’inconscient et les émotions. Elle est aussi source de vie, étant profondément reliée à l’origine de l’existence. Sa puissance et son adaptabilité sont bien connues. L’eau peut contourner tous les obstacles, tout comme elle peut trancher la pierre. Elle nous parle d’adaptabilité et aussi de force, de lâcher prise et de souplesse.
Nous sentons-nous submergés?
Avons-nous l’impression que des émotions que nous croyions réglées refont surface et exigent d’être reconnues?
Avons-nous l’impression de se faire emporter par le courant?
Qu’avons-nous refoulé au plus profond de soi et qui demande maintenant à être adressé?


©NOAA

L’AIR – ici le VENT – est un grand maître du nettoyage et du changement. Un guide qui a la capacité de faire voyager nos paroles, nos sentiments, nos intentions. Il a la force de nous brasser et de nous ballotter. Il peut être la brise douce qui nous rafraîchit, le vent qui gonfle les voiles des navires et alimente nos éoliennes, tout comme il peut, dans son extrême, déchaîner sa force titanesque et devenir destruction.

La TERRE qui tremble nous rappelle les changements difficiles qui secouent nos vies. Certains de ces changements donnent parfois l’impression d’être des tremblements de terre qui laissent nos vies sans dessus dessous suite à leur passage. Elle nous rappelle aussi que notre stabilité tant appréciée est illusoire et que la seule constance est le changement et notre capacité à s’y adapter.


©Alex Indigo

Le FEU, fils du Soleil, nous réchauffe et nous éclaire, nous permet de travailler le métal et de donner de la puissance à nos célébrations tout comme il peut être un destructeur impitoyable. L’alliance du feu nous permet, tel le Phoenix, cet oiseau de feu qui renaît de ses cendres, de re-naître, de s’alléger de ce que nous ne voulons plus.  Lorsqu’un feu de forêt se déclenche par cause naturelle (et non de main d’homme) on peut y voir l’équilibre du monde de la forêt. Puissant brazier, il laissera derrière lui un terreau riche et fertile d’où la forêt renaîtra. Bien sûr, en tant qu’humain dont l’incarnation terrestre est relativement brève, la perte est grande à nos yeux. Mais pour la Terre qui est vivante depuis des centaines de millions d’années, les quelques dizaines d’années nécessaires pour que la forêt renaisse sont minimes.
Le feu nous rappelle de nourrir notre feu intérieur et de veiller à notre flamme. Il nous invite à laisser partir ce qui n’a plus sa place dans nos vies et à renaître de nos cendres. Puissions nous laisser les grandes forêts nous inspirer à faire preuve de patience et à s’octroyer le temps nécessaire à notre régénération.

Voilà donc ce que j’avais écrit pour les deux premières semaines couvertes par la première version de ce billet.

Depuis, au Québec, on goûte à des chaleurs très estivales, avec certaines journées où la température ressentie a grimpé jusqu’à 33 degré! On est aussi bien de ne pas se plaindre puisque les grands froids viendront bien assez vite! L’automne est ma saison préférée et j’ai hâte d’y goûter mais ce matin je réalisais très égoïstement que ce 10 jours de grandes chaleurs avait un avantage non négligeable pour moi. Grâce à ce sursis je pourrai récolter davantage de fleurs et d’herbes dans mon jardin! Parce que oui, là aussi j’ai pris du retard!

Le rapport dans tout ça et l’amour de soi? Tout! Parce que choisir d’écouter les messages que la Vie nous offre c’est ouvrir les bras à son alliance, c’est s’offrir la possibilité d’avancer encore plus vers qui nous sommes vraiment, c’est collaborer à plus grand, et c’est reprendre son pouvoir et nourrir sa souplesse et sa résilience. Et à mes yeux, tout ça fait partie de s’aimer et de se choisir!

Avec amour et lumière,

Mariepierre

 

École buissonnière et rendez-vous matinaux- 17ème et 18ème semaine

Dix-septième et dix-huitième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).


Photo par Jetske

La semaine dernière, semaine dix-sept, j’ai fait faux bond à mon engagement d’écrire un billet de blogue hebdomadaire au sujet de ma quête de l’amour de soi. Conclusion:  S’aimer c’est parfois se permettre de déroger à nos engagements. Et souvent, c’est ce qui nous permet de mieux y revenir.

Et S’aimer, c’est aussi s’entourer d’alliées et d’alliés! J’ai le bonheur d’être amie avec une petite poignée de femmes exceptionnelles et à la fin de la dix-septième semaine c’est en discutant avec une d’entre elles que je me suis apaisée.  

Depuis quelques jours j’étais découragée parce que je trouvais que le côté virtuel de La Déesse Joyeuse n’avançait pas, qu’aucune créations sacrées étaient en train de voir le jour et j’avais l’impression qu’entre le jardin, mes engagements, la fin des classes et mes nouveau rôles de maman-taxi et de soccer-mom j’étais en train de prendre le champs et de m’éloigner de La Déesse Joyeuse.  C’est les deux mains pleines de terre noire que je racontais à mon amie que le matin même j’avais décidé qu’à chaque matin, à mon lever, je profiterais dorénavant du fait que mes enfants se lèvent très tard pour aller m’installer à ma table d’atelier avec mon smoothie, ma chandelle et ma sauge et être simplement là, dans cet espace que je dédie à la création, à dessiner, à écrire ou même à rien faire si rien ne montait, mais à être là, prête. J’avais pris cette décision un peu en désespoir de cause, fatiguée et découragée, et ce n’est qu’en le partageant à cette alliée, et en voyant la chair de poule que ça lui donnait, que j’ai su que c’était une décision importante. C’est précieux pour moi d’avoir des amies magiques à travers qui je peux ressentir mes bons coups quand mon système est embrumé!

Dès le lendemain matin j’étais donc au rendez-vous.  C’est mon journal créatif qui m’a appelé le premier. J’aime comment l’écriture, le collage, le dessin et la peinture dansent sur ses pages et m’amènent à me retrouver et me clarifier.

C’est d’ailleurs dans un de ces rendez-vous matinaux que j’ai remis la main sur les intentions que je m’étais nommées pour mon été 2017.  J’ai décidé de les recopier et de me les mettre bien à la vue. Ça m’a fait sourire de réaliser qu’en tête de liste j’avais écrit prendre soin de moi et de mon environnement. Ça m’a rassuré.  Je ne suis pas en train de saboter La Déesse Joyeuse.  Je suis en train de prendre soin de moi, de ma maison, de mon sacré, de ma famille, de mon jardin.  Et je me suis rappelée que La Déesse Joyeuse ne se limite pas à un blogue et des créations sacrées.  La Déesse Joyeuse c’est un tout.  C’est comment je vis.  C’est ce qui m’anime.  Alors ces temps-ci La Déesse Joyeuse c’est mon jardin et le sacré que j’y mets, c’est les recettes crues que je m’amuse à créer et à déguster, c’est la façon dont je choisis d’accompagner mes enfants, c’est oser étaler des morceaux de mon quotidien ici, c’est passer des heures à nettoyer des ossements pour d’éventuelles créations, c’est passer une soirée au bord du feu seule ou avec les enfants, c’est rêver de ce qui s’en vient tout en dégustant ce qui est présentement.

Ce qui m’amène à mon bilan de la dix-huitième semaine.  

Cette 18ème semaine fût une série d’événements où j’ai eu à réévaluer mes limites (boundaries) et à constater si et comment elles étaient respectées.

Au premier coup d’oeil je voyais bien où les autres les empiétaient et je constatais facilement comment cet empiétement me drainait. Mais grâce à mes rendez-vous matinaux quotidiens avec mon journal créatif, j’ai rapidement vu où, moi-même, je ne respectais pas mes limites et comment j’en ai fait trop, trop souvent, et depuis trop longtemps.

Suite à cette prise de conscience et à la guérison de vieilles blessures qui a suivi, quelque chose a changé dans la façon dont moi et les autres respectons mes limites.  Ce faisant, une plus grande légèreté s’est installée dans mon quotidien.  Il me semble que la lumière y brille différemment et que l’air y est plus vivifiante!  🙂 

S’aimer s’est s’accepter, dans tout ce que l’on est!

Parce qu’on est merveilleux.  D’un bout à l’autre!

Mariepierre