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Sagesse de Montagne

J’ai la chance d’habiter une région où les montagnes sont bien présentes, et à chaque fois que je me tourne vers elles, j’ai tout de suite un grand élan de gratitude pour ces solides, vieilles, sages et calmes grand-mères qui veillent sur nous.

La Montagne est une alliée merveilleuse.  Par sa force tranquille et solide elle nous rappelle la puissance et la majestuosité de notre Mère-Terre.

Saviez-vous qu’elles couvrent 24% de la superficie de la Terre?

Et que grimper une pente de 100 mètres en montagne peut offrir une variété climatique (et la biodiversité s’y rattachant) équivalant à marcher 100 km sur un terrain plat?

by Rachel Thecat on Flickr photo par Rachel The Cat

Selon Wikipedia, une montagne se forme toujours grâce à des forces qui modifient l’équilibre gravitaire (géoïde, ou champs d’égale pesanteur) en déplaçant (ou en ajoutant) des roches vers le haut. Le déséquilibre ainsi créé provoque un relief positif, et par compensation isostatique (flottaison de la croûte terrestre sur le manteau) un épaississement de la croûte (qui peut passer d’une épaisseur habituelle de 30 km à plus de 60 km).

Les premiers mots qui m’ont sauté aux yeux ont été: « Une montagne se forme toujours grâce à des forces qui modifient l’équilibre ».  Et en ouvrant la page web j’ai aussi été frappée par ceux-ci: « le déséquilibre ainsi créé provoque un relief positif ».

Les Montagnes nous parlent de force et d’enracinement.  Les épreuves, le squeezage de la vie et les déséquilibre ne sont-ils pas d’excellents accélérateurs d’évolution?  Des écartilleurs de conscience?  Des alliés d’évolution terrestre?

Une montagne se forme toujours grâce à des forces qui modifient l’équilibre.

Le déséquilibre ainsi créé provoque un relief positif.

Rocheuses 1

La Montagne nous rappelle notre force intérieure.  Elle nous murmure de suivre son exemple et d’installer bien solidement notre base.  Notre base interne en tout premier lieu. Ces grand-mères Montagne nous aident à nous enraciner comme elles, avec force et puissance.  Elles nous murmurent également de nous tenir la tête haute, comme la montagne qui élève son sommet vers le ciel.  Entre ciel et terre nous trouvons notre équilibre.  Dans cet équilibre nous touchons à notre calme, à notre force tranquille.  Dans cet équilibre nous voyons plus clairement.  Nous nous respectons davantage.

Tout part de soi.  Et tout est temporaire et finit par passer, tel les nuages semblant s’accrocher aux sommets des montagnes.

Rocheuses 2

Honorons notre grande force.  Honorons qui nous sommes actuellement.  Et soyons ouverts à ce que les vents souffleront vers nous.  Honorons qui nous sommes vraiment.

Rappelons nous.  Grand-mère Montagne.  Sa force.  Notre force, si semblable à la sienne, même quand, l’espace d’un long ou d’un court moment, nous l’oublions…

Si vous avez la chance d’avoir une (ou des), petite ou grande montagne dans votre région, je vous invite à prendre contact avec elle cette semaine.  Si de la parcourir est impossible, laissez votre regard caresser sa puissance et sa sagesse.  Laissez-la vous guider…

Une montagne se forme toujours grâce à des forces qui modifient l’équilibre.
Le déséquilibre ainsi créé provoque un relief positif.

Avec Amour et Lumière

Mariepierre

L’alliance des éléments ou quand la météo est de notre bord!

Billet spontané suite aux grands vents de la nuit dernière, grands vents grâce auxquels les arbres ont chanté.♥


Photo par Raul Lieberwirth

Cette nuit la température a fait une chute phénoménale. Hier à l’heure du souper, j’ai été promener mes chiens dans le bois à une température ressentie de +7 Celsius alors que ce matin c’était un ressenti de -24 qui nous attendait…

Oui, j’avoue qu’hier soir en regardant la météo du prochain 24 heures je me suis dit que Mère Nature était « virée su l’top », tout en sachant très bien que ce n’était surement pas le cas.

Ce n’est que ce matin, en écrivant mon journal, que les morceaux se sont emboîtés et que j’ai compris. Compris la perfection de cette température qui nous fait danser sans gêne entre nos grands foulards et nos manteaux de printemps.


Photo par Andrew Vargas

Voici un survol de ce qui me parle là-dedans.

Tout d’abord, samedi dernier on a eu le droit à une pleine lune, une lune bleue parce qu’elle était la deuxième pleine lune du mois, et une lune bien spéciale parce qu’elle bouclait une épopée lunaire qui a débuté avec l’arrivée de 2018.

Effectivement, ce premier trimestre de 2018 nous a offert: une super pleine lune le 2 janvier, une super pleine lune bleue jumelée à une éclipse lunaire totale le 31 janvier, zéro pleine lune en février mais une éclipse solaire partielle lors de la nouvelle lune du 15 février, puis une pleine lune le 1er mars, une nouvelle lune le 17 mars, l’équinoxe de printemps le 20 mars et finalement, cette pleine lune bleue de samedi dernier, 31 mars. Je suis essoufflée juste à relire cette dernière phrase hahaha! Vous vous doutez bien que toutes ces énergies nous ont influencés pour le plus grand bien de tous, même si parfois on a pu avoir l’impression d’être plutôt dans le cycle « essorage » de notre laveuse! 😉

J’ai peut-être l’air de me plaindre comme ça mais ce n’est pas du tout le cas. Oui ça brasse mais il y a de grands moments magiques dans tout ça! La vie sur Terre est grandiose et je suis heureuse d’y cheminer même si je n’ai pas de misère à m’imaginer que ça pourrait être beaucoup plus smooth si toute notre humanitude relaxait et se mettait à profiter de la ride au lieu de se raidir et de ruer dans les brancards.


Photo par Marlon Malabanan

Bref, pour revenir à notre pleine lune bleue du week-end pascal, sa fulgurante énergie nous a happés et son influence se faisait sentir au moins 3 jours avant et 3 jours après son apogée, ce qui nous amène au 4 avril, à hier… Hier soir particulièrement, avec son impressionnante chute de température et ses vents à écorner les boeufs.

Dailleurs (quitte à écrire un article de 1040 mots pour dire quelque chose qui aurait pu tenir dans 6 phrases) savez-vous d’où vient l’expression venter à écorner les boeufs? D’après le site de La Parlurejadis, cette expression faisait allusion au fait que, s’il ventait fort, c’était le moment propice pour écorner un boeuf. Une fois le boeuf écorné, ils l’envoyaient à l’extérieur de l’étable afin que ses plaies cicatrisent rapidement grâce au vent. De plus, les grands vents empêchaient les mouches et les guêpes de se coller aux plaies (et d’y pondre leurs oeufs), ce qui favorisait bien sûr, une guérison sans infections.

En fait, cette anecdote fitte super bien avec où je veux en venir.

Mais avant, deux dernières précisions énergétiques.

Tout d’abord, avec la nouvelle lune du 17 mars, nous sommes entré dans le Vent de l’Initiateur, un vent qui souvent nous teste et nous confronte à ce qui n’est pas résolu en nous.

« L’Initiateur n’est pas complaisant. Il va nous tester et voir si nous sommes à la hauteur. Ce n’est pas toujours plaisant d’être confronté(e) à nos ombres, nos failles, nos erreurs. En même temps, cette rigueur fait de nous de meilleures personnes; nous rend humbles et nous permet de réactualiser nos forces honnêtement. » – Nadeije Athlan

Alors peut-être avez-vous l’impression que « ça brasse en ta » ou peut-être est-ce des membres de votre entourage qui explosent et vous éclaboussent? D’une façon ou de l’autre, rien n’est anodin sous le Vent de l’Initiateur.

Et, depuis la super pleine lune de samedi dernier, nous sommes également entrés dans la lune de Celle-Qui-Devient-Une-Vision, une influence qui nous guidera jusqu’à la prochaine pleine lune. Celle-Qui-Devient-Une -Vision est une lune qui nous demande si nous sommes prêts à accueillir cette vision qui est nôtre, à lui faire de la place, à lui ouvrir les bras. Dire oui à sa vision peut parfois sous-entendre un renoncement à quelque chose ou à quelqu’un, un élan à sortir de notre zone de confort et faire de la place à la courageuse en nous qui peut dépasser la peur et le confort (même si nous nous y sentons à l’étroit) de rester sur place. Parfois un petit changement, un petit mouvement suffira à déloger le vieux et à accueillir ce qui veut naître

« Une vision est une grâce qui descend sur nous, nous emplit, nous guide vers notre avenir. Elle nous pousse à agir là où nous serions paresseux/se, indolent(e) ou indifférent(e). Quand la vision nous prend, nous ne pouvons y échapper. Cela, tous les prophètes le savent… »
– Nadeije Athlan

Et, voici donc enfin où je veux en venir…

Et si ces grands vents violents étaient passés par notre coin de pays pour nous aider à laisser partir le vieux stock? C’est clair qu’un vent qui est assez fort pour faire chanter les arbres l’est assez pour aider les humains à laisser partir un peu de leurs vieilleries énergétiques (et parfois physiques)…

Et si ces vents à écorner les boeufs chassaient les mouches et les guêpes des plaies bovines et favorisaient une bonne guérison, imaginez ce qu’ils peuvent faire pour nous et nos blessures!

Pour ce qui est de ce froid de fou qui s’est installé temporairement cette nuit… et si il était là pour nous inviter à ralentir, le temps d’une journée ou de quelques heures, afin de donner à nos corps et notre énergie le temps de se stabiliser dans cette nouvelle étape? De se donner le temps d’installer cet énième upgrade? De prendre le temps d’accueillir cette vision qui est nôtre?

Vous en pensez quoi?

Avec amour et lumière,

Mariepierre