Cinquième jour d’une semaine étrange.
Aucune ligne conductrice évidente.
Moi qui m’étais dit que cette semaine donnerait l’envol pour les deux prochains mois…
Peut-être justement que oui.
Qu’en faisant face au chaos et au non-sens, qu’une clarté se fera.
Eh ben oui. J’avoue que je la sens cette clarté. Je ne la vois pas encore mais je la sens qui s’en vient au loin.
Et c’est ce qui me donne le courage et la foi de continuer, de plonger dans les tourbillons et de me tenir debout dans les grands vents. C’est même ce qui me donne la patience d’habiter ce brouillard que je sais réparateur.
Mais…. j’ai beau le savoir, y’a toujours des bouts où j’aurais envie de juste pêter ma coche, de me laisser aller à ignorer ou à geler cet inconfort qui m’habite. Ou de me vautrer dedans…
Et c’est là, dans ces moments, que je respire, me smudge beaucoup plus qu’à l’habitude et parle à mon âme, à mon gps intérieur, à mes émotions, à mon corps, à mes cellules.
C’est aussi dans ces moments où je laisse la musique m’habiter. Musique des autres mais aussi ces chants qui sortent de moi pour appaiser, pour assister.
Tout à l’heure, à travers ces chants, j’ai apperçu comment mon humanitude voyait la Vie en ce moment. Ça m’a permis de mieux la comprendre. Et d’acceter un peu plus facilement.
Je me suis offert d’essayer de dessiner cette vision qu’elle entretenait.
Une vision pleine de symboles, d’espaces vides et d’incertitudes.
Une vision également remplie de possibilités et de nombreux choix.
Chaque chose en son temps que me souffle la voix de mon Coeur.
Finalement, peut-être que cette période de brouillard et de chaos me permet de m’alléger et de me préparer afin de pouvoir faire le prochain pas avec assurance et confiance.
Il y a quelques années mon impétuosité m’aurait poussée dans une direction pris presque au hasard et m’aurait prématurément mis devant des décisions à prendre.
Mais pas maintenant. Il y a quelque chose de guérisseur à s’admettre que parfois la Vie nous demande qu’une chose. Elle nous demande d’attendre. De savoir être assez patient pour donner le temps au brouillard de se lever. Ainsi nous verrons mieux où poser le prochain pas.
D’ici là, il est toujours temps de vérifier ce qui habite notre bagage émotionnel et de continuer à l’épurer afin de pouvoir avancer d’un pas plus léger le temps venu…