Depuis quelques jours mes sens sont en alerte. Non pas à cause d’un éventuel danger mais simplement pour le plaisir de sentir. Le plaisir des sens. Le bonheur délicieux de la sensualité. Le plaisir vraiment conscient du vent sur ma peau, de l’odeur de la forêt, du spectacle de lumière, de la puissance de la musique qui vibre en moi, de la chaleur du soleil qui me pénètre…
Plus j’avance dans cette éclosion, plus l’intensité perce et le rationnel n’y peut rien et se laisse surprendre.
Comme juste là, où le nez plongé dans un roman en mangeant mes céréales, au détour d’un mot, j’ai été frappée par la saveur des morceaux de pêche fraîche dansant dans ma bouche avec les noix croquantes de mon granola. C’était tellement fort et présent que j’ai dû déposer mon livre et me plonger dans l’expérience sensuelle qui s’offrait à moi, cette fois dans un bol de granola.
Je me sens comme si une grande onde magique était passée en moi et avait dépoussièré mes récepteurs sensoriels.
Puissant et magique!
Le sentiment d’être caressée par l’Univers.
C’est de bon augure!
Salut Mariepierre! Ah, le plaisir des sens, je suis entièrement d’accord avec toi. Le vent, la douceur de soleil, le bruissement des feuilles, le goût sucré des fraises, tous ces plaisirs renouvelés à notre plus grand bonheur. Et je mets le vent à la première place – notre peau, prisonnière sous nos vêtements tout l’hiver, peut enfin sentir et savourer la sensualité de cet élément. 😉
Moi aussi le vent est grand premier, suivi de près par les rayons du soleil! 🙂