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La préparation du buffet

La préparation du buffet

J’ai l’impression que ma vie ressemble présentement à un buffet qui n’est pas fini d’être installé. Les tables sont montées, les réchauds sont allumés et des effluves me parviennent des cuisines. J’entends les cuisiniers s’activer et trrrrrrès doucement quelques plats commencent à sortir. Je sens de tous mes sens que ce buffet sera épique mais en ce moment, …
(Cliquez sur l’image pour accéder au billet entier)

Est-ce que deux grippes signifient double guérison ou nécessité d’une double intensité pour passer un message?

J’écris ces lignes avec les sinus et la tête en compote, mon énergie vitale à un taux ridiculement fluctuant et un phénoménal lâcher-prise qui n’a rien de valeureux puisque même si je n’avais pas voulu le faire, mon corps s’est assuré que je n’en aurais pas le choix. Merci mon corps pour ta sagesse et ta perfection!

J’ai souvent eu des grippes ou autres pépins de santé badass, me clouant dans l’immobilité quasi totale juste assez longtemps pour bien sûr me permettre un reset , mais aussi juste assez longtemps pour que je puisse réaliser POURQUOI je m’étais rendu là et quel était le message qui s’y cachait. À quoi bon être malade si ça ne nous aide pas à grandir? (Oui, je suis également consciente que cette croissance peut tellement se faire sans maladie…) Mais DEUX FOIS la MÊME grippe en trois mois??? Ça, c’est une première pour moi! En fait, et c’est ce qui m’a poussé à écrire cet article, j’ai entendu plusieurs personnes avoir eu à faire cette double traversée de la grippe cet hiver. Jusqu’à 2018 j’étais sous l’impression qu’avoir la grippe était un one-shot deal annuel… Leçon apprise!

Et ce n’est pas tout ce que j’ai appris!

Depuis quelques semaines mes rêves sont devenus de plus en plus puissants et clairs (peut-être est-ce moi qui suis devenue de plus en plus présente?) et il m’est arrivé plusieurs fois de me faire sortir d’une fin de rêve par une voix qui m’encourageait fortement à me réveiller pour écrire ce qui venait de m’être livré par la voie onirique. J’ai donc accepté ce nouveau rôle avec joie et désormais, cahier et plume sont à côté de mon lit à chaque soir, prêts à saisir l’essentiel de ces messages et enseignements. Noter ces derniers à la lumière de ma lampe de poche, et me rendormir profondément tout de suite après, a quelque chose de sacré et merveilleux pour moi. Et de plus est, les cadeaux sont grands, comme celui reçu cette nuit de la mi-avril où tout le contenu d’un prochain atelier qui sera trippant m’a été livré!

Bien sûr, les nuits de grippes peuvent être remplies de rêves étranges, cadeaux entre autre de la fièvre qui s’empare du corps, mais au jour deux de cette deuxième visite de la grippe 2018, alors qu’en me couchant je me disais que malheureusement ça commençait à ressembler pas mal plus à une grippe qu’à un rhume (ben quoi, on a le droit d’espérer!), j’ai fait un autre de ces rêves-messagers. J’ai clairement entendu qu’on me confirmait que oui c’était une grippe, la même qu’à la fin janvier, que les deux étaient reliées, qu’elles formaient un début et une fin, et d’aller explorer un peu plus loin ce qui m’avait mener à la grippe #1 et de comparer mes réponses avec ce qui avait précéder la grippe #2. Que dans cette compréhension se trouvait une occasion de boucler un très long cycle.

Wow!

Bien sûr j’ai noté le message! Une chance parce que j’ai passé le 48 heures suivant à plat, ne faisant rien d’autre qu’un lavage de mouchoir (y’a rien comme la douceur des mouchoirs en flanalette pour un nez enrhumé), nourrir mes poilus deux fois par jour et me trainer sur le bord de ma galerie pour les surveiller faire leurs besoins dehors. J’en profite d’ailleurs pour exprimer à quel point je suis remplie de gratitude pour la flexibilité de mes compagnons à quatre pattes! ♥

Une fois sortie de cette torpeur, j’ai repensé à ce rêve-messager. J’ai sorti mon journal intime de janvier-février et me suis mise à relire les semaines ayant précédé ma première rencontre avec la grippe. Et, Wow!  Paf!  Vlan dans les dents! tout était là, noir sur blanc (techniquement bleu sur coquille d’oeuf mais ça sonne moins bien hahaha!).
Mais sérieux! L’état dans lequel je me trouvais lorsque j’ai ouvert la porte à la grippe à la fin janvier et les raisons m’ayant mis dans cet état, étaient quasiment identiques à ceux ayant conduit à ce deuxième épisode grippal!

Je ne rentrerai pas dans les détails des événements m’ayant mené là parce qu’ils concernent des tiers et SURTOUT parce que l’élément majeur qui a fait que je me sois ramassée dans cet état n’a pas été les événements comme tel mais plutôt comment j’ai dealé avec ce qui se passait. Oui ce fut des temps hyper demandant pour moi et le facteur stress était à son plus haut (et avec raison) mais j’ai négligé un point important. MOI.

Pour ma défense je dois dire que je me suis grandement améliorée et que je vois comment ma cohabitation avec La Coyote m’a beaucoup aidé dans cette traversée. Si je regarde tout ça froidement et que je m’imagine traversé le dernier mois sans son alliance, je n’ai aucune difficulté à croire qu’au lieu d’une grippe et sa médecine plutôt douce, j’aurais pu facilement avoir le dos barré ou un autre fuck physique du genre. Et ça, pour l’avoir expérimenté plusieurs fois ces dernières années, c’est l’enfer! Un enfer initiatique qui m’a appris énormément à chaque fois et grâce auquel je peux apprécier cette double (et douce en comparaison) visite grippale!

Avant hier je suis sortie légèrement de ma brume, du moins assez pour pouvoir conduire ma voiture et sortir un peu de chez moi (question entre autre de nous réapprovisionner en nourriture) et j’en ai profité pour aller prendre une marche à pas de tortue dans la forêt avec mes deux canidés préférés qui avaient tellement besoin de courir. Ils ont donc pu s’en donner à coeur joie alors que je suivais en marchant doucement, en passant de longs moments appuyée sur mes arbres préférés, à admirer ce paysage emmitouflé par une bordée tardive de neige paisible. Je sais que 6 pouces de neige un 20 avril ce n’est pas cool, mais ça me convenait tout à fait. J’avais besoin de la lenteur et de l’enveloppement que la forêt enneigée m’offrait. C’était parfait!

J’ai longuement murmuré aux arbres mes réflexions et observations, énonçant à voix haute ce qui pourrait être des pistes pour traverser de façon différente ces périodes tumultueuses (parce que je me doute bien qu’elles ne sont pas finies), nommant comment je m’étais sentie, puis laissant l’alliance de ce peuple des arbres qui m’est si précieux, m’apporter paix et davantage de clarté.

Et maintenant? Au jour 5 de cette aventure initiatique grippale? Je vais un peu mieux, mais pas assez pour mettre en action tout le redressement de milieu de vie que me chuchote le printemps (il fait un soleil magnifique avec 11 degrés aujourd’hui!). J’ai mis le doigt sur le pourquoi de ma grippe mais n’ai pas fini de trouver les « comments » à mettre en place pour ne plus en arriver là. Toutefois une chose est claire. J’ai fait un choix. Un nouveau choix. Et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de le mettre en pratique dans le même genre de situation hier soir.

Choisir d’être bien.

Choisir de me garder dans un état de paix et d’harmonie, peu importe les tempêtes qui ragent à l’extérieur.


Photo par Tom Gill

Je sens bien que ce ne sera pas toujours facile mais ma mini expérience d’hier soir m’a donné l’élan pour continuer.

Et quitte à avoir l’air de sauter du coq à l’âne, tout ce nouveau processus m’amène également à me pencher à nouveau sur une question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse adéquate: quels sont mes loisirs…

Parce que j’ai le feeling qu’une des clés importantes de ma gestion du stress se trouvent dans la réponse à cette question. C’est une bénédiction d’avoir un travail qui me ressemble et me passionne autant que La Déesse Joyeuse mais le danger est de ne plus avoir prendre de temps off. Et La Déesse Joyeuse colle tellement bien à tout ce que j’aime (forêt, sacré, rituels, art, créativité, alimentation saine, etc) que j’ai parfois l’impression d’avoir continuellement les deux pieds dedans et qu’entre elle et mon rôle de mère monoparentale d’ados il ne reste plus grand chose pour recharger mes batteries.

J’ai donc besoin de me trouver des raisons pour « m’obliger » à sortir occasionnellement de ces deux univers.

Comment?

C’est là que m’est venu l’idée d’un loisir.

Pour l’instant je considère de plus en plus commencer par un abonnement d’un mois au centre de yoga du village, question de jumeler loisir avec baisse du stress et coup de pouce physique (dès que je ne tousserai plus). Je vais aussi réactiver les journées hebdomadaires on-sort-Mp. Elles seront clairement salvatrices!

Mais ce billet s’éternise. Déjà plus de mille mots.

Je vous reviens dans les prochains jours (avec assurément plus de clarté) et je vous parlerai davantage des journées « on-sort-Mp » et du comment elles sont nées!

D’ici là, si vous en avez envie, j’aimerais bien entendre quels sont vos loisirs, questions de m’inspirer dans ma démarche! 🙂

Au plaisir de vous lire!

Avec amour et lumière
(et un peu plus de mucus que d’habitude)

Mariepierre

 

 

Qu’est-ce qui peut attendre – 23ème semaine

Vingt-troisième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Cette 23ème semaine m’a rappelé que

S’aimer c’est aussi ralentir.

On l’oublie souvent et ce n’est pas ce que notre société haute vitesse encourage, mais ralentir est essentiel.

Pourquoi ralentir?

Parce que ralentir permet:

  • de mieux sentir
  • de s’observer
  • de s’octroyer le temps nécessaire pour défaire des noeuds
  • de voir plus clair
  • de donner le temps aux émotions de s’exprimer
  • de prendre le temps d’observer notre vie et voir si elle nous convient ou si nous avons des changement à y apporter.

S’aimer c’est se permettre de se donner le temps. C’est revisiter nos listes « à faire » et se demander honnêtement: « Qu’est-ce qui peut attendre? ». On est trop souvent encouragé à remplir ces listes et ainsi les laisser nous entraîner alors que cette vitesse ne laisse pas grand espace à l’invisible et à la régénération.

Il y a des moments ou l’action et la vitesse grand V sont utiles, mais il y a de ces moments où prendre le temps de sentir les roses est vital.

Avez-vous du temps dans votre vie pour vous régénérer?

En avez-vous besoin présentement?

Qu’est-ce qui peut attendre, le temps que vous pansiez vos plaies, repreniez votre souffle ou simplement observiez où vous en êtes dans votre vie?

Je vous souhaite de vous permettre de ralentir si vous en sentez le besoin.

Bonne semaine!

Mariepierre

 

 

Sommes-nous prêts pour un autre hiver?

automne-couleurs-la-deesse-joyeuse

Déjà octobre…

Au moment où j’écris ces lignes,  il fait gris et froid dans mon patelin. Le maximum prévu était près de 11 degrés Celsius, l’humidité à 85% et la température maximale ressentie… 8…

tasse-laptop-la-deesse-joyeuse

C’est cette température qui m’a inspiré pour ce billet.
Et si le temps était venu de se préparer pour l’hiver, dans notre corps et notre tête? Comment pouvons-nous nous préparer à cette longue saison de froid, d’introspection et de silence?

Mais commencer où? Et pourquoi?

Un regard sur le rythme des animaux sauvages peut nous éclairer!
Ne sont-ils pas tous en plein préparatifs?
Les différentes familles d’oiseaux migrent chacun selon leur horaire interne.
L’écureuil s’affaire avec empressement afin de remplir son garde-manger.
Plusieurs animaux tels la moufette, le raton-laveur et l’ours augmenteront leur taux de graisse en préparation pour leur hivernation.
D’autres comme la marmotte, certaines espèces de chauve-souris ainsi que tous les reptiles et amphibiens se préparent à leur façon à leur longue hibernation qui ralentira énormément leur rythme cardiaque.

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Mais nous, comme humains?

La façon et l’empressement variera selon la personne et j’aimerais dire, selon son animal totem de personnalité.  Garantie qu’un écureuil ne se prépare pas de la même façon qu’un ours noir!

Concrètement, c’est rapidement la fin des verdures fragiles au jardin, alors que la kale, les choux, les poireaux et compagnie peuvent y rester encore un peu ou peuvent être transformés/entreposés en vue des longs mois froids. Les petits fruits comme les fraises, framboises et bleuets ont fait place à l’abondance de fruits d’automne. Merveilleux temps de faire des réserves si on en sent l’appel.

poires-deshydrateur-la-deesse-joyeusePour moi, cette année l’automne se traduit en fruits déshydratés maison, en cuir et en compotes de fruits. Et je caresse même discrètement la possibilité de me lancer dans une petite batch de lacto-fermentation, même si la fabrication de ces dernières m’intimide!

La fin de la petite verdure au jardin fait germer en moi des plans d’installation pour pouvoir faire grandir de jeunes pousses variées bien à l’abris dans ma maison. Mon congélateur regorge de pots de compote de pommes et de poires, de petits plats préparés au fil des semaines, de fruits congelés, de quelques morceaux de viande et de poissons qui jouent du coude avec les ailes d’oie et de dinde sauvage qui attendent sagement que je leur retire leurs plumes pour les utiliser dans de prochaines créations sacrées.  Ce rituel demande lui aussi à être fait avant l’arrivée de l’hiver!

Et que dire des journées plus froides et de la noirceur qui se pointe le nez de plus en plus tôt, nous invitant à vérifier si nous avons assez d’huile ou de bois pour se chauffer lorsque le froid s’installera tout en visualisant tranquillement  comment (et quand!) on hivernera la maison. Dans mon cas il y aura plein de fenêtres et une galerie à plastifier!  Et vous? Votre habitat saura-t-il vous protéger convenablement?

Depuis l’Équinoxe d’automne, la noirceur et la nuit gagnent de plus en plus de minutes par jour et cette tendance se maintiendra jusqu’à ce qu’elles atteignent leur climax lors de la semaine du 19 au 24 décembre où la nuit et la noirceur dureront 15h18 par 24 heures!!!!

Mais courage!  C’est également cette semaine là que le jour n’aura que 8h42 pour nous éclairer mais il reprendra rapidement du poil de la bête à chaque jour qui nous rapprochera du Solstice d’été où la lumière sera alors à son apogée!

Toutefois, ne précipitons rien. Nous n’avons les pieds dans l’automne que depuis quelques semaines et de belles journées nous attendent encore!  Et c’est justement parce que nous ne sommes pas encore dans l’hiver (fiou!) que l’on peut s’y préparer.
Par de petits et grands gestes.

Qu’on en soit conscient ou non, notre corps fait de son mieux pour s’harmoniser au rythme des saisons. Alors pourquoi ne pas le seconder en profitant au maximum des dernières journées chaudes et ensoleillées que l’automne nous réserve et en adaptant tranquillement notre rythme et notre alimentation au changement de saison?

Ça pourrait être en mangeant chaud et tiède, en préférant les racines cuites aux salades froides; en commençant votre journée par une tasse d’eau chaude avec un filet de citron bio; en rajoutant du gingembre frais à votre smoothie si l’idée de vous en passer vous donne des boutons; en sortant votre mijoteuse si elle vous appelle; en vous badigeonnant d’une huile végétale dans laquelle vous aurez rajouter quelques gouttes d’une huile essentielle (pure!) réchauffante; en vous créant un rituel soutenant et/ou simplement en prenant conscience de votre respiration et en vous octroyons des moments de contemplations.  Encore une fois, vos actions seront adaptées à qui vous êtes!

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Tous ces préparatifs (et il y en a bien d’autres!) ont pour but de préparer notre environnement et notre corps afin de davantage ramener notre énergie vers l’intérieur et d’ainsi prendre soin de notre feu vital et d’être prêt pour le ralentissement qu’apporte les temps froids.

Une bonne préparation ne changera rien à la température extérieure (et il paraîtrait que cet hiver en sera un « vrai » pour le Québec…) mais nous permettra de nous y adapter de façon plus sereine. L’automne est une invitation à ralentir et un grand temps de transition. Elle fait le pont entre la grande vitalité de l’été et les grands silences et calmes de l’hiver.

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Saviez-vous qu’énergétiquement, l’automne est le temps de l’année pour laisser aller, pour déposer ce qui ne nous sert plus dans le feu purificateur collectif. Une belle occasion de s’alléger et ainsi faire de la place avant l’hiver, avant l’hibernation…
Qu’êtes-vous prêts à laisser aller? À remettre au feu purificateur?

Quels changements prévoyez-vous mettre en place afin de mieux vous préparer à l’hiver?

Comment veillerez-vous sur votre lumière intérieure durant ces mois de noirceurs?

J’espère que je ne vous décourage pas et que ces lignes attiseront plutôt en vous le désir de vous gorger de soleil et de faire des réserves (de lumière, de nourriture etc) afin de pouvoir accueillir l’hiver les bras ouverts!

Il nous reste encore de très belles journées d’automnes et probablement même un été des indiens! Profitons-en et soyons conscient des changements qu’occasionne la danse des saisons!

Bon automne!

Mariepierre

Transmutation…

Il y a quelques jours, j’ai décidé de prendre une pause de ma page Facebook personnelle, et donc, par le fait même, de celles de mes amies et amis.  Je reste active sur celle de La Déesse Joyeuse mais c’est tout.  J’avais besoin de m’offrir plus d’espace pour être et pour me retrouver, pour choisir plus consciemment où focusser mes énergies en ce moment.  Une décision pas si simple à prendre mais l’appel venait du plus profond de mon coeur, de la voix de mon âme, alors j’ai osé.  Oser couper temporairement cet outil de rapprochement avec mes amis et amies que je ne vois pas assez souvent et ceux que je ne voix carrément pas parce que la distance est présentement un obstacle.  Il y a plein de choses que je n’aime pas de Facebook mais j’aime profondément l’espace que ça m’offre pour créer des liens qui n’auraient probablement pas existé sans ce média.  Alors voilà, étant donné que j’ai pris cette décision, me voilà avec plus de temps pour renouer avec le concret.  Je suis tellement heureuse d’avoir répondu à cet appel.  Bravo Mp!

De plus, ça me rapproche de mon blogue et de ce que je veux y partager!  Plus de temps pour venir écrire ici!  C’est avec joie que je renoue avec mes idées, mes élans créatifs, moi.  Alors voilà!  Faire les choses différemment, oser!  Une délicieuse sensation d’avoir à réinventer mon mode de fonctionnement!  Délicieux aussi de choisir de fonctionner dans le sens du courant de la Vie.  Courant qui, hier soir, m’a mené ici pour vous écrire.

J’ai tout d’abord commencé à écrire ce billet parce que, en fouillant dans mon dictionnaire pour vérifier l’orthographe d’un mot en anglais, j’ai réalisé que ça faisait plus d’un mois que j’avais envie de partager avec vous ma surprise de réaliser le bonheur d’utiliser mes dictionnaires, le plaisir de sentir les pages filer sous mes doigts, de voir mes doigts parcourir une page à la recherche d’un mot, de voir les mots défiler sous mes yeux.
Comme si, le temps de ces visites entre leur pages, mes dictionnaires devenaient des partenaires d’écriture et des soutiens de création.  Mes enfants se moquent de moi et de mes dictionnaires, me rappelant l’existence de Google et de tous les dictionnaires virtuels.
Mais ceux-ci ne m’apportent pas la complicité que mes dictionnaires en feuilles et en encre m’apportent.  Je voulais vous les présenter.  Ces partenaires de créations…  Alors je le fais.  « Drette là! » comme disait mon ami Jean-Guy!

Dictionnaires

Du coup, j’ai aussi eu envie de vous partager ma découverte virtuelle des derniers jours.
Oh!  Comme je vois la possibilité d’avoir l’air inconstante dans mes déclarations… Expliquer de long en large pourquoi je fais une pause de Facebook et dans le même billet vous présenter ma dernière trouvaille virtuelle…  Ben quoi?  J’ai juste dit que je prenais une pause de ma page Facebook (et que par le fait même je récupérais une partie du temps utilisé à surfer sur les pages FB de mes amis), j’ai pas dit que je quittais le net!  😉  Je change juste ma façon de l’utiliser et les plages de temps que je lui consacre.

Voici donc ma découverte coup de coeur!

Au fil d’une promenade sur le net, la Vie m’a guidé jusqu’à un site web que je ne connaissais pas, lil blue boo.  Rapidement j’ai été sous le charme de son auteure Ashley Hackshaw.  J’aime son humanitude et sa façon de nous la partager.  En parcourant son site aléatoirement, je suis arrivée sur cette page, où j’ai pu visionner une vidéo qui m’a profondément touchée.  J’aime le courage de cette femme.  J’aime aussi sentir l’amour qui l’entoure et le soutien que ses proches lui offrent.  J’avais besoin de croiser son chemin hier soir.  Besoin de sentir sa beauté et sa force.  Besoin d’être émue devant tant de vulnérabilité aussi.  Et devant du vrai.  Du « raw ».   Merci la Vie!

Et ce matin?

Lendemain de nouvelle lune, arrivée du Vent du Nomade et de sa médecine, un matin pas comme les autres, un matin où tous mes plans organisationnels ont foutu le camp.
Ce qui me fait rire là-dedans c’est que depuis quelques années les plans et les horaires ne font pas très bon ménage avec moi.  Alors le fait qu’hier soir je m’étais promis d’enligner ma journée dans la productivité et le focus et que ce matin la Vie s’est amusée encore une fois à me tirer le tapis de sous les pieds m’a fait sourire.  Je suis heureuse de voir comment je suis restée moi, dans mon espace intérieur chaud et souriant.  Comment j’ai accueilli la vitesse toute douce et ralentie dont mon fils avait besoin ce matin et me suis ainsi retrouver, à l’heure où je m’étais promis de m’installer à ma table d’atelier pour « produire », à aller plutôt le reconduire à pied à l’école, avec notre gros chien, de prendre une douce marche au chaud soleil du matin, puis de revenir beaucoup plus tard que prévu à la maison.

Peut-être aussi que le retour du soleil (qui nous avait quitté depuis quelques jours) est en partie responsable de mon tempo alternatif d’aujourd’hui!  Mon égo est bouche bée de réaliser que malgré tout ce qu’il percevait comme une désorganisation épouvantable, la journée suit son cour et les projets avancent rondement!  En plus des Bâtons de parole sur lesquels je travaille présentement dans l’atelier, de nouvelles Roches peintes naissent tranquillement et mes douze petits bundles sacrés (qui seront remis à des gens de coeur lors d’une belle rencontre dimanche prochain) avancent bien eux aussi.

Mais avant de commencer ma journée dans l’atelier, je n’ai pu m’empêcher d’essayer une recette qui était venue à ma rencontre cette semaine.  Du sirop de lilas.  Une recette amusante et agréable étant donné l’arôme magnifique de ces fleurs, une recette facile mais… avec un résultat gustatif qui m’a un peu déçue.  Du sirop de fleur ben ça goutte surtout… sucré.

Mais c’est si joliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !  🙂

lilas lilas sirop

Alors vive la Vie et son acharnement à ne pas me laisser m’embourber dans mes habitudes et mon sens du « il faut ».  Fiou!

Je vous laisse avec un petit extrait de ce que Nadeije Athlan a partagé au sujet du vent du Nomade (qui sera avec nous jusqu’à la nouvelle lune de juin):

Il nous invite à sortir des sentiers battus et à suivre notre lumière intérieure.
Il va et il vient, et nous rappelle à quel point le mouvement est la vie.
Il nous montre le chemin vers ce qu’il y a de mieux et n’a pas peur de laisser derrière lui le superflu, l’inutile, l’encombrant. Il voyage léger et fait son chemin vers des contrées florissantes et foisonnantes. Il va vers l’abondance et ne craint pas de manquer en chemin. Il a confiance en la Nature généreuse et sa propre capacité à trouver ce qu’il cherche. Ce dont il a besoin se présentera à lui; si cela ne se présente pas, c’est que ce n’était qu’un désir et non un besoin.
Si la route est difficile, il ne s’en offusque pas, il s’adapte. Aucun chemin n’est ardu pour toujours; ce n’est qu’un moment à passer.
Il marche doucement sur le sol, laissant le moins de trace possible de son passage.
Il nous enjoint à rire, à lâcher-prise, et à ne pas prendre la vie trop au sérieux.

Aho!

Heureuse d’un printemps qui est enfin arrivé!

novembre 2012 DJ 048Au 1er janvier de chaque année, j’ai toujours l’impression que c’est à ce moment que je me dois d’avoir mille projets à réaliser pour cette nouvelle année qui débute.  N’avons-nous pas parmi notre bagage de traditions les usuelles résolutions du nouvel an ?

Cette année, pour la première fois avec cette intensité, je réalise une évidence qui aurait dû m’apparaître bien plus tôt :

JANVIER EST EN PLEIN MILIEU DE L’HIVER !!!!!!!!!!!

 

Pourquoi diable forcer pour mettre en marche, pour donner du mouvement, à de nouveaux projets, de nouvelles intentions, de nouvelles façons de faire, de vivre?

Cette année, lasse de combattre, j’ai accepté d’écouter la sagesse de mon corps.  N’est-il pas celui qui est mon outil d’incarnation sur cette Terre battant aux rythmes des saisons ?  J’ai donc lâché prise et écouté.  Je me suis aussi parfois jugée !  Parceque en suivant ce rythme instinctuel, je me suis souvent trouvé au ralenti, en mode caverne, en mode d’introspection depuis janvier.  Une voix inquiète en moi disait « Oui mais on devrait faire quelque chose, passer à l’action ! ».  Et même si je trouvais qu’elle avait raison quand j’observais la situation de façon rationnelle, force m’était de m’avouer que chacune de mes cellules demandaient autre chose.  J’avais besoin de repos, de calme, de temps, de silence, de chaleur, de paix.

J’ai parfois été découragée par ce qui m’apparaissait comme mollesse et apathie.  Mais une sage voix me soufflait avec calme qu’il en était point et que cette période était nécessaire.  Sage voix que j’ai choisie et rechoisie comme phare.

Trusssssssst !  qu’elle me murmurait…..

Et enfin est arrivé le printemps.  Même si cette année au Québec notre printemps physique était encore blanc et froid, j’ai senti dans mes veines que quelque chose était différent.  La braise qui avait couvé tout l’hiver (et dont j’avais pris soin sans trop m’en rendre compte) était enfin prête à T-R-A-N-Q-U-I-L-L-E-M-E-N-T réattiser ma flamme.  Et comme « par magie », l’entrain, la clarté d’esprit et l’énergie nécessaires à la mise en marche de ce qui veut naître et croître est de retour.  Tout comme la température du printemps, cette flamme en moi fluctue dans sa force et sa vitalité.  Giboulée et tempête de mars ne sont-elles pas la norme ?  J’accueille ces variantes tout en saisissant chaque journée de printemps intérieur que mes corps et mon âme m’offrent.

Et peut-être bien que tout ceci a quelque chose à avoir avec le fait que je suis née en avril…
Peut-être mes cellules reconnaissent-elles cette saison qui les a vues naitre !

Quoi qu’il en soit, je sens frémir en moi une énergie prête à reprendre le flambeau et à donner vie aux projets et idées qui ont hiberné avec moi.  Plusieurs de ces projets viendront se présenter à vous sur ce site de La Déesse Joyeuse.  Les prochains mois seront sûrement témoins de belles naissances!

Hum…. il est déjà presque 15 heures… Les rayons du soleil m’appellent.  Il semblerait qu’il est l’heure de ma marche avec mon gros chien !  😉
Je me permets d’en profiter et je vous reviens demain avec la suite de mes réflexions sur ces courants organiques.

Merci d’être là !

Merci la Vie !

Et merci à moi d’écouter ma Voix ! J